L’accord Rush‑Bagot (ou Traité Rush‑Bagot) a été signé, en 1817, par le secrétaire d’État par intérim Richard Rush et par sir Charles Bagot, ministre britannique à Washington. L’entente réduit le nombre de navires militaires sur les Grands Lacs et sur le lac Champlain et contribue à sécuriser la frontière canado‑américaine.
Contexte
Le Traité de Gand met fin à la guerre de 1812, mais les tensions entre la Grande‑Bretagne et les États‑Unis restent élevées. Le secrétaire d’État américain James Monroe propose au ministre britannique des Affaires étrangères Lord Castlereagh, en 1816, que les deux pays s’entendent pour réduire les armements navals. Il suggère, pour chaque partie, une limite d’un navire sur le lac Ontario et sur le lac Champlain et de deux sur les lacs supérieurs. (Voir Grands Lacs.)
En 1817, l’Accord Rush‑Bagot (ou Traité Rush‑Bagot) est négocié et finalisé entre le secrétaire d’État par intérim Richard Rush et sir Charles Bagot, ministre britannique à Washington.
Portée
Étant donné que le désarmement naval des lacs était pratiquement complet après 1817, l’Accord Rush‑Bagot est considéré comme ayant mis fin à la course navale britannico‑américaine et est fréquemment cité comme l’origine diplomatique de cette frontière internationale amicale. En fait, seule la puissance navale sur les lacs a été touchée, les États‑Unis et la Grande‑Bretagne ayant continué, au cours du demi‑siècle suivant, à construire des fortifications terrestres le long de la frontière.