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Canadian Piano and Organ Manufacturers' Association

Canadian Piano and Organ Manufacturers' Association. Fondée à Toronto où elle établit un secrétariat, l'association se proposait de mener une action collective quant à la promotion, la réglementation et la protection des facteurs de pianos et d'orgues du Canada.

Canadian Piano and Organ Manufacturers' Association

Canadian Piano and Organ Manufacturers' Association. Fondée à Toronto où elle établit un secrétariat, l'association se proposait de mener une action collective quant à la promotion, la réglementation et la protection des facteurs de pianos et d'orgues du Canada. Ses premiers statuts et règlements datent de 1899. Pendant ses 76 années d'existence, l'association fit des interventions auprès des gouvernements fédéral et provinciaux au sujet de l'imposition de tarifs, droits d'accise, taxes de vente, taxes à l'importation, frais de port, etc. À cette fin, elle recueillit systématiquement des données statistiques auprès de ses membres afin d'appuyer ses rapports et ses mémoires. Les effectifs del'organisme évoluèrent au même rythme que l'industrie, et inclurent notamment des entreprises de Nouvelle-Écosse, du Québec et de l'Ontario d'où venait la majorité de ses membres. Les facteurs d'orgues furent moins nombreux que les facteurs de pianos, tels Amherst, Craig, Doherty, Evans Brothers, Gourlay, Winter & Leeming, Mason and Risch, Nordheimer, Pratte, Stanley, Williams et Weber. Vingt-trois compagnies étaient membres en 1914 et dix-sept en 1927. Néanmoins, suite à la baisse de son activité et au départ de membres au cours de la dépression (1933-40), l'association ouvrit ses portes aux manufacturiers de fournitures et de pièces pour l'industrie et, ultérieurement, accueillit les distributeurs de pianos et/ou d'orgues au Canada. Toutefois, en 1965, dix compagnies seulement étaient membres et, en 1973, seuls quatre membres étaient des manufacturiers - Heintzman, Lesage, Sherlock-Manning et Willis. Les présidents étaient élus annuellement et toutes les réunions eurent lieu à Toronto, sauf en 1923 et 1930 où elles se déroulèrent à Montréal.

Le Canadian Music Trades Journal publia des rapports sur l'activité et les réunions de l'association de 1900 à 1933 et, en 1924, son rédacteur en chef, John A. Fullerton, devint le secr. permanent de l'organisation, à la suite de James G. Merrick. Fullerton prit sa retraite en 1954 et fut remplacé par Richard Edmunds qui occupa ce poste concurremment à celui de secr. du Canadian Bureau for the Advancement of Music.

En plus de son rôle de groupe de pression de l'industrie, l'association négocia des ententes avec la CNE, à partir de 1906, pour la répartition, la réglementation et la supervision de l'espace réservé à ses exhibits à l'exposition annuelle. En 1917, sous la direction de James Fullerton, elle lança également une campagne de promotion et d'éducation - « Musique au foyer » - qui mena en 1919 à la fondation du Canadian Bureau for the Advancement of Music, dont le programme était financé par l'association.

À compter de 1920, une aide financière annuelle fut fournie à ce bureau au moyen d'une cotisation payée par tous les membres, et fixée d'après le nombre de pianos vendus. L'association maintint cette forme d'aide durant toute son existence, et cette base de cotisation devint une condition d'adhésion. Elle était aussi représentée au conseil d'administration du bureau. En 1975, les membres recommandèrent que l'association soit dissoute et reconstituée sous le nom de Keyboard Committee de l'ACIM. Le Keyboard Committee continua de poursuivre les buts de son prédécesseur. Les procès-verbaux de l'organisation (1912-55) ont été déposés à la Bibliothèque nationale du Canada.