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Les femmes et le sport

Malgré les réussites du passé, les femmes ont dû lutter afin de se consacrer aux sports et d'obtenir une reconnaissance pour leurs performances d'athlètes. La pratique féminine du sport est montée en flèche au cours des trois dernières décennies.
Grads d
Premières gagnantes du Underwood International Trophy, 1923 (avec la permission des Archives publiques du Canada/A11413).
Rosenfeld, Bobbie
Rosenfeld est l'athlète féminine du Canada par excellence au cours de la première moitié du XXe siècle (avec la permission du Temple de la renommée des sports du Canada).
Fanny Rosenfeld
Ethel Smith (à gauche) et Fanny Rosenfeld (deuxième à gauche) du Canada, surement lors de la demi-finale du 100 mètre femme aux Jeux Olympiques d'été de 1928.\r\nImage reproduite avec l'aimable autorisation de Bibliothèque et Archives Canada / PA-151007.
Carol Huynh
Wilson, Emma-Jayne
Shirley Firth
Shirley Firth, à 15 ans sur le chemin de la victoire des US Junior National Cross Country Skiing Championships (Championats des Etats-Unis junior de sky de fond) de 1969 à Girwood en Alaska. Image reproduite avec l'aimable autorisation de Tim Kelley / Alaska Lost Ski Areas Project.\r\n\r\n
Klassen, Cindy
Kaillie Humphries
Kaillie Humphries à droite et Chelsea Valois lors de la Coupe du monde d'Innsbruck en Australie le vendredi 18 janvier 2013.\r\nImage reproduite avec l'aimable autorisation de Kallie Humphries. Photo: Charlie Booker
Heil, Jennifer

Si on demande au Canadien moyen de nommer une athlète canadienne célèbre, il mentionnera probablement Christine Sinclair, Kaillie Humphries, Clara Hughes, ou l'équipe de hockey olympique féminine, peut‑être. Toutefois, saviez‑vous que des Canadiennes pratiquaient le cyclisme de compétition à l'époque victorienne, ou qu'une équipe de basket‑ball féminine d'Edmonton a dominé ce sport durant les années 1920?

Malgré les réussites du passé, les femmes ont dû lutter afin de se consacrer aux sports et d'obtenir une reconnaissance pour leurs performances d'athlètes. La pratique féminine du sport est montée en flèche au cours des trois dernières décennies. Cependant, bon nombre de filles et de femmes font encore face à des obstacles et à la discrimination dans cet univers. Au début de l'ouvrage intitulé The Girl and the Game: A History of Women’s Sport in Canada (2002), l'historienne M. Ann Hall fait cette déclaration : « Lorsque les femmes adhèrent activement aux pratiques, aux institutions et aux symboles du sport, on ne prend pas toujours leurs activités au sérieux. Dans certains cas également, on ne les considère pas comme de vraies femmes. » Néanmoins, le monde des sports a certainement évolué tout au long de l'histoire. D'après un article paru en 1890 dans le Globe de Toronto, les femmes ne possédaient pas naturellement les attributs nécessaires à la pratique de sports exigeant des courses « violentes » : « Elle sait nager, elle sait danser, elle sait monter à cheval : ces gestes, elle peut les exécuter admirablement et avec aisance. Mais pour courir, la nature ne l'a sûrement pas créée. » Sans aucun doute, le rédacteur de cet article serait stupéfait par les exploits athlétiques de la coureuse de haies canadienne Perdita Felicien, ainsi que par le nombre et la nature des sports maintenant ouverts aux femmes. En plus de s'adonner aux sports traditionnellement considérés comme « féminins » (dont la natation, le golf et le tennis), les filles et les femmes jouent maintenant au hockey, au rugby et au soccer. En outre, elles pratiquent la lutte et la boxe, et ce, non seulement de niveau amateur, mais aussi aux Olympiques.

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