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Measha Brueggergosman

Measha Brueggergosman, (née Gosman), soprano (née le 28 juin 1977 à Fredericton, NB).

Measha Brueggergosman, (née Gosman). Soprano (Fredericton, 28 juin 1977). B.Mus. (Toronto) 1999; récipiendaire de diplômes honorifiques en musique (Acadia) et en littérature (St Thomas), en 2009. Brueggergosman commence à chanter dans le chœur de l'église baptiste locale et, à partir de sept ans, elle étudie le piano et le chant avec son chef de chœur. Adolescente, elle prend des cours de chant à Fredericton avec Mabel Doak et passe ses étés au Boston Conservatory grâce à des bourses d'études.

Durant un an, elle étudie avec la soprano du Nouveau-Brunswick Wendy Nielson puis, de 1995 à 1999, avec Mary Morrison à l'Université de Toronto. Pendant sa dernière année là-bas, elle joue le rôle de Madame Lindoine dans la production de l'université, Dialogues des Carmélites, et, dans une classe de maître, elle attire l'attention d'Edith Wiens, avec qui elle fait sa maîtrise en musique à la Robert Schumann Hochschule à Dusseldorf, en Allemagne.

Sa carrière d'interprète

À 20 ans, Measha Brueggergosman créa sa rôle signature en jouant le rôle principal dans l'opéra Beatrice Chancy de James Rolfe, qui devient d'ailleurs son rôle de prédilection. Monté à Toronto en 1998 et en Nouvelle-Écosse en 1999, l'opéra dresse le portrait d'une esclave du 19e siècle, en Nouvelle-Écosse rurale, qui assassine son père violent et son maître. L'opéra et Brueggergosman sont acclamés par les critiques et le public et, en 2000, il est filmé pour la télévision de la SRC.

Sa carrière prend rapidement de l'élan et elle est en demande autant en concert que sur la scène d'opéra grâce à son charisme, sa présence sur scène, sa maturité musicale et sa voix puissante. Elle se produit dans tout le Canada et avec le Toronto Symphony, l'Orchestre symphonique de Montréal, l'Orchestre du Centre national des arts et au Roy Thompson Hall. En 2002, elle chante pour la reine Elisabeth II, en 2001, au Weill Recital Hall de Carnegie Hall aux États-Unis et, en 2003, au Royal Albert Hall de Londres.

Le répertoire de Brueggergosman s'agrandit rapidement et comprend la 9e symphonie de Beethoven, le War Requiem de Britten, le Te Deum de Dvorak, la Glagolitic Mass de Janàček, le Credo de Penderecki, Vier Letzte Lieder de Strauss, Wesendonck Lieder de Wagner et le Requiem de Verdi, qu'elle interprète en Allemagne avec Helmuth Rilling (2001), à Ottawa (2001), à Toronto (2002-2003) et à Londres (2003-2004). En 2002, elle participe aux productions de l'Opéra de Cincinnati, Elektra, Dead Man Walking, de Jack Heggie, et Turnadot. De plus, elle continue de développer son répertoire de concert en combinant souvent des chansons de Schumann, de Ravel, de Duparc et de Gershwin avec ses propres arrangements de negro-spirituals. En 2003 et 2004, elle donne des récitals à Vancouver, à Ottawa, à Québec et à Helskini et elle joue dans ses premiers festivals à Tanglewood avec l'OS de Boston ainsi qu'en Allemagne, en Norvège et à Édimbourg.

Prix et honneurs

Brueggergosman reçoit un bon nombre de prix nationaux et internationaux, dont des prix à la Wigmore Hall International Song Competition à Londres (2001), au Concours international de Montréal des Jeunesses Musicales (2002), à la Queen Sonja International Music Competition de Oslo (2003) et à la ARD Music Competition de Munich (2003). En 2002 et 2003, elle remporte la Bourse Chalmers de formation en arts de la scène et la bourse de formation en arts de la scène du Conseil des arts du Canada. On peut entendre Brueggergosman dans le documentaire Spirit in Her Voice (2003) à la télévision de la SRC. Sa voix peut aussi être entendue sur le disque William Bolcom: Songs of Innocence and of Experience (2004, Naxos) qui s'est mérité un Grammy; elle a aussi remporté un prix Juno en 2008 pour le disque Surprise (2007, Deutsche Grammophone).