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- CHICAGO 17TH édition
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- TURABIAN 8TH édition
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Catherine "Kay" Stevens
Date de publication en ligne le 3 août 2022
Dernière modification le 3 mai 2023
Et bien, je travaillais là-bas à New System Laundry (location de linge de maison pour collectivités) à ce moment-là et mon frère se préparait à partir outre-mer, et quelques autres garçons que je connaissais. J’ai pensé, bon, mince alors, ils s’en vont, ils partent outre-mer, pourquoi est-ce que je ne peux pas faire quelque chose moi ? Alors j’ai quitté le travail et je suis descendue au NCSM Captor II et je me suis engagée, je suis descendue là-bas, j’ai rempli les papiers et le reste et l’officier de marins là-bas m’a demandé si ça m’intéressait vraiment de m’engager. Et j’ai répondu, oui, vraiment. Et il a dit, bon, quel âge avez-vous ? J’ai dit, et bien, 17 ans et demi, mais j’aurai 18 ans en mars. Donc au mois de mars, mars ou avril, j’ai reçu une lettre de leur part et je suis retournée là-bas. J’ai passé une entrevue alors, et ensuite une autre entrevue plus tard, et en août 1942, je me suis engagée.
La marine était partout, les navires et des choses qui arrivaient. Alors j’ai dit, non, j’aimerais m’engager dans la marine. Voilà c’était comme ça.
C’était complètement différent de ce dont j’avais l’habitude. Et vous faisiez la rencontre de toutes sortes de Wren (Service féminin de la marine royale du Canada) qui venait d’autres régions du Canada. Ça me plaisait beaucoup. On a fait nos classes à Galt en Ontario, et j’aimais vraiment être mélangée aux autres. Mais le premier, je suis arrivée là en novembre, ce Noël là, j’étais très triste parce que j’avais toujours eu l’habitude de le passer à la maison. Et il y avait une famille à Galt en Ontario ; et elle avait des garçons et des filles dans l’armée et ils étaient loin. Alors elle a appelé la base et elle a demandé qu’on laisse sortir trois d’entre nous les Wren pour venir partager le repas de Noël avec eux, avec elle et son mari, ce que j’ai trouvé vraiment gentil. Et j’ai échangé une correspondance avec cette dame pendant au moins 15 à 20 ans avant qu’elle décède.
J’étais préposée au carré des officiers. Préposées au carré des officiers, on s’occupait des officiers, on servait leurs repas, on travaillait au bar. Et on, parfois, on devait aller vérifier leurs chambres et nous assurer qu’elles étaient propres et nettes, et tout ça. Une fois de temps en temps, pas très souvent, ils avaient une petite soirée et ils nous invitaient toujours nous les Wren à y aller, si on avait envie de prendre un verre avec eux, ou tout simplement pour passer un bon moment avec eux. Et ça c’était quand on était à (CFB) Halifax. Mais ensuite quand j’ai été envoyée sur la côte Ouest, c’était vraiment différent parce qu’ils étaient tous, pour la plupart, pas anglais, c’était principalement des officiers réservistes et ils ne se mélangeaient pas trop avec nous.
Et c’était agréable là-bas, mais solitaire parce que vous étiez loin de, loin de chez vous en quelque sorte, jusqu’à un certain point. Mais malgré tout ça m’a plus et j’ai été démobilisée de là-bas, mais je ne pouvais pas le faire là-bas, et il m’a fallu être renvoyée sur la côte Est.
J’étais à Halifax le jour de la Victoire en Europe et quel (schlimazel). C’est dans ce livre que l’autre personne a. Et je vous le dis, c’était effrayant. On était en garnison à (NCSM) Stadacona à ce moment-là. On était là-haut au NCSM King’s pour voir s’il n’y avait pas quelqu’un de notre ancienne bande et on était en quelque sorte en train de leur rendre visite ; et on venait de sortir quand on a entendu la nouvelle de la fin de la guerre. Et on a commencé à descendre la Spring Garden Road et là, c’était une pagaille monstre. Et on a accusé la marine pour tout ça. Et ça me rend encore malade de temps en temps, mais en tout cas, les gars de la marine ont envahi les tramways et ils se sont livrés au pillage, mais ce n’était pas seulement eux. Il y avait des civils aussi, c’était tous ceux qui se trouvaient par là.
L’Amiral Murray est sorti avec sa voiture et a rappelé tout le personnel de la marine. C’était terrible. Ils avaient fait effraction dans les magasins de spiritueux et autres à ce moment-là. Il y avait de l’alcool, de la bière, de tout, ça coulait à flots. On était quatre, et on s’est dit, oh, mais qu’est-ce qu’on va faire ? Elles m’appelaient toujours Stevie. Stevie, qu’est-ce qu’on va faire ? J’ai dit, rentrons au Stadacona, ne nous occupons pas du reste.
Alors on est retournées. On s’est fait arrêter deux fois, mais on a juste dit, regardez, on retourne à la caserne, ça ne nous intéresse pas d’être avec des gens. Oh, allez, venez prendre un verre. Non, non, on disait, on veut rentrer à la caserne. Alors on est rentrées au Stadacona et c’était un (schlimazel) aussi parce qu’il y avait des gens qui buvaient et tout le reste. Mais c’est passé en deux jours, et tout est rentré dans l’ordre après.
Certains restaurants avaient proscrit le personnel de la marine ; on n’avait pas le droit d’entrer. Ils, ils nous barraient le chemin en quelque sorte. Ils pensaient que c’était la marine qui était responsable de tout le désordre mais pour moi ce n’était pas vrai. Je suppose qu’on doit s’y faire quand on est dans l’armée, qu’on le veuille ou non. Mais non, j’ai vraiment aimé le temps que j’ai passé dans le service.