Project Mémoire

Rae Grey (source primaire)

Ce témoignage fait partie de l’archive du Projet mémoire

Rae Grey a servi dans le Service féminin de la Marine royale du Canada pendant la Deuxième Guerre mondiale. Vous pouvez lire et écouter le témoignage de Rae Grey ci-dessous.

Prenez note que les sources primaires du Projet Mémoire abordent des témoignages personnels qui reflètent les interprétations de l'orateur. Les témoignages ne reflètent pas nécessairement les opinions du Projet Mémoire ou de Historica Canada.


Rae Grey
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La transcription en français n'est pas disponible en ce moment. Veuillez consulter la transcription en anglais.
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Transcription

J’ai eu un très bon exemple avec ma mère qui était peut-être un peu en avance sur son temps. Elle a été l’une des premières femmes à conduire une voiture. Et elle a été l’une des premières femmes à avoir un « travail » régulier. C’était un travail à temps plein et je n’ai jamais pensé que les femmes ne pouvaient pas faire ce qu’elles voulaient vraiment faire.

Je travaillais comme assistante de bibliothèque dans les bibliothèques publiques de Bristol au Royaume-Uni, je venais de commencer, je crois. C’était mon travail, le premier emploi que j’ai eu en quittant l’école. Mon fiancé s’était enrôlé et je ne voulais pas être de reste. J’ai donc pensé me porter volontaire pour le WRNS, le service naval royal féminin. Je pense qu’un sous-groupe, les « WREN », allait être envoyé à Balloch. C’est sur les rives du loch Lomond, en Écosse, que nous avons suivi notre instruction de base, que nous avons reçu des uniformes, que nous avons défilé et que nous nous sommes senties dans la marine.

Nous étions quatre dans une cabine pendant l’instruction sur la mécanique. J’étais la seule mécanicienne de moteur. Les deux autres étaient en mécanique électrique et la quatrième personne, dans les munitions. Nous étions en fait formées sur les moteurs en ligne, le Supermarine Seafire, l’équivalent du Spitfire dans la marine. Puis on a soudainement décidé qu’il fallait peut-être envoyer des avions pour la guerre du Pacifique. Il y avait des Corsair (Chance Vought F4U) des États-Unis qui avaient des moteurs radiaux. Nous avons donc dû passer des moteurs en ligne aux moteurs radiaux en plein milieu de l’instruction. On confiait toujours aux femmes les sales boulots comme les changements d’huile. Mais nous étions trois, je crois, même un assez grand nombre de femmes, à prendre un certain contrôle. Je ne m’exprime peut-être pas bien : il y avait quelqu’un qui vérifiait si on faisait les choses correctement.

C’était intéressant à faire. Je veux dire, j’ai pu m’asseoir à un poste de pilotage; lorsque les avions arrivaient au début de l’examen, il y avait une inspection quotidienne. Chaque avion devait être inspecté quotidiennement. Ainsi, s’il y avait des fuites ou si de l’huile s’écoulait d’un endroit, on pouvait associer le problème au démarrage, au démarreur à cartouche. Il était parfois très difficile de faire fonctionner une cartouche correctement. Je pense que certains hommes se réjouissaient de voir l’un des WREN dans le poste de pilotage à essayer de démarrer le moteur.