Peuples autochtones | l'Encyclopédie Canadienne

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    Les femmes et la traite des fourrures

    En 1639, un Algonquin déclarait au jésuite missionnaire Paul Le Jeune : « Vivre parmi nous sans femme, c’est vivre sans aide et sans foyer et être condamné à une errance permanente. » S’il est vrai que l’importance d’avoir un foyer et une femme ne voulait peut‑être plus dire grand‑chose pour ce prêtre jésuite, itinérant et célibataire, pour de nombreuses Premières Nations, cette citation évoque les avantages sociaux, économiques et politiques du mariage, en particulier dans le contexte de la traite des fourrures. Les femmes autochtones fabriquent et raccommodent les vêtements, conservent les viandes, récoltent le sucre d’érable et des légumes racines comme les navets, piègent le petit gibier, attrapent les poissons avec des filets et cultivent le riz sauvage, toute une palette d’activités absolument essentielles pour la survie et la subsistance dans les forêts boréales, les terres boisées des prairies et les plaines nordiques où vivent les sociétés de la traite des fourrures. Les mariages entre les clans (voir Clan) permettent aux femmes des Premières Nations, dans le contexte d’un vaste monde autochtone interconnecté, de forger des lignées de parenté étendues, d’établir des obligations sociales et des liens réciproques et de négocier l’accès à des ressources communes et leur utilisation. Les mariages entre différents villages, différents clans et différentes Premières Nations façonnent la politique régionale, encouragent les alliances matrimoniales latérales et créent un réseau de parenté étendu géographiquement diversifié, sur l’ensemble du territoire des bassins versants des Grands Lacs et du Saint‑Laurent ainsi que de la baie d’Hudson et de la côte du Pacifique (voir L’océan Pacifique et le Canada).

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/WomenFurTrade/TrappersWifeCropped.jpg Les femmes et la traite des fourrures
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    Deskaheh

    Deskaheh (aussi connu sous le nom de Levi General), chef des Cayugas (Gayogohó:no') et représentant du Conseil héréditaire des Six Nations (né en 1873 dans la réserve des Six Nations près de Brantford, en Ontario; décédé le 25 juin 1925 dans la Tuscarora Reservation de l’État de New York). Membre de la religion de la longue maison, Deskaheh insiste pour que les Six Nations conservent leurs langues et leur culture caractéristiques.

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/media/media/17f95d34-9527-484a-990a-1dfca38335bf.jpg Deskaheh
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    Tom Longboat

    Thomas Charles Longboat (Gagwe:gih), coureur de fond, athlète olympique (né le 4 juillet 1886 à Ohsweken, dans la réserve des Six Nations de la rivière Grand; décédé le 9 janvier 1949 à Ohsweken). Tom Longboat était un coureur de fond de la nation des Onondagas, une des Six Nations de la rivière Grand. Un des athlètes les plus célèbres du début du 20e siècle, il a inauguré des méthodes d’entraînement encore en usage aujourd’hui. Ses prouesses athlétiques l’ont fait connaître dans toute l’Amérique du Nord et outre-mer et il est considéré à juste titre comme l’un des premiers athlètes à atteindre la célébrité au Canada. Il a contribué à faire du marathon un sport international et a remporté de nombreuses épreuves de marathon en des temps record, devançant des concurrents du monde entier. Tom Longboat a été le premier Autochtone à remporter le marathon de Boston (1907). Il a représenté le Canada aux Jeux olympiques de 1908 et a été intronisé au Panthéon des sports canadiens et au Panthéon des sports de l’Ontario.

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/TomLongboat/TomLongboat1.jpg Tom Longboat
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    Lydia Campbell

    Lydia Campbell (née Brooks, anciennement Lydia Blake, communément appelée « Aunt Lydia »), matriarche, écrivaine (née le 1er novembre 1818 à l’Inlet Hamilton, dans la colonie de Terre-Neuve; décédée le 29 avril 1905 à Mulligan, dans la colonie de Terre-Neuve). Lydia Campbell était une matriarche anglo-inuite du Labrador. Elle a été la première personne du Nunatsiavut à publier ses écrits. Son livre Sketches of Labrador Life, publié pour la première fois en 1894-1895, est une rare autobiographie détaillant la vie dans le Labrador du 19e siècle. Le livre de Lydia Campbell raconte le rôle des femmes durant cette période des débuts de la colonisation européenne dans la région.

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    https://development.thecanadianencyclopedia.ca/images/tce_placeholder.jpg?v=e9dca980c9bdb3aa11e832e7ea94f5d9 Lydia Campbell
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    Maquinna

    Maquinna, ou Mukwina, signifiant « possesseur de cristaux de roche », chef nootka (actif entre 1778 et 1795?). Il est le chef hiérarchique du groupe moachat des Indiens du détroit de Nootka, sur la côte Ouest de l'île de Vancouver au cours des premières années de leur contact avec les Européens.

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/media/media/0e25e8d6-1ac5-4a3e-a0a1-2b008d46ae99.jpg Maquinna
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    Matonabbee

    Matonabbee, chef chippewyan (Fort Prince-de-Galles, vers 17370 -- août 1782).

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    https://development.thecanadianencyclopedia.ca/images/tce_placeholder.jpg?v=e9dca980c9bdb3aa11e832e7ea94f5d9 Matonabbee
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    McKay, James

    James McKay, politicien métis manitobain, interprète, guide, commerçant de fourrure et commis et maître de postes à la Compagnie de la Baie d’Hudson (né le 5 février 1828 à Edmonton House, en Alberta ; décédé le 2 décembre 1879 à St. James, au Manitoba). Membre du conseil d’Assiniboine (de 1868 à 1869), James McKay a joué un rôle de modérateur durant la rébellion de la rivière Rouge. Il sert également le Manitoba à titre de président du conseil exécutif, de président du conseil législatif et de ministre de l’Agriculture, en plus de siéger au conseil des Territoires du Nord-Ouest de 1873 à 1875. Habile locuteur de plusieurs langues autochtones, James McKay s’est impliqué dans les négociations des Traités nos 1, 2 et 3 au début des années 1870. À titre de commissionnaire pour les Traités nos 5 et 6, il a ajouté des dispositions pour aider les peuples autochtones à obtenir des fournitures médicales dans l’éventualité d’épidémies et de famines, mais aussi pour faciliter leur nouvelle vie sur les réserves. La vie et la carrière de James McKay illustrent les tentatives des chefs métis, tant en commerce qu’en politique, de s’adapter aux changements rapides survenus dans la foulée de la Confédération.

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/media/media/4faeec48-9d29-469f-9f7d-5459415b67b6.jpg McKay, James
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    Michel Cadotte

    Michel Cadotte, pionnier et négociant de fourrures, interprète, médiateur (né le 22 juillet 1764 à Sault Sainte-Marie, Michigan; décédé le 8 juillet 1837 à La Pointe, Wisconsin). Michel Cadotte a établi sur la rive sud du lac Supérieur un vaste et prospère réseau de traite de fourrures, couvrant le nord de l’actuel État du Wisconsin et s’étendant jusqu’au nord du Minnesota. D’origine canadienne-française et ojibwée, il a noué une relation privilégiée avec les peuples autochtones grâce à son mariage avec Ikwesewe, la fille d’un chef ojibwé, et à sa compréhension bienveillante des mœurs autochtones. Ces facteurs lui ont permis d’obtenir un monopole de la traite des fourrures avec les peuples autochtones de la région.

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/MichelCadotte/MadelineIslandPic.jpg Michel Cadotte
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    Alexander Monkman

    Alexander Monkman, négociant en fourrures, grand éleveur, promoteur (Manitoba House, Manitoba, 29 mars 1870 - Grande Prairie, Alberta, 26 septembre 1941).

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/media/media/f703ac5f-d24d-41d1-a329-b0aa21b1672d.jpg Alexander Monkman
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    Nebenaigoching

    Nebenaigoching (aussi écrit Nebenaigooching, Unbenegooching ou Nabunagoging) ou Joseph Sayers, ogima (chef) anishinaabe (né autour de 1808 à Leech Island, sur le lac Supérieur, dans le Haut-Canada [Ontario]; décédé en 1899 sur la réserve de la Première nation de Garden River, en Ontario). Fils de l’ogima Waubejechauk (Wabechechacke) et de Julia Sayer, Nebenaigoching est le chef héréditaire du clan de la Grue. Défenseur des droits anishinaabeg (voir Ojibwé), il est également l’un des signataires du traité Robinson-Huron (voir Traités autochtones au Canada).

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/media/new_article_images/Nebenaigoching/Chippewa_Indian_Chiefs_At_Montreal_1849_image.jpg Nebenaigoching
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    Ounanguissé

    Ounanguissé (« lumière chatoyante du soleil », aussi orthographié Onangizes, Onanguisset ou Onanguicé) était wkama (chef) des Potéouatamis vers 1660-1701. Il est une importante figure des alliances entre les Français et les peuples autochtones de la région des Grands Lacs durant la fin du 17e et le début du 18e siècle. Il est surtout connu pour le discours qu’il a tenu au sujet de cette alliance, au cours d’une réunion avec le gouverneur général de Nouvelle-France, Louis de Buade de Frontenac, en 1697. Il a aussi apporté une importante contribution à la négociation de la Grande Paix de Montréal en 1701.

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    https://development.thecanadianencyclopedia.ca/images/tce_placeholder.jpg?v=e9dca980c9bdb3aa11e832e7ea94f5d9 Ounanguissé
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    Peter Bostonais Pangman

    Peter (ou Pierre) Bostonais Pangman, chef métis, chasseur de bison (né le 20 octobre 1791 dans la région de la vallée de la rivière Saskatchewan Nord, aujourd’hui en Alberta; décédé le 4 mars 1850 à St. François Xavier, aujourd’hui au Manitoba). Peter Bostonais Pangman est un habile chasseur qui aide à approvisionner en viande de bison la colonie de la rivière Rouge. Il joue un rôle actif dans les guerres du pemmican et les événements entourant la bataille de la Grenouillère. Dans le cadre de la traite des fourrures à Pembina, Peter Bostonais Pangman est un personnage central qui rallie et inspire les Métis de la vallée de la rivière Rouge à se percevoir et à s’exprimer avec une identité distincte des peuples autochtones voisins. Le nom Bostonais s’écrit aussi Bastonnais et Bostonnais.

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    https://development.thecanadianencyclopedia.ca/images/tce_placeholder.jpg?v=e9dca980c9bdb3aa11e832e7ea94f5d9 Peter Bostonais Pangman
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    Pensionnats indiens au Canada (résumé en langage simple)

    Au début des années 1600, les religieuses et prêtres catholiques établissent les premiers pensionnats indiens au Canada (voir aussi Indien). En 1883, ces institutions commencent à recevoir du financement de la part du gouvernement fédéral. Cette même année, le gouvernement du Canada autorise officiellement la création du système des pensionnats indiens. L’objectif principal de ce système est d’assimiler les enfants autochtones à la société chrétienne blanche. (Voir aussi Les expériences des Inuits dans les pensionnats indiens et Les expériences des Métis dans les pensionnats indiens.) (Cet article est un résumé en langage simple de l’histoire des pensionnats indiens. Si vous souhaitez approfondir le sujet, veuillez consulter notre article intégral, Pensionnats indiens au Canada)

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/media/media/8d3d94d2-cb82-47ad-97a5-a70b351c44e4.jpg Pensionnats indiens au Canada (résumé en langage simple)
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    Perspectives autochtones sur la traite des fourrures

    Les peuples autochtones au Canada ont joué un rôle essentiel dans la traite des fourrures du début du 17e siècle au milieu du 19e siècle. Ils fournissaient des fourrures d’animaux, dont les très recherchées peaux de castor, aux commerçants européens qui, à leur tour, leur offraient des articles manufacturés tels que des récipients de cuisson, des perles, des textiles et des armes. Bien que certains historiens aient par le passé présenté la traite des fourrures comme un échange commercial essentiellement inégal, elle était menée selon les coutumes et principes des Premières Nations, et a permis de créer des liens très proches avec des étrangers et parfois même de transformer des ennemis en alliés. Lorsque les commerçants européens arrivent en Amérique du Nord, ils entrent dans un territoire autochtone, où les conditions sont fixées par les Autochtones, et ne réalisent leurs déplacements et leur commerce qu’avec la coopération et la bonne volonté des Premières Nations. Les peuples autochtones enseignent aux nouveaux arrivants européens les comportements à adopter dans la traite de la fourrure, en soulignant l’importance des cadeaux, de la réciprocité et des obligations familiales. Du point de vue autochtone, la traite des fourrures est donc autant une affaire de famille, de coopération et de réciprocité qu’une activité commerciale et d’échange.

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/IPFurTrade.jpg Perspectives autochtones sur la traite des fourrures
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    Peter Tomkins

    Peter Tomkins Jr., leader métis, organisateur politique et forgeron (né le 1er janvier 1899 dans la réserve Pitikwahanapiwiyin [Poundmaker], en Saskatchewan; décédé en juin 1970 à High Prairie, en Alberta). Il collabore avec Jim Brady et Malcolm Norris pour fonder en 1932 la Métis Association of Alberta (aujourd’hui, la Métis Nation of Alberta) et, en 1939, la Indian Association of Alberta. De par son travail en soins de santé et auprès des établissements métis, Peter Tomkins encourage l’amélioration des conditions de vie pour les Métis d’Alberta et de Saskatchewan. Ses talents de diplomate, de lobbyiste et de négociateur lui permettent de faire adopter en 1938 la première loi se rapportant spécifiquement aux Métis au Canada.

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    https://development.thecanadianencyclopedia.ca/images/tce_placeholder.jpg?v=e9dca980c9bdb3aa11e832e7ea94f5d9 Peter Tomkins