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Champagne, Claude

Études et formation Champagne étudie le piano et la théorie dès l'âge de 10 ans avec Orpha-F. Deveaux et, plus tard, avec Romain-Octave Pelletier. À 14 ans, il travaille le violon, son instrument de prédilection, avec Albert Chamberland.
Champagne, Claude
Le compositeur Claude Champagne en 1929 (photo d'Albert Dumas; avec la permission de Biblioth\u00e8que et Archives Canada).

Champagne, Claude

 Claude (né Joseph Arthur Adonaï) Champagne. Compositeur, pédagogue (Montréal, 27 mai 1891 - 21 décembre 1965). Diplôme (Collège de musique Dominion) 1908, Diplôme (Conservatoire national de Montréal) 1909, D.Mus. h.c. (Montréal) 1946. On sait peu de choses de la première période de la vie de Champagne, si ce n'est que son milieu familial favorise l'éclosion de ses dons musicaux. Son père, né Desparois dit Champagne et descendant d'une famille parisienne, l'encourage à participer aux divers secteurs de la vie musicale. La mère de Champagne est une Irlandaise qui, dit-on, lui enseigne des hymnes. Son grand-père, un violoneux très apprécié de la région de Repentigny, près de Montréal, exerce une influence certaine sur la formation d'une oreille qui aura retenu l'essentiel des sonorités modales du folklore canadien.

Vie

Études et formation
Champagne étudie le piano et la théorie dès l'âge de 10 ans avec Orpha-F. Deveaux et, plus tard, avec Romain-Octave Pelletier. À 14 ans, il travaille le violon, son instrument de prédilection, avec Albert Chamberland. Il obtient des diplômes d'institutions privées, le Collège de musique Dominion (théorie et piano, 1908) et le Conservatoire national de Montréal (piano, 1909) où l'enseignement, dira-t-il plus tard, laisse à désirer (lettre au docteur Grondin, directeur de la Maison des étudiants canadiens à Paris, 17 février 1928). De 1910 à 1921, il s'occupe à diverses tâches. Il enseigne le piano, le violon et d'autres instruments aux collèges de Varennes et de Longueuil; il approfondit sa connaissance des instruments (en particulier l'alto et le saxophone) grâce à sa participation à la musique des Canadian Grenadier Guards dirigée par J.-J. Gagnier; il donne des cours privés de théorie et d'harmonie; il devient pianiste-accompagnateur de chœurs comme celui du quartier de Maisonneuve et joue du violon aux entractes du théâtre National.

Compositions précoces à Paris
À l'âge de 23 ans, Champagne écrit Ballade des lutins (1914) pour les Grenadier Guards et la musique de scène pour Ils sont un peuple sans histoire (1917), « scène historique » du frère Marie-Victorin jouée au collège de Varennes puis à Montréal (1918). La rencontre d'Alfred La Liberté, par l'intermédiaire de Rodolphe Mathieu, oriente le destin de Champagne comme compositeur. Le manuscrit ébauché d' Hercule et Omphale (1918) pousse La Liberté, qui lui reconnaît des talents pour la composition, à recueillir l'argent nécessaire au séjour d'études que fait Champagne à Paris de 1921 à 1928.

Il se rend d'abord à Bruxelles, auprès du compositeur Paul Gilson, qui le convainc de chercher à Paris une ambiance plus favorable au plein épanouissement de son talent. Champagne y apprend l'essentiel de son métier, travaillant au conservatoire le contrepoint et la fugue avec André Gédalge d'abord, puis avec son successeur Charles Koechlin, la composition et l'orchestration avec Raoul Laparra, enseignements qui, joints aux conseils d'un Paul Dukas entre autres, donneront à son écriture un ton définitivement français. Il poursuit ses études de violon avec Jules Conus. À la Schola cantorum - où il rencontre Vincent d'Indy - il s'intègre à la chorale et, à l'occasion, fit répéter le trio vocal. Aux Concerts Babaïan, il mit en pratique ses dons d'accompagnateur. Bref, il poursuit de multiples activités entre ses flâneries au café Dreher où il remplit des cahiers de notes d'idées de musiques et son travail pour le bureau situé à Paris des Archives publiques du Canada.

Hercule et Omphale est exécutée à Paris par l'Orchestre symphonique des Artistes du conservatoire dirigé par Juan Manen le 31 mars 1926) et la Suite canadienne par l'orchestre des concerts Pasdeloup dirigé par Rhené-Baton au théâtre des Champs-Élysées, également à Paris, le 20 octobre 1928. Cette œuvre remporte le prix de la section cantate 1000 $) au concours Beatty des festivals du CP. Le compositeur lui-même dirige la création canadienne de cette dernière œuvre (5 mars 1933) avec le Montreal Orchestra.

Nominations
À son retour, en décembre 1928, Champagne est accompagné de Jeanne Marchal, une Liégeoise qu'il a épousée à Paris en 1922 et qui est enceinte de leur deuxième fille. À Montréal, les besoins musicaux de la communauté sont grandissants en ce qui concerne l'organisation, l'administration et surtout la pédagogie. Au seuil de la quarantaine, Champagne partage son temps entre l'enseignement, l'administration et la composition. La période 1937 est une période d'instabilité économique pendant laquelle il exécute les tâches les plus diverses. Retenons ses engagements aux nouvelles écoles de musique où des communautés religieuses de femmes offrent une formation musicale plus structurée. On compte parmi ces établissements l'École Vincent-d'Indy (Soeurs des Saints Noms de Jésus et de Marie) l'École normale de musique (la Congrégation de Notre-Dame) et l'École supérieure de musique de Lachine (Soeurs de Sainte-Anne) - et son mandat de professeur d'harmonie et de composition à l'Université McGill (1932-1941). De 1934 à 1942, Champagne travaille pour la Commission des écoles catholiques de Montréal, d'abord comme surveillant puis comme directeur de l'enseignement musical, formant le personnel enseignant des écoles primaires pour lequel il rédigea cinq solfèges.

En 1942, Champagne quitte la Commission pour devenir directeur adjoint du nouveau Conservatoire de musique du Québec à Montréal (CMM) dont il est l'un des principaux instigateurs. Il y remplit la fonction de directeur des études et s'occupe de la programmation. Champagne joue un rôle important dans la formation de plusieurs compositeurs. Une grande partie d'entre eux, étudiants au CMM ou à McGill, vont parfaire chez lui cet apprentissage que les classes officielles ne peuvent leur offrir. Parmi ceux qui travaillent sous sa direction, mentionnons Violet Archer, Jocelyne Binet, François Brassard, Maurice Dela, Marvin Duchow, Richard Eaton, Serge Garant, Rhené Jaque, Roger Matton, Pierre Mercure, François Morel, Clermont Pépin, Gilles Tremblay, Robert Turner et Jean Vallerand. L'histoire reconnaît à Champagne d'avoir été un musicien influent et respecté. Que ce soit comme éditeur en chef du dépt de publication d'œuvres canadiennes de la société BMI Canada (1949-1965), comme membre d'innombrables jurys d'examens et de concours, que ce soit encore comme ambassadeur artistique du Canada dans des conférences internationales (on se souvient de ce séjour au Brésil où, invité à prononcer une série de conférences au Conservatoire de Rio de Janeiro en 1946, il dirige aussi l'Orchestre symphonique du Brésil dans l'exécution de la Symphonie gaspésienne; il participe également à la Conférence internationale de musique folklorique à Bâle, Suisse, en 1948, où il représente le Canada), il n'est pas un domaine que cet esprit curieux n'ait exploré. Certes, ces nombreuses tâches restreignent sa production musicale. Entre la Symphonie gaspésienne (1945) et Altitude (1959) n'apparaissent que trois ou quatre œuvres d'importance.

Ce n'est pas au compositeur prolixe que l'année 1964, surnommée « l'année Claude Champagne », rend hommage, mais surtout au serviteur de la musique, soucieux de la servir dans toutes les exigences de son essor en un pays trop neuf. Un film, Bonsoir Claude Champagne, tourné par l'Office national du film, une émission de télévision (SRC), « Hommage à Claude Champagne », et l'inauguration de la salle Claude-Champagne de l'École Vincent-d'Indy font partie des manifestations de cette année 1964, la reconnaissance du milieu envers le grand musicien.

Style de composition

Son art ne peut se comprendre entièrement sans tenir compte du contexte culturel de son milieu et de son temps : un milieu québécois qui affirme son appartenance à une civilisation française en se référant à la France comme premier critère de pensée, une époque musicale dans laquelle le folklore et l'art populaire autochtone apparaissent comme les seuls facteurs susceptibles de doter le nouvel art canadien d'un accent bien de « chez nous ». La France guide l'apprentissage des musiciens (les premières années du XX<sup>e</sup> siècle sont particulièrement propices aux voyages d'études en France) grâce aux efforts déployés par les compositeurs et les érudits français dans le « rafraîchissement » de thèmes et d'harmonies qu'on juge trop usés par un retour à la modalité. Champagne s'inscrit naturellement dans ce courant. Clarté, ordonnance, discipline, tout l'art français se retrouve dans sa langue. Nul mieux que Léo-Pol Morin n'a su cerner le charme et la subtilité de cette musique : « Art poli, infiniment civilisé, aux coins arrondis, qui cherche le beau dessin, les belles formes, la précision et la concision. Nul déchet, nulle bavure, nulle hésitation n'encombrent jamais le style de ce musicien, l'un des plus instruits et des mieux équilibrés de sa génération » (Papiers de musique).

Champagne ignore la contrainte. Il définit intuitivement les impressions qu'il perçoit autour de lui. Aussi, s'il ne remet pas en question un art encore trop profondément enraciné dans le XIX<sup>e</sup> siècle, il a du moins le mérite de le conduire avec une certaine maîtrise. L'inspiration qu'il tire du folklore ne l'amène pas à se forger un idiome spécifique au sens où l'a réalisé un Bartók. Lorsqu'ils sont empruntés au folklore, ses thèmes sont utilisés tels quels. Parfois, dans la Suite canadienne par exemple, un intéressant découpage du phrasé met en relief un contrepoint travaillé avec soin et aisance.

L'instrumentation est classique et crée une transparence qui unit étroitement le médium à l'écriture. Son harmonie s'assimile naturellement au lyrisme de la mélodie et devient « chant » elle-même, au sens d'un Franck, d'un Fauré et même d'un Debussy. La Symphonie gaspésienne est un long poème qui, en 1945, atteste de l'affection de Champagne pour une sorte de mélodie, non pas prolongée à l'infini comme le fait Debussy (si on considère, par exemple, que la tonique chez Debussy est une finale très instable, que l'organisation de la gamme tronçonnée en parties symétriques, les diverses superpositions de tons et de modes amènent des chromatismes qui justifient l'effet d'une mélodie à l'infini), mais sans cesse renouvelée au sens de Schumann (système diatonique bien affirmé où l'on peut trouver entre autres les marches harmoniques, la carrure et l'alternance des structures épisodiques, l'assemblage très lâche des motifs les uns aux autres). Sur des harmonies de quintes habilement superposées, la trame de la phrase s'échappe de cadence en cadence, en des tons majeurs ou minorisants (utilisation répandue des modes anciens de ré et de la), créant de fugitives impressions sur des piliers, sortes de teneurs, qui donnent à l'ensemble une calme sérénité.

Le Quatuor à cordes, œuvre dépouillée, d'une admirable polyphonie aux dissonances hardies, est un remarquable exemple de synthèse en même temps que le présage d'une nouvelle orientation dans le domaine de l'écriture, orientation qui aurait pu nous réserver quelques surprises. Quant à cette large fresque sonore, cette dernière œuvre d'importance du compositeur qu'est Altitude, elle est une sorte d'incursion dans un monde acoustique nouveau qui, lui aussi, laisse large et prometteur l'horizon dans lequel semble devoir s'épanouir l'art parvenu à maturité de Claude Champagne. Cet art fixe pour un temps les aspirations musicales et artistiques des Canadiens d'expression française.

Autres prix et distinctions

Champagne est président honoraire du Conseil canadien des arts (plus tard Conférence canadienne des arts) et, à ce titre, membre du Conseil international de la musique de l'Unesco. Il est aussi membre honoraire de la Ligue canadienne de compositeurs à partir de 1956. La médaille du CAC lui fut attribuée en 1963. En 1974, la ville d'Outremont (Montréal) donne son nom à une avenue avoisinante de l'École Vincent-d'Indy. Bibliothèque et Archives Canada et la Bibliothèque nationale du Québec conservent la grande partie de ses documents personnels. Sa collection de partitions et de livres est déposée à la bibliothèque de musique de l'Université de Montréal. RCI lui consacre un coffret de sa collection Anthologie de la musique canadienne, paru en 1988 (4-ACM 30), incluant un documentaire sonore préparé par Andrée Desautels. Le Centre de musique canadienne lui confère son statut de compositeur agréé à titre posthume. En 1991, se déroulent plusieurs activités commémorant le 100<sup>e</sup> anniversaire de naissance de Champagne, en particulier, une exposition à la Bibliothèque et Archives du Canada. Une plaque en l'honneur de Champagne est dévoilée par la Commission des lieux et documents historiques du Canada le 18 novembre 1994.

Compositions

Orchestre
Hercule et Omphale : 1918 (Paris 1926); grand orchestre; Berandol Music Ltd (location). 2-Gouvernement du Québec EOQ-19809/4- Anthologie de la musique canadienne (Orchestre du Conservatoire de musique du Québec).

Berceuse : 1933; petit orchestre; Berandol Music Ltd (location).

Évocation : 1943; petit orchestre; manuscrit.

Symphonie gaspésienne : 1944 sous le titre Gaspésia, révisée 1945 sous son présent titre (Mtl 1944, révisée Mtl 1947); grand orchestre; BMI Canada Ltd 1956; Radio Canada International 216/RCA CCS-1010/4- Anthologie de la musique canadienne 30 (J.-M. Beaudet).

Concerto en ré mineur : 1948 (Mtl 1950); p, orchestre; Berandol Music Ltd (location); Radio Canada International 17/4- Anthologie de la musique canadienne 30 (Chotem)/Naxos 8.550171-2 (1996).

Paysanna : 1953; petit orchestre; Berandol Music Ltd 1979; Radio Canada International 90 (R. Leduc), CBC SM-214/4- Anthologie de la musique canadienne 30 (Orchestre de la SRC à Vancouver).

Chœur et orchestre
Suite canadienne : 1927; SATB, petit orchestre; Durand 1929 (voix, piano); Radio Canada International : Album canadien n<sup>o</sup> 1,RCA DM-1229/4- Anthologie de la musique canadienne 30 (Cantoria).

Images du Canada français : 1943 (Mtl 1947); SATB, grand orchestre; Berandol Music Ltd (location); Radio Canada International 152/4- Anthologie de la musique canadienne 30 (R. Leduc).

Altitude : 1959 (Toronto 1960); SATB, grand orchestre; BMI Canada Ltd 1961; Radio Canada International 179/4- Anthologie de la musique canadienne 30 (Orchestre symphonique de la SRC).

Musique de chambre
Danse villageoise, 4 versions : 1. 1929; vn, piano; Fassio 1949, Berandol Music Ltd (location); Acadia 300CB (LeBlanc), Radio Canada International 612/4- Anthologie de la musique canadienne 30 (Dubeau)/Analekta ANC 2 8710 1995/Musica Viva MVCD 1060. 2 vers 1936; quatuor cordes. 3. sans date; orchestre cordes, harpe, piano; BMI Canada Ltd 1961; Radio Canada International 6 (J.-M. Beaudet), Canadian Talent Library CTLS- 5030 (Orchestre Hart House). 4. après 1954; orchestre ; Berandol Music Ltd 1974; Dominion S-1372, Dominion CPS-21-24/Citadel CT-6011 (Feldbrill). Un arrangement pour harmonica et piano a été réalisé et enregistré par Claude Garden avec Richard Gresko au piano (Radio Canada International 443).

Habanera : 1929; vn, piano; manuscrit; CBC Expo-12 (Haendel), Radio Canada International 612/4- Anthologie de la musique canadienne 30 (Dubeau)/Carleton Sound CD-1009.

Quatuor à cordes : 1954 (Mtl 1954); Berandol Music Ltd 1974; Radio Canada International 143/4- Anthologie de la musique canadienne 30 (Quatuor à cordes de Mtl).

Suite miniature, 2 versions : 1. 1958; fl (violon), violoncelle (voix da gamba), clavecin (piano); manuscrit; 4- Anthologie de la musique canadienne 30 (Saint-Cyr). 2. intitulée Concertino grosso; 1963; quintette cordes; manuscrit.

8 œuvres de jeunesse (valses, musique de scène, etc.) pour ensemble instrumental. Diverses pièces pédagogiques non titrées pour violon.

Clavier
Prélude et Filigrane : 1918; pf; BMI Canada Ltd 1960, Patrimoine musical canadien vol. 6. Radio Canada International 397/4- Anthologie de la musique canadienne 30 (Holtzman).

Quadrilha brasileira : 1942; pf; BMI Canada Ltd 1951; Radio Canada International 252/4- Anthologie de la musique canadienne 30 (J. Dufresne)/Radio Canada International 397 (Holtzman)/CBC Records MVCD 1065 (Tryon).

Tocane pour un clown : 1962; p; manuscrit.

Prière« à la mémoire d'Henri Gagnon » : 1963; org; manuscrit; Radio Canada International 254/4- Anthologie de la musique canadienne 30 (Mérineau).

Quelques œuvres pédagogiques pour piano, dont Exercices pratiques de lecture à vue / Practical Sight Reading Exercices for Piano Students regroupés par Boris Berlin et publiés chez Gordon V. Thompson Ltd, et Petit scherzo enregistré par J. Holtzman.

Voix
Arrangements de folklore

« À Saint-Malo » : 4 vx d'hommes; Orphéon 1939.

« C'est la belle Françoise » / « Lovely Frances » (traduction par A.B. England) : 4 vx égales; Waterloo Music Co; 1960.

« Dans Paris » / « In Paris » (traduction par A.B. England) : v, piano; Frederick Harris Music Co Ltd; 1961.

« En roulant ma boule » : SATB; manuscrit.

« Gai lon là, gai le rosier » : 4 vx d'hommes; Orphéon 1939.

« Isabeau s'y promène » / « Isabel went walking » (traduction par A.B. England) : 4 vx égales; Waterloo Music Co; 1960.

« Le Nez de Martin » (traduction par A.B. England) : 2 vx égales, guitare (harpe ou piano); Waterloo Music Co; 1962.

« Marianne s'en va-t-au moulin » / « Marianne went to the Mill » (traduction par A.B. England) : v, piano : Frederick Harris Music Co Ltd; 1959.

« Noël huron » : SATB, petit orchestre; manuscrit.

« Petit Jean » (traduction par A.B. England) : v, piano : Frederick Harris Music Co Ltd; 1959.

« The Rosebush » (traduction par A.B. England de « Gai lon là, gai le rosier »): 4 vx égales; Waterloo Music Co; 1960.

« Une perdriole » : SATB; manuscrit.

« V'là l'bon vent » / « Fair Wind » (traduction par A.B. England) : 4 vx égales; Waterloo Music Co; 1960.

« Voici le temps et la saison » / « This is Time and Season » (traduction par A.B. England) : 2 vx égales, guit (harpe ou piano); Waterloo Music Co; 1962.

19 arrangements non publiés de folklore.

Autres oeuvres
« Ave Maria » : 1924 : 3 vx d'hommes; BMI Canada Ltd 1954; RCI 206/4- Anthologie de la musique canadienne 30 (Chorale Bach de Mtl).

« Easter » (traduction par A.B. England) : v, piano; Peer 1966.

« La Laurentienne » (A. Plouffe) : v, piano; Archambault 1938.

Missa brevis : 1951; 3 vx, org; BMI Canada Ltd 1954.

« Scoutisme » (A. Plouffe) : v, piano; Archambault.

« For the Christ Child », « Frost in the Air », « Thanksgiving » (textes d'A.B. England) : v, piano; Peer 1966.

6 œuvres inédites pour soliste ou chœur; 8 pièces pédagogiques dont 5 publiées chez Archambault.

Aussi 5 œuvres instrumentales mentionnées dans divers catalogues et dont les manuscrits n'ont pas été retrouvés.

Publications

Claude Champagne, Initiation pratique au solfège (Montréal 1938).

Solfège pratique (Montréal 1939).

Solfège scolaire (Montréal 1940).

Solfège pédagogique (Montréal 1948).

Solfèges manuscrits à changements de clefs : 44 leçons pour voix moyennes I (Montréal 1958).

Leçons à Radio-Collège, manuscrit.

Discographie

Veuillez consulter la liste des compositions pour obtenir les renseignements correspondants sur la discographie.

Plusieurs de ses harmonisations de chansons folkloriques ont été enregistrées sur le microsillon Folklore du Québec par l'Ensemble vocal de l'École normale de musique, placé sous sa direction à cette occasion.

Bibliographie

Inventaires
Marvin DUCHOW, « An auxiliary collection of books and scores in the library of Claude Champagne... », manuscrit 1972 (Bibliothèque Université de Montréal).

- « Claude Champagne : inventory of his manuscripts and other documents », manuscrit 1972; Bibliothèque et Archives du Canada.

- « Inventory list of the compositions of Claude Champagne », Journal de l'Association canadienne des écoles universitaires de musique, II (aut. 1972).

- « Detailed inventory of the Claude Champagne archive », manuscrit 1973; Bibliothèque et Archives du Canada.

- « A selective list of correspondents drawn from the personal documents of Claude Champagne », Journal de l'Association canadienne des écoles universitaires de musique, III (aut. 1973).

- « Melodies from André Gédalge's L'Enseignement de la musique par l'éducation méthodique de l'oreille in the undated Claude Champagne workbook : an index and thematic catalogue », manuscrit 1974; Bibliothèque et Archives du Canada.

- « Some early Champagne documents in the National Library collection » (exposé, conférence Association canadienne des écoles universitaires de musique, 3 juin 1974).

- « A summary account and partial inventory of the Claude Champagne collection », Journal de l'Association canadienne des écoles universitaires de musique, IV (aut. 1974).

- « A summary account and partial inventory of the Claude Champagne collection - section IV : recorded materials », ibid, V (print. 1975).

- « Thematic index of Claude Champagne's pedagogical materials », fichier 1977; Bibliothèque et Archives du Canada.

Maureen NEVINS, « Répertoire numérique détaillé du Fonds Claude-Champagne (1972-11) », manuscrit 1991; Bibliothèque et Archives du Canada.

Mémoires et thèses
Gilles PILOTE, « L'Enseignement du solfège dans les écoles élémentaires de la CECM : Claude Champagne et ses contributions », M.M.A. (Université McGill 1970).

Marie-Paule PROVOST, « Claude Champagne, l'un des nôtres », L.Mus. (Université de Montréal 1970).

Louise BAIL-MILOT, « L'Oeuvre et les procédés de composition chez Claude Champagne », M.Mus. (Université de Paris-Sorbonne 1972).

Anne WALSH « The Life and works of Claude Adonaï Champagne », Ph.D. (Catholic Université d'Amérique 1972).

Articles
Léo-Pol MORIN, « Le Retour de M. Claude Champagne », La Lyre, VI (janv. 1929).

« Notre portrait, Claude Champagne », ibid., VIII (août-sept. 1930).

Léo-Pol MORIN, « Claude Champagne », Papiers de musique (Montréal 1930).

- « Claude Champagne », Musique (Montréal 1955).

Andrew COLPOYS « Claude Champagne, a distinguished Canadian composer », Canadian Review of Music and Art, V (déc.-janv. 1946-1947).

François BRASSARD, « Une date pour la musique canadienne », Revue de l'Université Laval (avril 1951).

Geneviève de la TOUR FONDUE, « Claude Champagne », Interviews canadiennes (Montréal 1952).

Noël BISBROUCK, « Portrait de compositeur canadien, Claude Champagne », Journal des Jeunesses musicales du Canada (nov. 1954).

Thomas ARCHER, « Claude Champagne », Canadian Music Journal, II (hiv. 1958).

Andrée DESAUTELS, « Claude Champagne, maître d'œuvres », Journal des Jeunesses musicales du Canada (avril 1963).

Claude GINGRAS, « Claude Champagne, pionnier de la musique canadienne », La Presse (Montréal, 25 janv. 1964).

« Hommage à Claude Champagne », Journal des Jeunesses musicales du Canada (janv. 1965).

Marvin DUCHOW, « Claude Champagne », Scène musicale, 243 (sept.-oct. 1968).

« À la recherche des manuscrits de Claude Champagne », Scène musicale, 265 (mai-juin 1972).

Centre de musique canadienne, Compositeurs au Québec : Claude Champagne (Montréal 1979).

Viviane EDMOND, « Trois œuvres dites canadiennes », Les Cahiers de l'ARMuQ (Association pour l'avancement de la recherche en musique du Québec), vol. IV (nov. 1984).

Christiane PLAMONDON et Louise BAIL MILOT, « Claude Champagne et le paysage idéologique québécois de l'entre-deux-guerres », Canadian Music in the 1930s and 1940s, Beverley Cavanagh dir., CanMus Handbooks n<sup>o</sup> 2 (Kingston, Ont. 1987).

Bibliothèque et Archives du Canada, Claude Champagne (1891-1965) : compositeur, pédagogue, musicien, catalogue d'une exposition (Ottawa 1990).

Maureen NEVINS, « Claude Champagne (1891-1965). Compositeur-pédagogue-musicien », Bulletin de l'Association d'études canadiennes, XII (aut. 1990).

Jeannine BARRIAULT et Maureen NEVINS, « Hommage à Claude Champagne : le traitement de son fonds d'archives et la préparation d'une exposition », Cahiers de l'ARMuQ (Association pour l'avancement de la recherche en musique du Québec), 13 (mai 1991).

Andrée LAURIER, « Le Centenaire de Claude Champagne », Compositeur canadien, II (été 1991).

Keith MACMILLAN et John BECKWITH, rédacteurs, Contemporary Canadian Composers (Toronto 1975).

John VINTON, rédacteur, Dictionary of Contemporary Music (New York 1974).