Heins, Donald
(Francis) Donald (Donaldson) Heins. Violoniste, altiste, chef d'orchestre, organiste, compositeur, professeur (Hereford, Angl., 19 février 1878 - Toronto, 1er janvier 1949). Au Cons. de Leipzig (1892-97), il étudia l'harmonie avec Gustav Schreck, l'orchestration avec Richard Hoffmann et le violon avec Hans Sitt. Il continua de se perfectionner à Londres avec August Wilhemj, jouant comme premier violon dans des orchestres dirigés notamment par Elgar et Parry. En 1902, il s'établit à Ottawa où il demeura jusqu'en 1927. Il enseigna au Canadian Cons. of Music (établi par son beau-frère Harry Puddicombe) et fonda et dirigea l'orchestre de cette institution (1903-27) avec lequel il présenta en première à Ottawa des symphonies de Mozart, Beethoven, Dvořák, Tchaikovsky, etc. Cet orchestre devint l'OS d'Ottawa en 1910. Heins fut successivement organiste pendant 23 ans dans trois églises presbytériennes et dirigea durant 5 ans la musique de l'Artillerie royale du 43e régiment. En 1918, assisté de 14 professeurs qu'il avait formés lui-même, il instaura dans les écoles publiques d'Ottawa un programme d'enseignement du violon puis organisa et dirigea un orchestre qui se produisait environ quatre fois l'an. Après 1918, il se perfectionna auprès de Leopold Auer à New York. Établi à Toronto en 1927, il devint violon solo du TSO jusqu'en 1931 puis alto solo jusqu'en 1938. Il demeura ensuite altiste dans l'orchestre jusqu'à sa mort et fut aussi chef adj. (1931-42). Il enseigna au TCM (RCMT) de 1927 à 1948, fut altiste du Conservatory String Quartet (1929-34) et chef de l'OS du TCM (1930-34). Il assuma également la fonction d'organiste à l'église anglicane Saint Mary the Virgin. Il aurait joué son propre Concertino en ré mineur pour violon et orchestre au Chicago Musical College et se serait produit avec l'OS de Chicago mais ni document à cet effet ni les dates de ces engagements n'ont été trouvés. Il composa deux courtes opérettes pour la SRC : An Old Tortugas (1936) et Yellow Back (1939). Il a aussi à son actif plusieurs motets et diverses pièces pour instruments à cordes, ainsi qu'une Messe de sainte Ursule pour choeur de femmes et petit orchestre. On lui doit également un poème symphonique, The Awakening, exécuté à Ottawa en 1910. Son anthem « Blest Are the Pure in Heart » (McKechnie Music Co. 1913) est reproduit dans PMC (vol. IX).