Durant la Deuxième Guerre mondiale, Ron Davies a servi dans le régiment britannique de parachutistes.
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Transcription
Je me suis joint au British Parachute Regiment en août 1942. J'ai servi en Algérie, en Tunisie, en Italie, en France, en Grèce, en Inde, en Malaisie et à Singapour avant d’être libéré en novembre 1945. Le régiment de parachutistes a reçu dix honneurs de guerre entre 1943 et 1945. C’était la première fois qu’une unité recevait dix honneurs de guerre, toutes unités et armées confondues. J'ai combattu en Algérie, en Tunisie, en Sicile et en Italie. Nous avons sauté dans le sud de la France en tant que brigade d'assaut de la American 7th Army. Nous avons sauté en Grèce pour libérer le pays. Plus tard, nous avons contribué à empêcher la prise de contrôle du gouvernement grec par les communistes, ce qui a donné lieu à des combats très intenses à Athènes et à Selenica. Après la fin de la guerre en Europe, un certain nombre d'officiers et de sous-officiers de la deuxième brigade ont été envoyés à la cinquième brigade et se sont rendus en Inde, où nous avons effectué un débarquement en mer en Malaisie le jour même où les Japonais ont capitulé. Plus tard, après mon départ de Singapour, la brigade a participé à la pacification de ce qui est aujourd'hui l'Indonésie, Java puis Sumatra.
Lors de notre entraînement original en 1942, nous utilisions des bombardiers britanniques Whitley obsolètes, convertis pour permettre le saut en parachute par un trou dans le plancher, ce qui n'était pas la forme de sortie la plus facile. Mais c'était le seul avion dont ils disposaient à l'époque. Plus tard, en Afrique du Nord, nous avons utilisé des DC-3 de fabrication américaine, dont la désignation américaine était C-47. La Royal Air Force les appelait Dakota. Nous sortions par une porte, ce qui était beaucoup plus facile que par un trou dans le plancher. Sauter, c'était bien. Sauter de l'avion, c'est bien, mais c'est quand on est au sol que les problèmes commencent. Le saut est correct. Il n'y a aucun problème. Le deuxième saut est le pire de tous. Quand vous faites votre premier saut, vous ne savez pas à quoi vous attendre. Mais quand vous faites le deuxième saut, vous savez à quoi vous attendre, mais vous n'avez pas assez d'expérience pour y faire face. Je considère que c'est un honneur d'avoir servi dans le régiment de parachutistes, car c'était le meilleur groupe d'hommes que l'on puisse souhaiter rencontrer.