Project Mémoire

Stella Katherine Barter (neé Zarowny) (source primaire)

Ce témoignage fait partie de l’archive du Projet mémoire

Stella Barter (née Zarowny) a servi dans le Service féminin de l’Aviation royale canadienne en tant que dactylographe pendant la Deuxième Guerre mondiale.

Prenez note que les sources primaires du Projet Memoire abordent des temoignages personnels qui refletent les interpretations de l'orateur. Les temoignages ne refletent pas necessairement les opinions du Projet Memoire ou de Historica Canada.


Stella Barter
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Photo prise pendant sa première assignation dans les casernes de Mossbank, Saskatchewan, 1944. La couchette de Stella était la couchette inférieur, la première à gauche.
Stella Barter
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Stella est dans la 10ème à gauche au dernier rang. Son groupe était le dernier groupe de femmes a être démobilisé de la station Uplands, Ontario, en novembre 1946.
Stella Barter
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Stella et son équipe de <em>soft ball </em>ont voyagé dans différentes villes comme Moose Jaw. Cette photo a été prise en août 1944.
Stella Barter
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Stella Barter (née Zarowny) en uniforme de la RCAF. Elle a été positionnée à Toronto pour un entraînement en tant qu'employée dactylographiste.
Stella Barter
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Document confirmant le reçu de la candidature pour l'enrôlement dans la RCAF, le 4 août 1943.
Stella Barter
La transcription en français n’est pas disponible en ce moment. Veuillez consulter la transcription en anglais.

Transcription

Je voulais travailler dans un bureau comme dactylographe. Après cela, ils (le Service féminin de l’Aviation royale canadienne) m'ont envoyée à Toronto (à la station Downsview de l’ARC) pour un cours accéléré de six semaines. À l'époque, il fallait taper 50 mots à la minute, alors j'étais à Toronto pour cela. Ensuite, on était affecté à un poste quelque part. Ils voulaient savoir si je voulais aller dans l'Est, outre-mer ou dans l'Ouest. J'ai dit que je voulais aller dans l'Ouest parce que je n'avais jamais habité loin de chez moi et que je voulais rester près de chez moi (à Hafford, en Saskatchewan), alors j'ai été affectée en Saskatchewan. J'ai pu rentrer à la maison pour le premier Noël après mon départ. J'étais à l'École de bombardement et de tir no 2 (Mossbank, Saskatchewan), et c'est là que la plupart des Australiens et des Britanniques s'entraînaient au bombardement et à d'autres activités sur le lac. J'ai travaillé dans le bureau d'un sergent-major pendant un certain temps, mais comme je n'avais pas de machine à écrire, je devais tout faire à la main. J’avais commencé là comme dactylographe et j’étais censée utiliser une machine à écrire dans les autres bureaux du même bâtiment, mais quand elles étaient utilisées, je ne pouvais pas le faire, alors j'ai dû faire la plupart des choses à la main. J'ai donc retrouvé un poste de commis des postes à Mossbank. Le fait d'être entouré de gens si différents, venant d'horizons si divers… Nous avions l'habitude d'aller à la cantine, comme on l'appelait le soir, d'y passer du temps et de discuter de différentes choses et d'apprendre tellement des autres ou d'apprendre les uns des autres, plutôt, et c'était incroyable comme le temps passait vite le soir quand nous parlions de différentes choses et de nos différentes vies. Nous avions l'habitude d'avoir beaucoup de divertissements au sein même de la station et ils avaient l'habitude d'organiser des danses, des spectacles et de faire venir différents groupes de la ville, comme d'Ottawa, à Mossbank. Ça a été ma dernière station. Nous faisions donc venir différents groupes de cette ville. Toutes ces choses, vous savez, vous vous asseyez souvent et vous réfléchissez à toutes ces choses. Ensuite, j'ai eu l'occasion de suivre le cours de l'Ambulance Saint-Jean. C'était très intéressant, j'y pense souvent, je suis contente de l'avoir suivi, mais il y a tellement de choses plus récentes qu'ils font maintenant. Mais nous avons vécu de bons moments. Nous devions beaucoup étudier. Je veux dire, pour obtenir le bureau de poste, comme pour se mettre à jour. Nous avons dû apprendre beaucoup de choses sur le traitement du courrier et l'affranchissement vers différents pays, et sur la façon de faire les mandats et les envois postaux. Toutes les choses qu’un commis des postes fait, même aujourd’hui, mais aujourd’hui tout est fait par ordinateur. Mais quand tu commences, tu commences. C’était comme ça pour les postes, il y avait des rangs aussi. Il y avait trois stades. Commis des postes 3, 2 et puis 1. Et c'est la même chose pour nos grades, quand vous entrez dans l'armée, vous êtes aviatrice (classe) 2, puis vous obtenez une promotion, puis aviatrice (classe) 1, puis aviatrice en chef, et ensuite caporale, sergente, et ainsi de suite. Je suis donc allée jusqu'au grade d’aviatrice en chef.