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Péninsule de Port-au-Port

La péninsule de Port-au-Port a à peu près la forme d’un triangle, et sa côte rocheuse de 130 km de longueur ne compte aucun port. La péninsule est rattachée au sud-ouest de Terre-Neuve, à l’ouest de Stephenville. La plus ancienne communauté francophone de Terre-Neuve vit sur la péninsule de Port-au-Port (voir Francophones de Terre-Neuve-et-Labrador).

Géographie

Le relief de la péninsule de Port-au-Port est composé d’une haute terre érodée et marquée de collines au sud et de basses terres en pente du côté nord. La péninsule, autrefois densément boisée, est délimitée par la baie Port-au-Port, par le golfe du Saint-Laurent et la baie Saint-George. Elle s’étend sur 50 km entre son extrémité sud, au cap St. George, et son extrémité nord, en forme de doigt, au Long Point. Au milieu du 19e siècle, quelques colonies s’établissent ici et là sur ses côtes et, comme la péninsule fait partie de la côte française, la colonisation s’est poursuivie jusqu’en 1904.

Population et économie

La population de Port-au-Port représente des groupes ethniques et linguistiques plus variés que ce qu’on retrouve habituellement à Terre-Neuve. C’est ici qu’on trouve la plus grande proportion de villages francophones de l’île. (Voir Francophones de Terre-Neuve-et-Labrador.)

L’économie repose sur l’agriculture, la pêche, la coupe du bois et l’extraction du calcaire (1913-1964) à Aguathuna Lower Cove (de 1985 à nos jours). De 1940 à 1966, un grand nombre d’habitants de plus de 20 petites collectivités de la péninsule travaillaient à la base aérienne américaine de Stephenville. Une usine de pâtes et papiers fut ensuite le plus important employeur, de 1981 à 2005. Au large de la péninsule se trouvent des exploitations de pétrole et de gaz naturel.