Partager sur Facebook
Partager sur X
Partager par Email
Partager sur Google Classroom
Cet article provient de notre série « Toronto Feature ». Les articles provenant des séries précédentes ne sont pas mis à jour.
Ce contenu fait partie d'une série créée en collaboration avec les services au musée de la Ville de Toronto et Heritage Toronto. Nous remercions le ministère du Tourisme, de la Culture et du Sport de l'Ontario et le ministère du Patrimoine canadien pour leur financement.
« Les envahisseurs détruisent par le feu les premiers édifices parlementaires »
On ne sait jamais ce qui se trouve sous nos pieds. Le site des premiers édifices parlementaires est connu depuis longtemps des Torontois, mais ce site a été occupé par une prison, puis par une centrale thermique au gaz exploitée par Consumers Energy. À l’appui de cartes d’époque, des archéologues ont néanmoins conclu qu’un coin des fondations des édifices parlementaires pourrait ne pas avoir été endommagé. Ils avaient raison. Quelques pieds sous le goudron d’un parc de stationnement d’un lave-auto, ils ont trouvé les briques et les décombres carbonisés provenant des planchers brûlés des premières Chambres du Parlement de l’Ontario. Les Américains ont brûlé les édifices alors qu’ils occupaient la Ville de York (aujourd’hui Toronto) après l’avoir conquise lors d’une bataille en 1813.
Officiellement ouverts en 1797, les premiers édifices parlementaires de l’Ontario se dressaient sur le coin sud-est des rues Palace (aujourd’hui Front) et Berkeley. Ce sont alors les premiers édifices construits en briques dans la jeune ville de York en pleine expansion. Ils comprennent essentiellement deux petits édifices, l’un abritant l’équivalent de ce qu’on appelle aujourd’hui la Chambre des Communes, l’autre abritant le Sénat. On y trouve également un palais de justice et, avant la construction de la première église Saint-James en 1807, un lieu où cette congrégation peut offrir ses services.
Les Britanniques prennent l’incendie volontaire de leurs édifices parlementaires comme une grave insulte. Pour se venger de cet outrage et de l’incendie volontaire, également par les Américains, de la ville de Niagara durant l’hiver 1813, les Britanniques attaquent et incendient en 1814 le Capitol américain à Washington, DC.