Article

À Toronto : Sam the Record Man

Cet article provient de notre série « Toronto Feature ». Les articles provenant des séries précédentes ne sont pas mis à jour.

Ce contenu fait partie d'une série créée en collaboration avec les services au musée de la Ville de Toronto et Heritage Toronto. Nous remercions le ministère du Tourisme, de la Culture et du Sport de l'Ontario et le ministère du Patrimoine canadien pour leur financement.

Sam the Record Man, 1973
Sam Sniderman

« Ouverture de Sam the Record Man »

Né à Toronto en 1920, Sam Sniderman commence à vendre des disques en 1937 dans le magasin de son frère Sidney – Sniderman Radio Sales and Service –, sur la rue College. En 1961, il ouvre son légendaire magasin pilote sur la rue Yonge. L’enseigne va participer au caractère de la principale rue de Toronto jusqu’à la fermeture du magasin en 2007.

Sam Sniderman se forge une réputation en faisant en sorte d’avoir en magasin tous les enregistrements possibles et imaginables. Si un client demande quelque chose qu’il n’a pas encore, il se débrouille pour l’obtenir. Il embauche aussi de nombreux musiciens et amoureux de musique pour travailler dans le magasin. Dans les années 1960, l’expert en jazz et fondateur du magazine Coda, John Norris, s’occupe de la section jazz sur la rue Yonge et fait découvrir une nouvelle musique à toute une génération d’amateurs de jazz, faisant jouer des disques entiers pendant des heures pour la plus grande joie des aficionados. Il n’est pas le seul à agir de la sorte et cette approche contribue à créer une clientèle fidèle à vie.

Le succès de Sam the Record Man sur la rue Yonge permet la distribution de franchises à partir de 1969. Au début des années 1980, on compte déjà 140 Sams dans tout le Canada. Les mutations qui se mettent à secouer l’industrie de la musique n’épargnent cependant pas le magasin. Aujourd’hui, la chaîne ne survit plus qu’à travers un seul magasin, celui de Belleville, en Ontario. Le magasin de la rue Yonge ferme ses portes en 2007. Les immenses disques qui ornent le coin de rue, sur ce qui était la façade du magasin, ont été déclarés éléments patrimoniaux protégés par la Ville de Toronto.

;