Cet article provient de notre série « Toronto Feature ». Les articles provenant des séries précédentes ne sont pas mis à jour.
Ce contenu fait partie d'une série créée en collaboration avec les services au musée de la Ville de Toronto et Heritage Toronto. Nous remercions le ministère du Tourisme, de la Culture et du Sport de l'Ontario et le ministère du Patrimoine canadien pour leur financement.

« Stanley Barracks : Le dernier fort de Toronto »
Les tensions entre les États-Unis et la Grande-Bretagne demeurent vives après la guerre de 1812; ainsi, entre les problèmes causés par les rébellions de 1837 dans le Haut-Canada et le Bas-Canada et de l’état de détérioration de fort York, les Britanniques savent qu’ils ont besoin d’une fortification plus importante et plus solide à Toronto.
Le « nouveau » fort, bâti en 1840 et en 1841, est situé à environ un kilomètre à l’ouest de fort York, là où se trouve aujourd’hui Exhibition Place. Les troupes canadiennes et britanniques, sans compter la police à cheval du Nord-Ouest, s’entraînent au Nouveau Fort.
Les forces armées britanniques quittent le Canada en 1870. Sous les ordres des Canadiens, les terres réservées aux garnisons sont offertes à la ville pour qu’elle y bâtisse de nouvelles institutions publiques, telles que l’asile d’aliénés provincial (voir Centre for Addiction and Mental Health). En 1878, la foire agricole et industrielle, qui deviendrait plus tard l’Exposition nationale canadienne, prend de l’expansion autour du Nouveau Fort, sur des terres de garnison louées.
En 1893, le Nouveau Fort est rebaptisé Stanley Barracks en l’honneur du gouverneur général Frederick Stanley (lord Stanley) alors qu’il quitte sa fonction vice-royale. Stanley Barracks est utilisé comme camp d’internement pour des « étrangers ennemis » pendant la Grande Guerre (soit la Première Guerre mondiale) et à des fins militaires pendant les deux guerres mondiales. Dans l’après-guerre des années 1940, Stanley Barracks est utilisé afin de combler des besoins en logement.
En 1951, on préfère privilégier l’Exposition nationale canadienne, un projet en pleine croissance, plutôt que les intérêts des militaires; ceux-ci sont donc relocalisés dans d’autres bases. Stanley Barracks est alors démoli, exception faire du quartier des officiers qui existe toujours.