Le Bureau canadien pour l’avancement de la musique est une organisation nationale sans but lucratif qui obtient sa charte en 1919, et se donne comme objectif d’encourager et promouvoir l’intérêt pour la musique et l’éducation musicale au Canada, d’abord en instaurant et en élaborant des programmes d’harmonies dans les écoles secondaires et des cours de piano dans les écoles élémentaires. Le travail du Bureau est financé par les cotisations de ses membres, particuliers, groupes et compagnies qui élisent un conseil d’administration bénévole. Le Bureau est créé en 1962 et est enregistré comme organisme de bienfaisance en 1979. Le siège social, situé à Toronto, est géré par un directeur administratif.
Historique
En 1919, le Bureau naît de la campagne « Musique au foyer » lancée par la Canadian Piano and Organ Manufacturers' Association, puis animée et dirigée par John A. Fullerton qui devient le premier directeur administratif du Bureau. John A. Fullerton est succédé, en 1921, par le capitaine J.S. Atkinson. De 1920 jusqu’à ce que cesse la fabrication de pianos dans les années 1980, l’association aide financièrement le Bureau en touchant une redevance sur chaque piano fabriqué au Canada.
Après la Première Guerre mondiale
La longue association du Bureau avec l’Exposition canadienne nationale (CNE) commence en 1921, par l’organisation de la première des journées de la musique. Le Bureau agit ensuite comme département de musique de la CNE, organisant les concours et récitals annuels. En 1954, quand son siège social déménage sur les terrains de l’exposition, le Bureau ajoute à son programme l’administration, en collaboration avec la Canadian Bandmasters’ Association (maintenant l’Association canadienne des harmonies), des concours d’harmonies.
Dans les années 1920, le Bureau inaugure des concours de composition, des semaines de musique et des festivals de musique locaux. En 1922, à Toronto, il tient à l’intention des professeurs la première session de ses cours de formation des maîtres dans les techniques de groupe ou classes collectives de piano. Cet enseignement devient son activité principale et permanente. D’ailleurs, à partir de 1926, les cours de piano constituent une activité parascolaire dans les écoles publiques. À l’origine, les cours de formation des maîtres offraient un programme de base de deux ans, incluant des rudiments théoriques. Par la suite, leur durée a été portée à trois ans, selon un programme conçu par le Bureau.
Après la Deuxième Guerre mondiale
Des cours de violon débutent après la Deuxième Guerre mondiale. Ces cours sont ensuite pris en charge par les différentes commissions scolaires. À cette époque, les cours de piano, comme activité parascolaire, étaient de plus en plus en vogue et des cours pour adultes ont été constitués en collaboration avec le département d’éducation permanente de l’Université de Toronto. Des cours de formation pour professeurs de piano sont dispensés partout au Canada et supervisés par les gens compétents des grandes villes où ils se déroulent. En 1990, plus de 4 000 étudiants suivent ces cours de piano, surtout dans des villes de l’Ontario, mais aussi au Québec. Le Bureau continue d’offrir information et matériel dans des villes de l’ouest du Canada et dans les Maritimes.
Comme membre de la Fédération des festivals de musique canadiens, le Bureau a participé à la fondation du Festival national de musique CIBC en 1972.
Après le décès d’Atkinson, Richard Edmunds exerce la fonction de directeur administratif de 1953 à 1968 et Clifford Hunt, de 1968 à 1993. Clifford Hunt poursuit aussi son travail comme directeur du département de musique de la CNE, ce qui a perpétué et cristallisé l’étroite collaboration entre le département et le Bureau.
Après la retraite de Clifford Hunt en 1993, le conseil d’administration assure la direction du Bureau. En 2011, le Bureau ferme ses installations à la CNE et occupe des bureaux temporaires à Knowlton au Québec et à Rodney en Ontario avant d’établir un bureau permanent dans le quartier Don Mills à Toronto.