James Evans, ministre méthodiste et linguiste (né le 18 janvier 1801 à Kingston-upon-Hull, en Angleterre; décédé le 23 novembre 1846 à Kelby, en Angleterre). Ordonné en 1833, James Evans a servi dans diverses missions chrétiennes au Haut-Canada. Alors qu’il travaillait à Norway House, au Manitoba, il a traduit des hymnes chrétiens et imprimé un livret en syllabique cri. (Voir aussi Langue crie.)
Travail auprès des peuples autochtones
En servant dans diverses missions chrétiennes du Haut-Canada, James Evans apprend la langue ojibwée et commence à traduire et à imprimer divers textes. En 1840, il est nommé surintendant de la mission britannique Wesleyan dans les territoires de la Compagnie de la Baie d’Hudson (CBH) et se poste à Norway House, au Manitoba. Il est accompagné à Norway House par deux missionnaires et linguistes ojibwés, Peter Jacobs et Henry Bird Steinhauer. C’est là que James Evans et d’autres établissent une mission à Rossville.
Historiquement, James Evans est crédité pour le système d’écriture cri (connu aussi sous le nom de syllabaire cri). Bien qu’il ait produit un nombre considérable de documents imprimés en syllabaire, y compris des hymnes et des sections du Nouveau Testament, de nombreux peuples cris contestent cette histoire. Les histoires orales disent en effet que c’est Mistanâkôwêw (également connu sous le nom de Calling Badger) de Stanley Mission, Saskatchewan, qui a livré le système d’écriture aux Cris. (Voir aussi Langue crie et Langues autochtones au Canada.)
Fin de vie
La vie et le travail de James Evans sont abrégés par sa mauvaise santé, par l’intensification du conflit avec la CBH et par le tir accidentel sur un homme en 1844. En 1845, le gouverneur de la CBH, George Simpson, demande le retrait d’Evans. La Wesleyan Society invite donc James Evans à Londres pour discuter de cette demande, ainsi que des accusations d’inconduite sexuelle avec de jeunes filles autochtones. James Evans décède d’une crise cardiaque peu de temps après.