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Anhalt, István

Parmi ses œuvres principales, citons la Symphonie no 1 (1958), la Symphony of Modules, pour orchestre et bande sonore (1967), Foci (1969) et La Tourangelle (1975), un drame musical inspiré de la vie de MARIE DE L'INCARNATION, une ursuline qui a vécu au XVIIe siècle.
Anhalt, Istv\u00e1n
(avec la permission de Istv\u00e1n Anhalt).

Anhalt, István

István Anhalt, compositeur, éducateur (Budapest, Hongrie, 12 avril 1919 - Kingston, Ont, 24 février 2012). István Anhalt, l'un des compositeurs les plus originaux du Canada, dont l'œuvre est fortement influencée par son étude de la psychologie du discours, Istvàn Anhalt combine les instruments traditionnels, la musique électronique et la voix humaine dans les textures et les sonorités d'un langage musical très complexe. Il s'établit à Montréal en 1949 et se joint au département de théorie musicale de McGill, dont il fonde le studio de musique électronique, qu'il dirige de 1964 à 1971. Il est ensuite directeur du département de musique de l'Université Queen's, à Kingston, où il devient professeur émérite en 1984.

Parmi ses œuvres principales, citons la Symphonie no 1 (1958), la Symphony of Modules, pour orchestre et bande sonore (1967), Foci (1969) et La Tourangelle (1975), un drame musical inspiré de la vie de MARIE DE L'INCARNATION, une ursuline qui a vécu au XVIIe siècle. Ses œuvres pour orchestre Sparkskraps(1988) et Doors-Shadows (Glenn Gould in Memory) (1992) ont été interprétées souvent. István Anhalt continue par la suite de composer. Il écrit le pluridrame Traces (Tikkan) en 1995 et Millennial Mall, un drame vocal faisant appel à l'imaginaire, en 1999. Il est aussi réputé pour ses écrits, notamment les volumes Alternative Voices (1984), Oppenheimer (1990) et A Weave of Life Lines (1992). En 2004, ses œuvres sont publiées dans le cadre de la série de CD Canadian Composers Portraits (CMCCD 10204). En 2003, il est fait Officier de l'ORDRE DU CANADA et devient, en 2007, Membre de la SOCIÉTÉ ROYALE DU CANADA. Son œuvre symphonique The Tents of Abraham lui vaut le prix JUNO de la meilleure composition classique en 2005. Des extraits de sa volumineuse correspondance avec le compositeur américain George Rochberg sont publiés en 2007 par Alan Gillmor (Wilfrid Laurier University Press).