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Plamondon, Antoine

Grand polémiste, Plamondon écrit fréquemment dans les journaux pour faire valoir ses idées sur la peinture et attaquer ses rivaux. En 1851, un an après avoir gagné un premier prix à l'Exposition de Québec avec sa Chasse aux tourtes, il déménage son studio à Neuville, à 30 km en amont de Québec.
La Chasse aux Tortes
Huile sur toile réalisée par Antoine Plamondon, en 1853 (avec la permission du Musée des beaux-arts de l'Ontario/don du Fonds du Mémorial Albert H. Robson).
Portrait d
Antoine Plamondon, vers 1826, huile sur toile (avec la permission du Musée des beaux-arts du Canada).

Plamondon, Antoine

Antoine Plamondon, peintre (L'Ancienne-Lorette, Qc, 29 févr. 1804 -- Neuville, Qc, 4 sept. 1895). Après 6 ans d'apprentissage auprès de Joseph Légaré, Plamondon part pour l'Europe en 1826. À Paris, il est l'élève de J.B. Paulin Guérin, peintre officiel du roi Charles X. De retour au Québec en 1830, il se spécialise dans les portraits de bourgeois et dans les copies d'oeuvres religieuses. En 1838, la Société littéraire et historique de Québec lui décerne une médaille pour son portrait Zacharie Vincent, le dernier des Hurons, que lord Durham lui achète. L'année suivante, il expose dans la Chambre d'assemblée ses fameuses peintures pour les stations du chemin de croix, peintures destinées à l'église Notre-Dame de Montréal. En 1841, il peint trois remarquables portraits de religieuses, parmi lesquels Soeur Saint-Alphonse. Il enseigne le dessin dans de nombreuses maisons d'enseignement et compte Théophile Hamel parmi ses disciples.

Grand polémiste, Plamondon écrit fréquemment dans les journaux pour faire valoir ses idées sur la peinture et attaquer ses rivaux. En 1851, un an après avoir gagné un premier prix à l'Exposition de Québec avec sa Chasse aux tourtes, il déménage son studio à Neuville, à 30 km en amont de Québec. Il continue à y peindre jusque dans les années 1880 et il y produit une série de peintures religieuses de qualité inégale et des portraits réalisés à partir de photographies. En 1880, on couronne sa longue carrière en le nommant vice-président fondateur de l'Académie royale des arts du Canada.

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