Au XIXe siècle, on « dravait » les billots en l'aval sur la rivière Shelburne. Plus tard, des barrages temporaires ont été érigés sur certains lacs pour « conserver » l'eau jusqu'à la « drave » du printemps. Le canotage sur la rivière a été popularisé pour la première fois en 1908 dans l'ouvrage intitulé The Tent Dwellers (Ceux qui habitent sous la tente), d'Albert Bigelow Paine. Dans ce récit humoristique, Paine décrit une excursion de pêche d'un mois qu'il a faite en compagnie d'un ami et de deux guides mi'kmaq. Aujourd'hui, des canoteurs viennent encore dans la région pour parcourir la route qu'il a décrite.
Le pagayeur d'aujourd'hui y découvrira une rivière sauvage très peu différente de ce qu'elle était quand les Mi'kmaq utilisaient comme voie de transport il y a de cela plusieurs siècles. Depuis 1997, elle est désignée comme faisant partie du RÉSEAU DES RIVIÈRES DU PATRIMOINE CANADIEN.