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Sorel-Tracy

Sorel-Tracy, au Québec, constituée en tant que ville en 2000, population de 35 165 habitants (recensement de 2021), de 34 755 habitants (recensement de 2016). Sorel-Tracy est située sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent, à l’embouchure de la rivière Richelieu, à environ 80 km au nord-est de Montréal. Sorel-Tracy est le résultat d’une fusion volontaire des municipalités de Sorel (fondée en 1642) et de Tracy (constituée en 1954) en 2000. La ville de Sorel-Tracy est reconnue pour son port industriel et son industrie métallurgique.


Histoire de Sorel

Sorel est la quatrième ville la plus ancienne de la province de Québec. Pierre de Saurel, un capitaine du régiment de Carignan-Salière, donne son nom à la seigneurie concédée en 1672. En 1781, sir Frederick Haldimand, le gouverneur de Québec, fait construire un manoir sur la rivière Richelieu, qui sert plus tard de résidence d’été pour les gouverneurs généraux du Canada. Il fait des plans pour construire un village qu’il espère peupler de loyalistes. Cependant, peu de colons viennent s’installer dans la région. À partir de 1787, le village est appelé William Henry, en l’honneur du fils de George III. Il est renommé Sorel en 1860, avec une orthographe un peu différente de celui de la seigneurie. En 1784, la première mission anglicane vient s’y installer.

Au milieu du 19e siècle, le village en pleine croissance est un terminal pour le transport fluvial en provenance du lac Champlain, et il profite du commerce entre Montréal et la ville de Québec. L’industrie du bois et les chantiers navals prospèrent également, ce qui permet à Sorel d’obtenir son statut de municipalité en 1889. Durant la Deuxième Guerre mondiale, la municipalité est un centre d’industrie de guerre, et plus 20 000 travailleurs y sont employés. Les industries de construction navale et de machinerie lourde sont les principales activités. On y trouve également des usines textiles, et des industries de vêtements, de plastique, de béton, et de fabrications légères. Sorel demeure un port maritime actif à longueur d’année ainsi que le centre commercial agricole de la vallée du Richelieu.

Histoire de Tracy

Le nom de paroisse municipale de Saint-Joseph-de-Sorel est l’ancien nom de Tracy, nom qui est adopté en 1954 lorsque l’endroit est constitué en tant que village. Ce nom est adopté en l’honneur d’Alexandre de Prouville, marquis de Tracy, le gouverneur militaire de la Nouvelle-France qui est couronné de succès (1663-1667), et qui construit un fort près du site actuel. La région de Tracy fait partie d’une seigneurie qui est concédée à Pierre de Saurel en 1672, bien que quelques petits établissements européens s’y trouvent avant cette date. Suite à la guerre de Sécession, certains loyalistes de l’Empire-Uni viennent s’installer à Tracy.

À la fin du 19e siècle, l’industrialisation croissante, notamment la construction navale, s’accompagne d’une croissance de la population. Une brève, mais grave récession économique survient à la suite de la Deuxième Guerre mondiale, pour laquelle les industries de Tracy ont produit de larges quantités de matériel militaire. Toutefois, dans les années 1950, l’essor de la construction et l’urbanisation croissante font grossir la population. Les industries du fer, de l’acier, et du titane sont les principales formes d’activités économiques et les plus importants employeurs de la ville. Le développement de la ville de Tracy est étroitement lié à l’économie de la construction navale de Sorel, qui se trouve à proximité.

En 1961, une découverte archéologique majeure produit des pièces de poteries, d’outils, et d’armes iroquoiens datant d’avant la colonisation européenne.