Jusqu’aux temps modernes, l’umiak (signifiant « embarcation en peau ouverte » en inuktitut) était le principal moyen de transport en été chez les Inuits des côtes. Il pouvait transporter une famille et ses biens vers les zones de chasse saisonnière et dans les expéditions de chasse à la baleine.
Historique
L’umiak date de l’époque de Thulé (1 000 ans apr. J.-C.) dans le centre de l’Arctique et a fait son apparition au Groenland, dans l’île de Baffin, au Labrador, dans le delta du Mackenzie, en Alaska et en Sibérie orientale.
Fabrication et utilisation
Longue de 6 à 10 m et large de plus de 1,5 m au centre, l’embarcation peut contenir plus de 20 personnes. L’armature est construite avec du bois de grève ou des os de baleine, et le tout est assemblé par des lanières de cuir attachées à des chevilles de bois de cerf, de bois ou d’ivoire. Des peaux de phoque barbu, cousues de façon à ce que les coutures soient étanches, sont alors tendues autour de la charpente et laissées à sécher pour qu’elles y adhèrent bien.
Parfois, plus d’une famille partage la propriété des embarcations et les utilise pour transporter de lourdes charges de passagers et d’équipement durant la migration saisonnière et la chasse à la baleine.
Utilisation moderne
Les umiaks sont rarement utilisés de nos jours. On les a remplacés par des embarcations motorisées dont la forme et la conception rappellent l’umiak traditionnel.