Boardman, Andrea Gail
Andrea Gail Boardman, danseuse (Levittown, Penn., 11 avril 1960). Elle commence ses études de danse au New Jersey, puis entre à la National Academy of Dance de Champaign (Ill.) où elle reçoit un premier prix des National Merit Scholarship Awards. En 1977, elle danse avec le National Ballet of Illinois et, en 1978, elle entre au Ballet Repertory, la deuxième compagnie de l'American Ballet Theater, et travaille avec Richard Englund, Jeremy Blanton et Gretchen Warren. Elle arrive aux Grands Ballets Canadiens (GBC) en 1980, où elle est reconnue pour l'agilité de sa présence, sa vivacité et sa technique brillante. Elle y restera 20 ans.
A. Boardman est promue danseuse principale en 1985. Elle danse dans plus de 75 ballets du répertoire de la compagnie et se distingue dans les grands rôles classiques d'oeuvres comme Giselle, Casse-Noisette (où elle tient le rôle de la fée Dragée), Raymonda, Coppélia, La Sylphide et La Fille mal gardée. Son immense talent lui permet d'interpréter les oeuvres de George Balanchine, Jirí Kilìan, Hans Van Manen, José Limón, Ohad Naharin, Mark Morris et Édouard Lock, parmi plusieurs autres.
Grâce à sa sensibilité émotionnelle innée, elle inspire les chorégraphes. Pendant son séjour comme chorégraphe résident aux GBC, James Kudelka crée plusieurs oeuvres contemporaines spécialement pour elle, en particulier Le Sacre du printemps et Désir, où sa compétence technique, sa musicalité, sa sensualité et son énergie irrésistible s'épanouissent. Son sens artistique fait d'elle l'une des danseuses les plus recherchées pour interpréter les oeuvres du chorégraphe espagnol Nacho Duato. En effet, son sens du rythme, sa finesse et son charisme en font une interprète idéale. Ses rôles dans Jardí Tancat, Na Floresta, Rassemblement et Cor Perdut comptent parmi ses meilleures interprétations.
En 2000, Boardman quitte Les Grands Ballets Canadiens de Montréal. L'année suivante, sa carrière prend un nouveau tournant, dans une tout autre ambiance, lorsque la compagnie d'Édouard Lock, La La La Human Steps, l'engage. D'un point de vue physique, Édouard Lock aime voir jusqu'où ses danseurs peuvent pousser un pas ou un simple geste. A. Boardman, une danseuse passionnée qui aime évoluer au-delà de l'impossible et qui se donne totalement à la compagnie et à son travail, répond parfaitement à ses exigences.
Elle participe régulièrement à des événements bénéfice internationaux renommés comme le Gala des Étoiles ou D'Amour et de Danse/Dancers for Life, entre autres.
Andréa Boardman apparaît aussi dans un certain nombre de téléfilms, dont Roméo et Juliette (Rhombus Media, 1990), Na floresta (Radio-Canada, 1992) et Salute to Dancers for Life (CBC, 1994).