Article

Commission géologique du Canada

La Commission géologique du Canada (CGC) est le service national d’information et de recherche géoscientifique du Canada. Elle réalise des études et des rapports sur la géologie du Canada, les risques naturels géologiques et la mise en valeur desressources naturelles. Créée en 1842 à l’origine pour promouvoir l’industrie minière, la Commission géologique est une des plus anciennes organisations scientifiques du pays. Au cours de son histoire, elle a réalisé plusieurs des cartes les plus complètes et détaillées du territoire canadien, et elle a publié plusieurs rapports importants sur son écologie et son histoire naturelle.
William Edmond Logan
William Edmond Logan, fondateur et premier directeur de la Commission géologique du Canada, vers 1860-1870.

Les débuts

En 1841, le gouvernement de la province du Canada (correspondant au sud de l’Ontario et du Québec actuels) alloue un budget de 1 500 £ pour réaliser une étude géologique de la province. Il s’agit d’une des premières études géologiques à financement gouvernemental au monde, après celles réalisées en France, aux États-Unis, en Irlande, en Écosse et en Angleterre entre 1823 et 1835.

Le gouvernement est en partie motivé par des pétitions de la communauté scientifique

canadienne, en pleine croissance et regroupée dans la York Literary and Philosophical Society et la Natural History Society of Montreal. Mais le but premier reste de promouvoir le commerce et l’établissement de population blanche sur le territoire en dressant l’inventaire des ressources qui présentent un fort potentiel commercial, comme les gisements d’or, de charbon ou de fer. Comme l’a écrit l’historien Morris Zaslow, « les géologues ne sont pas employés par les gouvernements d’abord dans le but de contribuer à l’accroissement des connaissances théoriques en géologie; les études géologiques, au Canada comme ailleurs, ont été réalisées avec l’objectif de faire avancer l’économie minière de la province ».

Cette observation vaut aussi pour les études géologiques réalisées ailleurs dans le monde, mais la signification historique des études géologiques canadiennes est particulière dans la mesure où elles s’inscrivent dans un autre projet, plus vaste : promouvoir la colonisation du territoire par une population de sujets blancs loyaux à la Couronne britannique. Cette motivation est manifeste dans la rhétorique d’un homme politique comme Austin Cuvilliers, président du conseil législatif, qui affirme en juin 1841 que l’objectif central du gouvernement est « l’adoption de mesures pour développer les ressources de la province » et que « le peuplement rapide du pays [sera] profondément affecté par cette question. » Dans ce contexte, l’étude géologique peut être considérée comme une mesure d’édification nationale proactive parmi beaucoup d’autres qui sont entreprises par l’administration coloniale au milieu du 19e siècle.

Toutefois, malgré le mandat colonial de la Commission, il n’est pas moins vrai que la plupart des géologues qui y ont travaillé s’intéressaient avant tout à l’histoire naturelle. Beaucoup ont écrit sur des sujets autres que la géologie, comme la géographie, la botanique, la zoologie et même l’anthropologie. Par exemple, George Mercer Dawson, un des premiers topographes des Rocheuses canadiennes, a écrit des rapports ethnographiques sur les peuples haïda et cri, tandis qu’il réalisait une étude géologique de la côte ouest pour y relever les gisements de charbon et préparer le prolongement du chemin de fer du Canadien Pacifique. En ce sens, la Commission a un laissé un héritage complexe, ayant contribué simultanément à l’enrichissement des sciences naturelles et sociales et à la colonisation des terres des peuples autochtones et à l’exploitation des ressources écologiques.

Fondation : 1842

Le fondateur et premier directeur de la Commission géologique du Canada, le géologique William Edmond Logan, natif de Montréal, est nommé en avril 1842 et installe les bureaux de la Commission à Montréal le printemps suivant. Il entreprend le travail de terrain la même année, se rendant à Pictou, en Nouvelle-Écosse, en Gaspésie, au Québec, de même que sur les rives nord des lacs Huron et Supérieur. Son adjoint, Alexander Murray, travaille entre les lacs Érié et Huron, en Ontario.

Le progrès industriel rapide que l’Angleterre a connu depuis le 18e siècle est en grande partie attribuable aux mines de charbon, et une des priorités de la Commission est la recherche de ce combustible. Les deux premières saisons de travail de terrain ne révèlent aucun gisement de charbon dans ce qui constitue alors le Canada, mais elles établissent des fondations scientifiques pour les explorations subséquentes. Le mandat de la Commission est renouvelé en mars 1845.

Son statut étant plus stable, la Commission engage du nouveau personnel, dont le chimiste Thomas Sterry Hunt et le paléontologue Elkanah Billings. À la fin des années 1850, la Commission réalise des études topographiques, dresse des cartes, produit des rapports et maintient un musée destiné au grand public.

En 1863, la Commission publie le premier rapport complet sur la géologie canadienne. Cet ouvrage de 983 pages, avec ses cartes coloriées à la main (voir Cartographie), regroupe toutes les connaissances alors disponibles sur la géologie du Canada.

Exposition universelle de Paris : 1855

William Logan rassemble la première grande collection d’échantillons de minerais canadiens pour l’exposition du Palais de Cristal de 1851 à Londres, en Angleterre, et l’Exposition universelle de 1855 à Paris, en France. La collection de la Commission suscite beaucoup d’intérêt international à l’égard des minéraux canadiens et vaut à William Logan plusieurs prix d’organisations gouvernementales et scientifiques d’Europe de l’Ouest.

Au plan historique, l’élément le plus remarquable de l’exposition canadienne à Paris est sans doute un échantillon d’asphalte (un mélange de bitume et de gravier) fourni par l’International Mining and Manufacturing Company, basée dans le canton d’Enniskillen, dans le sud de l’Ontario, la première compagnie de pétrole établie en Amérique du Nord. Les frères Henry et Charles Nelson Tripp ont eu l’idée de créer leur entreprise après avoir lu les rapports de Thomas Hunt sur des gisements de pétrole et de bitume dans le canton, en 1850. Suite à l’exposition de 1855, les Tripp sont engagés pour travailler au pavage des rues de Paris. La compagnie fait faillite avant de pouvoir fournir l’asphalte demandé, mais le contrat n’en démontre pas moins le rôle essentiel de la Commission pour promouvoir la toute jeune industrie canadienne du pétrole.

Chemin de fer du Canadien Pacifique

Avec la création de la Confédération canadienne, en 1867, d’immenses territoires inexplorés, à l’ouest et au nord, viennent s’ajouter au théâtre des opérations de la Commission. Peu après, Ottawa s’empresse de revendiquer les territoires de l’Ouest, ajoutant à la Confédération les provinces du Manitoba en 1870 et de Colombie-Britannique en 1871, ce qui agrandit encore le domaine de la Commission.

Une équipe de la Commission géologique du Canada
Une équipe de la Commission géologique du Canada au travail près de la rivière Canoe, en Colombie-Britannique, le 14 octobre 1871. Le géologue Alfred Selwyn est au centre, John Hammond est à sa droite et Benjamin Baltzly à sa gauche.

Quand Ottawa commence à planifier la construction du chemin de fer du Canadien Pacifique, qui doit s’étendre du lac Nipissing, en Ontario, jusqu’à la côte de la Colombie-Britannique, la Commission reçoit le mandat d’explorer les territoires de l’Ouest et d’établir le trajet du chemin de fer. La tâche est confiée d’abord à Alfred Selwyn, un géologue originaire d’Angleterre qui a travaillé comme directeur de la Commission géologique de Victoria, en Australie, et a succédé à William Logan en tant que directeur de la CGC en 1869.

Alfred Selwyn explore l’intérieur de la Colombie-Britannique, le plus souvent en canot et à dos de cheval, en 1871 et 1875. À la suite des expéditions de George Mercer Dawson, les cartes de la Colombie-Britannique, du Yukon et de l’Alberta réalisées par la Commission sont de plus en plus détaillées. George Dawson devient directeur à son tour de 1895 à 1901.

Le travail d’établissement du trajet du CP est aussi dirigé par Robert Bell. Celui-ci s’est joint à la Commission géologique en décembre 1856 et y demeurera jusqu’en 1908, après avoir cartographié les côtes du détroit d’Hudson et de la baie d’Hudson, réalisé des rapports sur l’écologie de la région du Saguenay et assuré la direction par intérim.

Son travail étant de plus en plus apprécié sur la Colline parlementaire, la Commission obtient en 1877 un statut permanent et une promesse de financement continuel. Quatre ans plus tard, ses bureaux sont déplacés de Montréal à Ottawa.

Découvertes historiques : fin des années 1800

Au cours des années suivantes, tandis que la colonisation se poursuit et qu’Ottawa consolide son contrôle sur les régions, les géologues de la commission font d’autres découvertes historiques qui ont un impact durable sur l’économie des régions du Canada. Dans les années 1880, J. B. Tyrrell découvre des fossiles de dinosaures et des gisements de charbon en Alberta et cartographie la zone inexplorée de la toundra au nord-ouest de la baie d’Hudson. À partir de 1892, les travaux d’A. P. Low dans la région centrale du Labrador et de la péninsule d’Ungava révèlent les vastes ressources de fer qui y seront exploitées plus tard, au 20e siècle. Ses études de la région seront utilisées ultérieurement pour régler le conflit frontalier du Labrador.En 1903-1904, A. P. Low dirige l’expédition du gouvernement dans les eaux nordiques à bord du Neptune, dans un voyage qui constitue le premier exercice d’autorité clair du Canada sur l’archipel Arctique.

Début des années 1900

Au début du 20e siècle, les activités de la Commission ralentissent car les budgets sont coupés et le personnel est engagé par l’industrie ou quitte le pays pour combattre dans la Première Guerre mondiale. Les études qui se poursuivent sont fortement centrées sur l’intérêt économique, qui devient encore plus pressant lorsque le Canada entre dans la crise des années 1930. La situation connaît un revirement marqué en 1935, grâce à un immense projet de travaux publics d’un an destiné à créer de l’emploi et stimuler l’économie. La Commission reçoit un million de dollars pour une saison de travaux de terrain, soit dix fois la somme initialement prévue. Malgré des difficultés logistiques, le financement supplémentaire se révèle extrêmement bénéfique pour l’organisation. Les zones cartographiées sont multipliées par dix, de nouvelles données précieuses sont obtenues, et pour la première fois la Commission a la possibilité d’utiliser sérieusement des avions.

Deuxième Guerre mondiale

La Deuxième Guerre mondiale entraîne de nouvelles priorités, et en particulier la quête de sources domestiques de métaux et de minéraux stratégiques. Une des conséquences les plus directes et importantes de la guerre est l’émergence des mines d’uranium. En 1930, un prospecteur nommé Gilbert LaBine a trouvé des gisements d’uranium le long des côtes du Grand lac de l’Ours, en grande partie grâce à des rapports publiés par la Commission 30 ans auparavant.

Les activités sur le site, aujourd’hui la ville de Port Radium, s’accroissent considérablement pendant la guerre, afin de répondre à la demande croissante d’uranium pour le projet Manhattan, aux États-Unis (un programme de recherche visant à créer des armes nucléaires durant la Deuxième Guerre mondiale). Ces activités minières se révèleront désastreuses pour la santé des travailleurs blancs et dénés, dont beaucoup contracteront plus tard un cancer du poumon à cause de l’exposition à la radioactivité. (Plus de 50 ans plus tard, en 1998, les Dénés enverront une délégation au Japon afin de présenter leurs excuses pour le rôle indirect joué par leur communauté dans les bombardements d’Hiroshima et Nagasaki.)

Années d’après-guerre

Après la guerre, les investissements de plus en plus importants des provinces en énergie nucléaire poussent la Commission à explorer le Bouclier canadien à la recherche de gisements d’uranium, un projet qui a pour résultat une cartographie sans précédent du Bouclier.

En 1947, une découverte historique de pétrole à Leduc, en Alberta, marque le début du boom pétrolier du Canada et entraîne une demande d’informations géologiques sans précédent dans la région.

Les années 1950 et 1960 sont une époque de développement technologique rapide au Canada, et la Commission bénéficie fortement durant ces années des investissements grandissants d’Ottawa dans la recherche et le développement scientifiques. Sous les mandats de G. Hanson et J. M. Harrison, directeurs respectivement de 1953 à 1956 et de 1956 à 1964, le travail de terrain de la Commission devient plus ambitieux et réunit des équipes de scientifiques issus de nombreuses spécialisations géoscientifiques.

La photographie aérienne s’améliore considérablement durant cette période, la Commission utilisant de plus en plus l’hélicoptère. Une étude réalisée par le géologue en chef C. S. Lord révèle qu’en six ans, de 1952 à 1958, la Commission a cartographié à l’échelle de reconnaissance près de la moitié de ce qui avait été fait durant les 110 années précédentes, en grande partie grâce à l’utilisation de l’hélicoptère.

À partir de 1947, la Commission commence aussi à utiliser intensivement la technologie de levé aéromagnétique. Cette technique consiste à installer un magnétomètre sur un aéronef, la plupart du temps un hélicoptère, afin d’identifier la composition minérale de la couche supérieure de la croûte terrestre. Elle permet de détecter des gisements de minerai de fer et d’uranium, et servira aussi plus tard à trouver des gisements d’hydrocarbures.

Durant cette période, la Commission organise également des opérations de reconnaissance aéroportées et multidisciplinaires dans le Grand Nord. La plus ambitieuse est l’« opération Franklin » de 1955, dirigée par Y. O. Fortier, futur directeur de la Commission. Dans une seule saison de travail de terrain, l’expédition de 28 personnes étudie des lieux stratégiques et cartographie près de 260 000 km2 de l’Extrême Arctique. Ce travail amène l’industrie à s’intéresser à l’exploration du gaz et du pétrole nordiques.

Années 1960 et 1970

En 1966, la Commission est intégrée au nouveau ministère de l’Énergie, des Mines et des Ressources, dont le mandat inclut la planification énergétique nationale et qui a besoin d’estimations quantitatives des réserves de pétrole, de gaz, de charbon et d’uranium du Canada. Afin de fournir ces informations, la Commission développe de nouvelles méthodes d’évaluation des ressources qui sont aujourd’hui reconnues et utilisées internationalement. En collaboration avec d’autres organismes, la Commission fournit aussi des estimations des réserves nationales de nickel, de cuivre, de zinc, de plomb, de molybdène et de minerai de fer.

Dans les années 1970, les recherches de la Commission se concentrent sur l’environnement et l’aménagement du territoire. Un important programme évalue les impacts environnementaux de développements à grande échelle comme le projet du pipeline de la vallée du Mackenzie. Dans cadre du débat international sur la propriété des ressources océaniques, le Canada commande des données géoscientifiques à la Commission afin de soutenir sa revendication d’une « zone économique » extracôtière. L’élargissement des frontières extracôtières du Canada à 371 km (200 milles nautiques) de la côte (ou au-delà, jusqu’à la limite de la plaque continentale) agrandit de près de 40 % l’aire d’activité de la Commission, déjà immense avec ses 10 millions de km2, et entraîne un accroissement de ses capacités de recherche extracôtières.

Années 1980

Dans les années 1980, répondant au souci grandissant de sécuriser les approvisionnements énergétiques, et à des indications selon lesquelles les zones extracôtières et l’Arctique canadiens contiennent de nouvelles ressources précieuses, la Commission établit une base de connaissances permettant de déterminer le potentiel en gaz et en pétrole de ces régions. Ce travail est réalisé dans le cadre du Programme géoscientifique des régions pionnières.

Après une série de levés du plancher océanique, la Commission travaille fort pour que le Canada devienne membre du Programme intégré de forage océanique, en 1984. Les études entreprises par les scientifiques des nations membres permettent de mieux connaître les processus géologiques à l’œuvre sur le plancher océanique, ainsi que de meilleurs moyens d’identifier ses ressources minérales et énergétiques.

Toujours en 1984, la Commission crée le projet Lithoprobe, le plus important programme de recherche géoscientifique jamais entrepris au Canada. Ce programme, qui utilise de nouvelles techniques de traitement de données géophysiques et d’exploration sismique, permet aux chercheurs de cartographier la Terre à des profondeurs allant jusqu’à 50 km. En plus de fournir de nouvelles informations sur la structure de la planète, Lithoprobe contribue à l’exploration des ressources minérales et énergétiques, de même qu’à l’évaluation des risques de tremblement de terre et d’activité volcanique. À la fin du programme, en 2005, il a engagé plus de 1 000 scientifiques et produit approximativement 1 500 publications.

En 1986, la Direction de la physique du globe, un service du ministère de l’Énergie, Mines et Ressources, est fusionnée avec la Commission. Ce groupe est directement issu des Observatoires du Dominion, et il enrichit la Commission d’une branche majeure, incluant le réseau des observatoires séismologiques et géomagnétiques de tout le Canada.

Toujours durant les années 1980, la Commission participe de plus en plus à des programmes de recherche géologique internationaux. En collaboration avec l’Agence canadienne de développement international, la Commission finance des levés aéromagnétiques au Brésil, au Cameroun, en Guyane, en Côte d’Ivoire, au Niger, au Burkina Faso, au Rwanda, au Zimbabwe, au Pakistan et en Thaïlande.

Des années 1990 à aujourd’hui

Au début des années 1990, la Commission joue un rôle de premier plan dans le développement d’un nouveau Programme national de cartographie géoscientifique (CARTNAT), un projet coopératif réunissant le fédéral, les provinces et les territoires, des universités canadiennes, l’industrie privée et d’autres groupes intéressés. Son objectif est de maximiser l’impact du financement disponible pour de nouvelles cartographies de la roche-mère et de la géologie de surface au Canada en coordonnant les activités des organismes participants.

Les travaux environnementaux de la Commission portent aujourd’hui sur le changement climatique, la radioactivité naturelle, l’hydrogéologie et l’établissement de profils géochimiques de référence de substances naturellement présentes. Par de nombreux travaux de recherche sur des risques naturels comme les tremblements de terre, les glissements de terrain, les orages magnétiques, les volcans, les tsunamis, les inondations et l’instabilité du sol, la Commission améliore notre compréhension de la manière dont l’environnement affecte les êtres humains et réciproquement. Ses travaux contribuent à établir des standards et des mesures de préparation aux situations d’urgence.

Dans le cadre d’une réorganisation au milieu des années 1990, la Commission est intégrée au Secteur des sciences de la terre de Ressources naturelles Canada (RNCan). En 2017, elle est à nouveau déplacée pour faire partie du Secteur des terres et des minéraux de RNCan.

Au sein de RNCan, son mandat est défini par plusieurs priorités, dont le développement des ressources minérales, énergétiques et hydriques du Canada, la protection de l’environnement, la gestion des risques naturels et géologiques et l’innovation technologique.

Au sein de la Commission, un ensemble de programmes continuent à explorer et cartographier des gisements de minerais et d’hydrocarbures. Beaucoup de travail d’exploration reste à faire sur les fonds marins entourant les côtes du Canada, que les scientifiques ont à peine commencé à cartographier de façon complète. La Commission explore également le potentiel des gisements de gaz de schiste canadiens, et évalue leur viabilité pour contribuer à l’industrie de l’énergie.

En vertu de son mandat conjoint de promouvoir la protection de l’environnement et le développement durable, la Commission réalise également des évaluations d’impacts environnementaux, et produit des rapports afin de conseiller le gouvernement en matière de réglementation.

Dans le domaine des risques naturels et géologiques, la Commission assure le fonctionnement du Service canadien d’information sur les risques (SCIR) et Géoscience pour la sécurité publique, deux programmes consacrés à l’évaluation des risques et la planification de mesures d’urgence en cas de catastrophes naturelles comme les inondations et les tremblements de terre.

Finalement, son engagement dans l’innovation technologique est lié principalement à des investissements dans de nouvelles méthodes de cartographie et de communications.