Composition chorale
De l'époque coloniale au début du 21e siècle, des compositeurs canadiens composent des œuvres pour chœurs, que ce soit des compositions sacrées ou laïques. Les pièces sacrées composées par des canadiens incluent des hymnes, des cantates, des messes et d'autres à caractère religieux alors que les œuvres laïques pour chœurs incluent des chansons folkloriques, d'autres types de chansons, dont certaines pour enfants et des pièces plus importantes. Parmi les nombreux compositeurs canadiens connus pour avoir écrit des pièces chorales, les plus réputés sont Healey Willan et R. Murray Schafer.
Premières compositions chorales canadiennes
La première œuvre chorale composée ou arrangée au Canada est exécutée le 14 novembre 1606, sur l'eau, en face de Port-Royal (Annapolis Royal, Nouvelle-Écosse). C'est un chant à quatre voix, « Vray Neptune donne nous », faisant partie du masque, Le Théâtre de Neptune de Marc Lescarbot.
Au cours des années suivantes, la musique chorale est principalement influencée par l'Église catholique romaine d'abord, puis par les Églises anglicane, presbytérienne, ukrainienne et méthodiste.
Œuvres chorales de 1914 à 1945
Healey Willan
Arrivé d'Angleterre en 1913, Healey Willan exerce une profonde influence sur les musiciens de son temps et apporte une vaste contribution à cette littérature. Ses exécutions comme son style d'écriture pour chœur, un mélange subtil de lignes souples, d'une riche harmonie et d'un contrepoint délicat suscitent une grande admiration. Ses œuvres les plus marquantes sont sans doute ses œuvres liturgiques brèves - en particulier un groupe de 11 motets liturgiques, 14 messes et une série d'hymnes-motets. Plusieurs de ses grandes œuvres contiennent des pages pour choeur, notamment l'opéra Deirdre (1945, rév. 1962) et quelques drames musicaux. On retient aussi l'imposant motet An Apostrophe to the Heavenly Host (1921) et la Coronation Suite (1953).
De 1945 à aujourd'hui
Québec
Toujours au Québec, les générations suivantes voient cependant apparaître plusieurs compositeurs de musique chorale, dont Jean Papineau-Couture, qui crée une saisissante mise en musique du Psaume CL (1954) pour chœur, instruments à vent et orgue, et Viole d'amour, pièce avant-gardiste (1966); Pierre Mercure, auteur de la Cantate pour une joie (1955) et de Psaume pour abri (1963), deux pièces caractéristiques; Roger Matton qui, avec L'Escaouette (1957) et le Te Deum (1967), montre une prédilection pour l'écriture chorale employant de grands effectifs; Jacques Hétu, qui laisse également une œuvre remarquable, Les Djinns; Otto Joachim, auteur d'une pièce chorale exceptionnelle, Psalm (1960); Claude Vivier, qui attire l'attention avec ses Chants (1972-73) et son Journal, une commande des Festival Singers pour chœur, solistes et percussion; Kelsey Jones, qui a considérablement écrit pour chœur et compte dans ses œuvres majeures Songs of Time (1955), Songs of Experience (1958) et The Prophecy of Micah (1963); André Prévost, auteur de Terre des hommes (1967), une œuvre d'envergure pour trois chœurs, orchestre et deux narrateurs, qui est composée pour l'ouverture du Festival mondial d'Expo 67.
Séries chorales publiées
De la fin du 19e siècle jusqu'au milieu du 20e, les éditeurs canadiens qui publient des collections d'œuvres chorales mêlent souvent la musique canadienne et non canadienne. Leurs publications d'œuvres chorales comprennent l'Octavo Choir Music et la série d'hymnes Lute, toutes deux publiées par Anglo-Canadian; The Canadian Part Singer's Treasury par Harris; l'Octavo Edition de Nordheimer; la Western Choral Series et la Western Folk Song Series de Western Music; les séries Octavo Choruses and Quintettes et Select Choruses and Part Songs chez Whaley Royce.
Les séries déjà en cours ou prévues à partir de 1990 incluent Turlurette de l'Alliance des chorales du Québec; la Harris Sacred Choral Series, la Harris Secular Choral Series et les Folk Songs of Canada toutes de Harris; la Leslie Choral Series de Leslie Music Supply; la Festival Singers of Canada Choral Series (plus tard Elmer Iseler Choral Series) de Thompson; les cinq séries de Waterloo : la F.R.C. Clarke Sacred Choral Series, la Hymn Sing Choral Series, la Memorial University of Newfoundland Choral Series, la Waterloo Folk Music Library et la Waterloo Sacred Choral Library. La plupart des autres éditeurs canadiens des 20e et 21e siècles publient aussi de la musique chorale. La Société pour le patrimoine musical canadien (depuis 2004, publications de Clifford Ford Publications) offre de la musique chorale du patrimoine canadien depuis 1982.
Voir aussi Anthems, motets et psaumes, Cantate, Chant choral, Folklore - Compositions inspirées du, Messes, Noël, Oratorios canadiens, Pâques, temps du Carême et de la Passion, Te Deum Laudamus.
Bibliographie
Centre MC, Catalogue of Canadian Choral Music (Toronto 1966, augm. 1970, augm. 1978) / Catalogue de musique chorale canadienne (Toronto 1978).
István ANHALT, Alternative Voices : Essays on Contemporary Vocal and Choral Composition (Toronto 1984).
John BECKWITH, « Notes on Canadian choral repertoire », Anacrusis, IV (print. 1985).
Clifford FORD, éd., Canadian Musical Heritage, II, IX et XXV : Sacred Choral Music, I, II et III (Ottawa 1984, 1988, 1999).
Richard JOHNSTON, éd. CMH, vol 17 : Secular Choral Music (Ottawa 1996).
Canadian Music of the 20th Century.
Autres compositeurs
W.H. Anderson et Alfred Whitehead écrivent dans une veine similaire. Le premier se spécialise dans la musique - à la fois sacrée et profane - destinée à des chœurs moins sophistiqués, et l'œuvre de Whitehead reflète sa carrière d'organiste d'église. Gena Branscombe, une Canadienne ayant émigré aux États-Unis, apporta une vaste contribution à la musique chorale, spécialement pour les voix féminines. On retrouve ses origines dans Maples (1928) et Our Canada from Sea to Sea (1939).
Contributions ukrainiennes et juives
On remarque les contributions des églises catholique et orthodoxe ukrainiennes. La présence de l'américain-ukrainien Olexander Koschetz (1875-1944) à Winnipeg durant les étés des années 1930 encourage la composition sur place de chants liturgiques. Ses quatre liturgies complètes, dont une est publiée à Saskatoon, sont des piliers des chœurs d'église depuis. La génération suivante de compositeurs compte Pavlo Macenko, S. Yaramenko et J. Holovko.
Dans la liturgie juive, de nombreux chantres arrangent et composent des pièces pour leurs synagogues. Parmi les compositeurs actifs depuis le début du 19e siècle, on retrouve Nathan Mendelson, Jacob Rosemarin et Bernard Wladowski. Toutefois, le fait que presque toutes ces œuvres restent manuscrites dans les archives juives du pays ralentit sa diffusion. Des pièces de chacun de ces compositeurs sont publiées dans le volume 25 de l'anthologie du Patrimoine musical canadien.
Québec
Pendant ce temps, un courant d'inspiration locale s'instaurait au Québec, bien que la musique chorale ne soit pas une manifestation d'importance. Il y a bien quelques œuvres de Claude Champagne, dont la pièce importante pour chœur et orchestre Altitude (1959) et un certain nombre de pièces liturgiques plus courtes. Gabriel Cusson contribue largement au genre, autant laïque que sacré. Mentionnons notamment sa Messe pour trois voix de femmes et orgue (1928). D'autres compositeurs enrichissent le répertoire sacré, comme Roméo-Clément Larivière et Maurice Blackburn.
Contributions de Toronto
Les compositeurs nés ou résidant à Toronto sont peut-être plus particulièrement préoccupés de musique chorale, d'une part à cause de Willan et d'autre part en raison d'une très forte tradition chorale qui remonte pour eux à Torrington et Vogt. Godfrey Ridout, auteur d'Esther (1952), Pange Lingua (1960) et The Dance (1960), et Robert Fleming qui écrit plusieurs œuvres brèves et une cantate, Heirs through Hope (1968), sont les représentants les plus significatifs de cette influence. La Messe (1976) de Clifford Ford, commandée par les Festival Singers, est un arrangement sans accompagnement de densité polyphonique changeante, d'une écriture allant de 4 à 16 voix.
Pirchay Shir Kodesh (1963) est l'une des nombreuses mises en musique composées par Ben Steinberg pour l'office de la synagogue. Srul Irving Glick écrit également pour les chœurs de la synagogue. Il compose notamment deux œuvres chorales importantes en 1980 : la symphonie-chorale The Hour Has Come et l'oratorio Visions through Darkness. Keith Bissell a à son crédit une longue liste d'œuvres chorales destinées surtout aux chœurs d'écoliers ou d'amateurs, et un nombre toujours croissant d'œuvres plus longues, comme People Look East (cantate de l'Avent, 1966), The Passion According to Saint Luke (1971), God's Grandeur (1975) et Famous Men (1976), sans compter quelques commandes de nature plus complexe.
Ruth Watson Henderson compose une œuvre considérable pour des chœurs, en particulier pour des chœurs d'enfants. Plusieurs de ses pièces sont interprétées et enregistrées dans le monde entier. Welford Russell (v. 1901-1975), un chirurgien de profession, a publie huit œuvres chorales dont la plus connue est le chant polyphonique « Who Is at My Window Who? », enregistré par les Festival Singers (Sera. S-60085).
Contributions de l'Ouest canadien
Parmi les compositeurs actifs dans l'Ouest, Violet Archer écrit une trentaine d'œuvres pour chœurs. Les plus impressionnants sont The Bell (1949), Landscapes (1950), Songs of Prayer and Praise (1953), Sing, the Muse (1964) et Psalm 96 (1989). Jean Coulthard se montre particulièrement douée dans ses œuvres brèves pour jeunes chanteurs, mais elle écrit également Quebec May, une cantate (1948), et plusieurs œuvres plus imposantes. Bernard Naylor, qui partage son temps entre le Canada et l'Angleterre, écrit une grande quantité de musique exigeante, destinée aux chœurs d'église professionnels, en particulier un ensemble de Nine Motets, Three Latin Motets, plusieurs cantates et une Missa da Camera (1966). Imant Raminsh, de la Colombie-Britannique, est un autre des compositeurs marquants. Ses arrangements de chansons folkloriques et ses œuvres sur des textes bibliques font partie de ses compositions chorales importantes.
Nouvelles techniques
Dans son étude innovatrice Alternative Voices (voir BIBLIOGRAPHIE), István Anhalt parle des nouvelles techniques d'écriture vocale.Parmi les canadiens dont les compositions pour voix incluent du texte parlé, murmuré ou encore le fredonnement et la toux, on retrouve Anhalt lui-même, John Beckwith, Udo Kasemets, Bruce Mather, R. Murray Schafer, Harry Somers, Gilles Tremblay et Vivier. Bien que les expérimentations musicales soient généralement associées aux œuvres instrumentales, dans la pratique, plusieurs compositeurs avant-gardistes du Canada ou d'ailleurs expérimentent également avec les voix.
Beckwith a exploité les possibilités des techniques sérielles dans Jonah (1963), les ressources du collage vocal dans The Trumpets of Summer (1964) et l'hymnodie canadienne dans Sharon Fragments (1966) et Harp of David (1985). L'œuvre de Somers exploite aussi des techniques plus audacieuses, allant des contrastes relativement simples dans des œuvres comme God the Master of This Scene (1962) et Gloria (1962), en passant par la simplicité de Five Songs of the Newfoundland Outports (1969), jusqu'aux complications de Kyrie (1972), Limericks (1980) et Chura-churum (1985).
Fin du 20e siècle
Harry Freedman compose quelques œuvres chorales incluant The Tokaido (1964), Totem and Taboo (1965) et The Flame Within (1968). Chants of Glory and Mercy (1970) de Talivaldis Kenins est une œuvre imposante et importante. Malgré leur nombre restreint et leur brièveté, les œuvres chorales d'Oskar Morawetz incluent Who Has Allowed Us to Suffer? (sur des paroles d'Anne Frank). Schafer écrit quelques pièces conçues pour libérer les chœurs des ornières traditionnelles et pour les confronter aux techniques et effets modernes. Les plus connues d'entre elles sont Epitaph for Moonlight (1968), Miniwanka, or the Moments of Water (1971), Gamelan (1979) et Falling into Light (2003).
Parmi les autres canadiens à avoir composé des œuvres chorales figurent Peter Allen, Michael Conway Baker, Hugh Bancroft, Milton Barnes, Leslie Bell, Lorne Betts, Wolfgang Bottenberg, Alexander Brott, John Burge, Barrie Cabena, Patrick Cardy, Stephen Chatman, F.R.C. Clarke, Lionel Daunais, Victor Davies, Leonard Enns, William France, James Gayfer, Graham George, Srul Irving Glick, Keith Hamel, John Hawkins, Frank Haworth, Derek Healey, Alan Heard, Jacques Hétu, Harry Hill, Derek Holman, Richard Johnston, David Keane, Lothar Klein, Alfred Kunz, Quentin Maclean, sir Ernest MacMillan, Michael Miller, David Ouchterlony, Donald Patriquin, Bruce Pennycook, Arthur Poynter, Thomas Schudel, Nancy Telfer, Barry Truax, Robert Turner et Charles Wilson.
Premières œuvres canadiennes
Il existe une certaine controverse au sujet de la paternité littéraire des chants pour la fête de la Sainte Famille, instituée par Mgr de Laval au 17e siècle. D'après mère Marie-Andrée Duplessis de Sainte-Hélène (1687-1760), « ... Monsieur [Charles-Amador] Martin..., un chanteur de talent, compose les chants de la Messe et de l'Office de la Sainte-Famille, comme tels ». Ernest Gagnon croit pour sa part que si un seul chant est composé par Martin, la partie la plus plausible serait la prose. Une autre composition, possiblement composée au Canada vers 1700, serait un motet anonyme, Magnus Dominus, écrit dans le style harmonique propre à l'époque baroque française. On retrouve aussi un Sanctus composé plus de 100 ans plus tard sous la forme d'un duo avec accompagnement d'orgue, du prêtre-compositeur Charles Écuyer, reconstitué par Gustave Smith en 1877 d'après le souvenir de deux choristes encore vivants. On dit que Joseph Quesnel aurait écrit des motets, mais il est permis de penser que la musique religieuse de cette joyeuse fin du 18e siècle est trop allègre et théâtrale pour l'église de son temps.
Œuvres imprimées au 19e siècle
Les plus anciennes œuvres imprimées sont des livres du culte catholique romain. Les premières occurrences de compositions chorales écrites par des compositeurs canadiens sont publiées dans les collections de musique de l'Église protestante de Humbert (Union Harmony, 1801- 1816), Mark Burnham (Colonial Harmonist, 1832) et J.P. Clarke. Ce dernier compose six hymnes et deux anthems remarquables faisant partie de la Canadian Church Psalmody (1845). Il compose aussi un anthem à huit voix, « Arise, O Lord God, Forget Not the Poor ». Edward Mammatt, Thomas Turvey et John McCaul écrivent également dans ce style et apparaissent dans ces premières collections. À Montréal, J.-C. Brauneis écrit une Messe (1835, pour chœur, violon, flûte, viole de gambe, basson et orgue) qui est hautement appréciée. À Fredericton (N.-B.), l'évêque John Medley est un compositeur prolifique d'anthems et de cantiques dont un grand nombre sont publiés ensemble dans Church Anthems, Services and Chants (avant 1899), sélectionnés et arrangés par Edward Cadwallader (v. 1847-1925), un organiste de la cathédrale Christ Church (1870-90).
Premiers compositeurs québécois
À Québec, il y a deux figures dominantes : Ernest Gagnon, un Canadien de naissance, et Antoine Dessane, d'origine française. Presque toutes les œuvres chorales de Gagnon sont publiées; deux collections démontrent l'attention qu'il dirige sur la vie paroissiale : Cantiques populaires du Canada français et Petite maîtrise des collèges (une collection de deux volumes de motets simples et autres œuvres liturgiques). En contraste, l'œuvre chorale de Dessane nous renvoie à son continent natal. Dans certaines œuvres, il fait appel à un accompagnement orchestral puissant. Le style y est opératique dans la tradition de la musique religieuse de Mozart, Haydn et Cherubini, style qui n'a plus grand prestige auprès des institutions religieuses. Fait qui n'est nullement surprenant, une seule de ses œuvres pour chœur connues est publiée de son vivant.
Dans la génération suivante dominent Guillaume Couture, compositeur de l'oratorio Jean le Précurseur (1909), et Alexis Contant, auteur de deux oratorios, Caïn (1905) et Les Deux Âmes (1909). Cependant, les petites œuvres chorales d' Achille Fortier impressionnent pour leur audace. Les courtes œuvres de Contant démontrent l'influence du romantisme français fin d'époque alors que les petites œuvres chorales de Couture indiquent qu'il était un expérimentateur (par exemple, Tantum ergo no 2 en fa dièse, s.d.). Parmi d'autres compositeurs de musique chorale au Québec, on retrouve William Reed, Percival Illsley (compositeur de la cantate Ruth, 1894), Alphonse Lavallée-Smith, Joseph Gould, Joseph-Octave Lagacé et Arthur Letondal.
Né en Angleterre, Charles A.E. Harriss se penche davantage vers l'effet spectaculaire dans des œuvres comme la cantate Daniel before the King (1890), la Festival Mass (1901) et la Coronation Mass (1902). Toutefois, les plus courtes œuvres pour chœur, comme les motets Lead, Kindly Light et plusieurs chants polyphoniques sont parmi les meilleurs produits par des compositeurs canadiens durant la période précédant la Première Guerre mondiale. Un autre immigrant britannique, Herbert Sanders, joue un rôle important dans la musique chorale à Montréal. Pour sa part, Henri Miro est l'auteur de trois œuvres chorales importantes, avec accompagnement d'orchestre : la Messe solennelle en ré (1904), la cantate Vox populi (1929) et la Symphonie canadienne (1931), ainsi que d'autres œuvres plus courtes.
Contributions du Nouveau-Brunswick
À Fredericton, en plus de Medley et de Cadwallader, James S. Ford, compositeur, organiste et chef d'orchestre de Saint-Jean (N.-B.) écrit l'anthem strophique Thou, O God, Art Praised in Zion (1904) qui remporte la médaille d'or Clemson de l'American Guild of Organists. Ford est organiste aux églises Saint John's et Trinity (v. 1899-1932).
Contributions de l'Ontario et de la Colombie-Britannique
L'épanouissement de la composition chorale dans la période précédant la Première Guerre mondiale est très marqué en Ontario, où Angelo Read (auteur de la cantate David's Lament, 1904), Clarence Lucas (auteur de la cantate The Birth of Christ, 1902, et d'une Messe de Requiem), J.E.P. Aldous, R.S. et Paul Ambrose, C.-O. Sénécal, A.S. Vogt, Albert Ham (auteur de la cantate The Solitudes of the Passion et d'une Advent Cantata), W.H. Hewlett, Donald Heins, Edward Broome, John Adamson et Berth Tamblyn y sont particulièrement actifs. G. Jennings Burnett, de Victoria (C.-B.), écrit plusieurs hymnes et anthems.