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Fleurs cultivées

Les fleurs sont cultivées tant par les floriculteurs professionnels que par les amateurs. Au Canada, la majeure partie de la production commerciale est conduite sous le verre ou le plastique, à quelques rares exceptions (p. ex., le glaïeul, le gysophile, la grande marguerite).

Fleurs cultivées

Les fleurs sont cultivées tant par les floriculteurs professionnels que par les amateurs. Au Canada, la majeure partie de la production commerciale est conduite sous le verre ou le plastique, à quelques rares exceptions (p. ex., le glaïeul, le gysophile, la grande marguerite). La production en serre de l'oeillet, de la ROSE et du chrysanthème s'avère une entreprise annuelle tandis que la culture du poinsettia (Noël) et du lys de Pâques est plutôt saisonnière. Les plantes d'intérieur (p. ex., le cyclamen, la cinéraire, le géranium, la violette africaine) sont cultivées dans beaucoup de serres commerciales, mais le volume produit est faible comparativement aux cultures susmentionnées. La floriculture rapporte environ 1,4 milliard de dollars de ventes à la ferme chaque année, et on estime ses retombées totales pour l'économie canadienne à 5,3 milliards de dollars. L'industrie soutient plus de 22 000 employés à temps plein et partiel dans le secteur des SERRES seulement.

Pour les amateurs qui cultivent des fleurs pour le plaisir, la culture des vivaces offre la plus grande satisfaction. Des sociétés régionales, nationales et internationales ont été créées afin de susciter l'intérêt et l'amélioration de variétés spécialisées telles le lys, le dahlia, la pivoine et le glaïeul. Il existe de nombreuses sociétés répondant aux intérêts des floriculteurs. L'intérêt du public est également nourri par différentes expositions florales parrainées par des sociétés locales.

On retrouve une grande variété de fleurs cultivées dans toutes les régions du Canada, et ce, dès la disparition des dernières neiges au printemps jusqu'aux premières gelées meurtrières de l'automne. Les premières fleurs à apparaître sont celles à petit bulbe (p. ex., le crocus, le puschkinia, le chionodoxe, la scille), mais les espèces à plus gros bulbe, comme le narcisse et la tulipe, suivent bientôt. Dans beaucoup de régions du Canada, la primevère (Primula) et sa cousine (Primula cortusa) sont devenues des fleurs printanières très populaires. Les plantes courtes comme le phlox, l'aubriette et l'arabette enjolivent également les parterres par leurs couleurs en cette période de l'année.

Durant l'été, les jardiniers choisissent de cultiver seulement des fleurs annuelles ou une combinaison de vivaces à floraison prolongée et d'annuelles. Certaines des vivaces les plus communément utilisées sont la grande marguerite, la pivoine, le pavot oriental, la capucine, le lisymaque, la rose-trémière, la camomille, le lys d'un jour et le pied-d'alouette. La gueule-de-loup, le pétunia, l'aster, la verveine, l'impatiente et le souci sont des plantes annuelles qu'on retrouve fréquemment.

Il existe d'abondantes sources d'information pour les floriculteurs amateurs, puisque les ouvrages de vulgarisation sont très nombreux. Les floriculteurs impliqués dans la culture commerciale sont aussi généralement bien encadrés par les spécialistes d'Agriculture Canada, (p. ex., dans les STATIONS DE RECHERCHE EN AGRICULTURE partout au pays), les ministères provinciaux de l'agriculture et les départements d'horticulture de certains collèges et universités.

Voir aussiPLANTES ORNEMENTALES; JARDIN BOTANIQUE.

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