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Hertel, François

François Hertel, pseudonyme de Rodolphe Dubé (Rivière-Ouelle, Qc, 31 mai 1905 -- Montréal, 4 oct. 1985). À 20 ans, il entre chez les jésuites pour y être ordonné en 1938.

Hertel, François

François Hertel, pseudonyme de Rodolphe Dubé (Rivière-Ouelle, Qc, 31 mai 1905 -- Montréal, 4 oct. 1985). À 20 ans, il entre chez les jésuites pour y être ordonné en 1938. Professeur de littérature, de philosophie et d'histoire, il enseigne aux collèges Jean-de-Brébeuf, Sainte-Marie et André-Grasset, ainsi qu'au Collège des jésuites de Sudbury. En 1946, il quitte son ordre et devient prêtre séculier à Montréal, mais demande sa laïcisation l'année suivante. Pendant tout ce temps, il écrit des articles pour plusieurs périodiques, y compris la revue de l'AMÉRIQUE FRANÇAISE jusqu'en 1947. En 1949, il part pour la France où il donne des conférences, fonde une revue d'art (Rythmes et couleurs qui deviendra plus tard Fer de lance) et dirige une entreprise publicitaire, Diaspora française. Après 37 ans d'un exil volontaire, il revient à Montréal.

Les écrits de cet esprit universel, membre de l'ACADÉMIE CANADIENNE-FRANÇAISE, comprennent près de 40 titres. Ils permettent de retracer l'évolution du poète mystique (Les Voix de mon rêve, 1934) et du poète classique (Axes et parallaxes, 1946), d'un homme qui était aussi un éducateur responsable (Leur inquiétude, 1936), un conteur d'histoire baroque (Anatole Laplante, curieux homme, 1944), un essayiste provocateur (Cent ans d'injustice? 1967), un chroniqueur sensible au monde de l'imaginaire (Louis Préfontaine, apostat, 1967) et finalement un philosophe agnostique (Vers une sagesse, 1966 et Mystère cosmique et condition humaine, 1975).