Jean-Marc Léger, journaliste, théoricien de la sociologie, fonctionnaire (né le 8 janvier 1927 à Montréal-Nord; décédé le 14 février 2011). Apràs ses études classiques, il s'inscrit à la faculté de droit de l'U. de Montréal. En 1949 et 1950, il est étudiant à l'Institut d'études politiques de Paris.
En 1951 commence sa carrire de journaliste. Il sera rédacteur à La Presse pendant six ans et au Devoir pendant douze ans. Il se donne ensuite au service de l'État et exerce des fonctions importantes tant sur le plan national que sur le plan international. Il sera pendant quelques années délégué général du Québec à Bruxelles, secrétaire général de l'Association des université entièrement ou partiellement de langue française (AUPELF) de 1961 à 1978, secrétaire général de l'Agence de coopération culturelle et technique des pays de langue française (ACCT), commissaire général à la Francophonie, sous-ministre adjoint au ministère de l'Éducation, sous-ministre adjoint au ministère des Relations internationales, directeur de la Fondation Lionel-Groulx.
Si Jean-Marc Léger a été journaliste professionnel de 1951 à 1969, il n'a cessé toute sa vie de publier de nombreux articles dans les journaux. Il a aussi publié Afrique française, Afrique nouvelle (1958), La Francophonie: grand dessein, grande ambiguté (1987), Vers l'indépendance? Le pays à portée de main (1993), La Temps dissipé, souvenirs (2000).
Jean-Marc Léger est un intellectuel qui a consacré sa vie au bien public et au service de l'État dans les institutions nationales et internationales. Il est titulaire de plusieurs doctorats honorifiques ainsi que de nombreuses décorations et distinctions. Il est un des principaux représentants de l'affirmation du Québec au tournant du millénaire.