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Littérature de langue française

 Au Qc, l'appellation « Littérature québécoise » prévaut depuis la fin des années 60.
Carrier, Roch
L'extraordinaire talent de conteur de Roch Carrier lui a permis d'acquérir une réputation au Québec comme à l'étranger.
Carrier (2), Roch
L'extraordinaire talent de conteur de Roch Carrier lui a permis d'acquérir une réputation au Québec comme à l'étranger.
Beauchemin, Yves (extrait lu en français)
(photo de Kèno)
Anne Hébert, poète, dramaturge et romancière
Anne Hébert écrivant de la poésie, au parc Lafontaine, à Montréal (avec la permission de Travaux publics et services gouvernementaux Canada).
Louis H. Fréchette
Louis Fréchette a été l'un des hommes de lettres les plus influents du XIXe siècle au Québec (avec la permission de la Société canadienne des postes).
Nelligan, Émile
La voix poétique de Nelligan est triste et nostalgique, oscillant entre le thème du passage du temps et une vision hallucinatoire du monde (avec la permission des Bibliothèque et Archives Canada/C-88566).
Gabrielle Roy, auteure
Gabrielle Roy, le 21 avril 1946 (avec la permission du \u00ab Globe and Mail \u00bb).
Michel Tremblay
Parmi les différents écrits de Michel Tremblay, on trouve des romans, des pièces, des comédies musicales et des traductions (photo d' Andrew Danson).

Littérature de langue française

Au Qc, l'appellation « Littérature québécoise » prévaut depuis la fin des années 60. En dehors du Qc, cependant, l'ancienne désignation -- littérature canadienne-française -- n'est pas disparue; les historiens québécois eux-mêmes continuent de l'appliquer aux littératures de langue française des autres prov. canadiennes: les littératures acadienne, franco-ontarienne et francophone de l'O. L'histoire de cette littérature francophone peut se diviser en sept périodes.

Les origines françaises (1534-1760)

Cette période commence avec les récits de voyages de Jacques CARTIER et se termine avec la fin du régime français. La métropole ne permet jamais l'installation de presses dans la colonie: les oeuvres sont publiées en France, parfois ailleurs en Europe. La plupart des auteurs sont nés en France; un bon nombre, cependant, peuvent être considérés comme des Canadiens: arrivés très jeunes au Canada ils y vivent leurs années les plus actives. Les oeuvres de cette période comprennent surtout des récits de découvreurs (Cartier) et d'explorateurs, des lettres de missionnaires (les RELATIONS DES JÉSUITES), de la LITTÉRATURE SUR LES EXPLORATIONS ET LES VOYAGES (Gabriel Sagard, Baron de LAHONTAN), des livres d'histoire (François-Xavier CHARLEVOIX), des études de moeurs (Joseph-François Lafitau), des écrits spirituals (MARIE DE L'INCARNATION), des annales (Marie Morin), des correspondances (Élisabeth Bégon; voir ÉCRITS À CARACTÈRE INTIME DE LANGUE FRANÇAISE), mais peu d'oeuvres purement littéraires (Marc LESCARBOT).

Au début, le récit tient d'abord du témoignage et de la description; l'auteur vise à informer plus qu'à divertir, mais comme il se soucie d'intéresser et que, souvent, il est un fin lettré, il lui arrive de se retrouver en pleine aventure langagière: son plaisir d'écrire devient communicatif et le lecteur d'aujourd'hui renouvelle sa vision du pays en le redécouvrant à travers des yeux qui le considèrent vraiment comme un « Nouveau Monde ». C'est à ce point de vue surtout que la lecture des écrits de la NOUVELLE-FRANCE profite à maints écrivains modernes (Félix-Antoine Savard, Pierre PERRAULT, Jacques FERRON, Gilles Vigneault). Ces oeuvres ont également une influence considérable sur la littérature française de l'époque: oeuvres d'humanistes, elles inspirent de grands écrivains (Rabelais, Montaigne, les encyclopédistes, Rousseau, Chateaubriand) et contribuent au développement d'une littérature antisociale, dont le thème le plus connu est celui du « bon sauvage ».

Les origines canadiennes (1760-1836)

En 1760, les Anglais s'emparent du Canada (voir CONQUÊTE) et la France le leur abandonne par le TRAITÉ DE PARIS (1763). Le Canada français est ruiné, économiquement et politiquement désorganisé; l'administration et le commerce passent aux mains des conquérants, le système d'éducation perd ses maîtres et ses ressources. Les 65 000 Canadiens qui restent se regroupent autour de leurs chefs naturels: quelque 125 seigneurs pauvres, une centaine de prêtres, deux douzaines d'hommes de loi et autant de médecins-chirurgiens. Isolés de la France, loyaux à l'Angl., repliés forcément sur eux-mêmes, ils forgent leur volonté de vivre dans la fidélité à leurs origines françaises.

En 1764, naît au Qc le premier JOURNAL; il est bilingue (The Quebec Gazette/La Gazette de Québec). La traduction française est médiocre et les textes canadiens sont précieux ou courtisans. Un journal français (La Gazette du commerce et littéraire [sic], pour la ville et district de Montréal) paraît en 1778; il est d'assez bonne tenue littéraire, mais ne dure qu'un an. Le premier journal vraiment canadien naît en 1806. Organe du parti francophone, il s'appelle Le Canadien et est voué à la défense des droits et libertés des conquis. Avec lui, le peuple canadien-français prend la parole pour de bon et sa littérature s'engage sur la vole d'un nationalisme qu'elle ne cessera guère de nourrir.

Le meilleur écrivain de l'époque est un journaliste, Étienne PARENT, rédacteur du Canadien. Il sait réfléchir et arrive à voir clair dans les combats politiques des difficiles années 1830; ses compatriotes ne l'écoutent pas toujours, mais ils le respectent pour son indépendance et sa lucidité. Quand il se retire du journalisme et abandonne la politique, il devient un conseiller recherché et un conférencier considéré aujourd'hui comme le premier sociologue québécois. Deux orateurs marquent la même époque: Joseph-Octave PLESSIS, évêque de Québec dont les sermons classiques servent l'autorité, et Louis-Joseph PAPINEAU, chef politique et tribun populaire exaltant. Point de roman, point de théâtre. Un pauvre imitateur de Boileau, Michel Bibaud, public en 1830 le premier recueil de POÉSIES canadiennes: et c'est tout pour la littérature canadienne de cette période.

La patrie littéraire (1837-1865)

Les luttes politiques qui ont favorisé la naissance de la littérature canadienne aboutissent aux RÉBELLIONS DE 1837, puis à l'Union des deux Canadas. Les Canadiens français perdent leur pays une fois de plus. Intellectuellement, ils sont mieux armés qu'en 1760. En 1824, puis en 1829, ils réussissent à se donner un système d'écoles primaires valable; ce système s'enraye en 1836, mais on le réorganise dès 1841. Au niveau secondaire, sept coll. ont été fondés depuis le début du siècle; formés par l'étude des humanités gréco-latines et des classiques français, les collégiens croient volontiers que la littérature fonde la gloire des peuples.

Deux ROMANS paraissent en 1837: Les révélations du crime de François-Réal Angers, chronique d'un fait divers, et L'influence d'un livre de Philippe AUBERT DE GASPÉ fils, qui s'inspire de la petite histoire et du FOLKLORE. Le roman d'aventures débute avec Les fiancés de 1812 (1844) de Joseph DOUTRE et Une de perdue, deux de trouvées (1849) de Georges Boucher de Boucherville, puis tourne court. Le roman rural naît en 1846 avec La terre paternelle, de Patrice Lacombe et Charles Guérin, de Pierre-Joseph-Olivier CHAUVEAU, lecteur de Balzac; Antoine GÉRIN-LAJOIE donne forme au rêve de Chauveau et de la majorité de ses compatriotes en faisant construire une paroisse nouvelle, sorte de petite patrie, par le héros de son Jean Rivard (1862-1864). La gloire de la nation tient à son histoire; Philippe AUBERT DE GASPÉ père l'évoque dans Les anciens Canadiens (1863): si les canadiens ont été vaincus en 1760, ce n'est que sous le poids du nombre; aujourd'hui encore, leur résistance morale aux vainqueurs peut étonner. Il en va de même pour la nation acadienne, dont Napoléon BOURASSA raconte la tragique déportation de 1755 (voir ACADIE) à travers l'histoire touchante d'un couple de fiancés (Jacques et Marie, 1865-1866). Comme le roman rural, le roman historique reste à la mode durant un siècle. Il doit en partie son inspiration et son succès au meilleur écrivain de l'époque, François-Xavier GARNEAU, auteur d'une HISTOIRE DU CANADA trois fois publiée de 1845 à 1859. Garneau a le souffle de ses maîtres romantiques de France, mais une passion toute canadienne qui ne l'empêche pas de considérer les faits avec objectivité ni de songer avec lucidité au destin de son peuple. Le poète le plus réputé de l'époque, Octave CRÉMAZIE, enchante ses contemporains lorsque ses poèmes empruntent à l'histoire; aujourd'hui, on préfère le poète hanté par la mort et l'épistolier qui se fait critique littéraire.

La survie messianique (1866-1895)

La période précédente avait été mouvementée idéologiquement. L'INSTITUT CANADIEN, sorte d'univ. populaire créée en 1844, s'était attiré les foudres de Mgr Ignace BOURGET, évêque de Montréal, à cause du contenu de sa bibliothèque. L.-A. Dessaulles avait vigoureusement réagi. Le débat entre ultramontains et libéraux avaient suscité la réflexion et produit des textes intéressants. Dès la fin des années 60, le conservatisme triomphe; la nation gagne en homogénéité, mais la pensée perd en originalité.

En 1866, l'abbé Henri-Raymond CASGRAIN fixe la doctrine littéraire des années suivantes: la littérature sera « le miroir fidèle » d'un peuple catholique, religieux et moral; elle fera « aimer le bien, admirer le beau, connaître le vrai ». Lui-même donne l'exemple en sacralisant l'histoire. À sa suite, Joseph Marmette et Laure Conan (Félicité ANGERS) construisent de « bons » romans historiques, tandis que les poètes imitent les romantiques français (Hugo et Lamartine surtout) et chantent soit la NOUVELLE-FRANCE (Louis FRÉCHETTE) soit la petite patrie que le Qc est redevenu depuis la CONFÉDÉRATION de 1867 (Pamphile Lemay, Nérée Beauchemin). Le journalisme catholique (Jules-Paul TARDIVEL) assomme; la critique littéraire (Adolphe-Basile Routhier) départage le bien et le mal. L'ennui menace. Y échappent Louis Fréchette, libéral à ses heures, et Arthur BUIES, seul vrai romantique canadien et seul grand écrivain de la période. Libéral, Buies a de la verve et du clinquant; chroniqueur, il sait voir et noter; philosophe, il a des idées modernes.

L'exil et l'enracinement (1896-1938)

Les Libéraux qui prennent le pouvoir à Ottawa en 1896, puis à Qc en 1897 pour près de 40 ans, ne sont plus guère que des politiciens; les doctrinaires sont morts ou se taisent. Idéologiquement, les premières décennies du XXe s. continuent les trois précédentes: la voix dominante est celle d'un historien et essayiste nationaliste, l'abbé Lionel GROULX. Les lettres prennent du poids cependant, grâce à l'essor de l'éducation dont les systèmes primaire et secondaire, bien rodés au XIXe s., conduisent maintenant à deux univ. francophones: celles de Québec (UNIVERSITÉ LAVAL) et de Montréal (UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL).

Il y a pléthore de poètes. L'École littéraire de Montréal s'essaie au renouvellement des thèmes et des formes. Elle y arrive difficilement, sauf dans le cas d'un poète de génie: Émile NELLIGAN; de 17 à 20 ans (1896-1899), il produit une oeuvre mince (quelque 170 poèmes), qui l'emporte en qualité sur celle de ses confrères et aînés. Comme eux, il imite les poètes français, mais il le fait de façon plus originale et plus moderne. Quelques autres aussi, à leur façon, semblent s'exiler de « la terre de chez nous »: les exotistes Paul MORIN, René Chopin et Robert CHOQUETTE. Mais la majorité s'adonne encore à la poésie du terroir, avec plus de succès qu'au XIXe s. et jusqu'à un sommet que représente À l'ombre de l'Orford (1929) d'Alfred DESROCHERS.

Le roman de la terre se multiplie. Une voix de France, Louis HÉMON, le lance dans le monde avec MARIA CHAPDELAINE (1916); Un homme et son péché (1933) de Claude-Henri GRIGNON le ramène au Qc; il produit son meilleur fruit en 1938: Trente arpents de Ringuet (Philippe PANNETON), et meurt. Le roman historique connaît également un sommet en 1938 avec Les engagés du Grand Portage de Léo-Paul DESROSIERS, puis décline. L'année précédente, la voix nationaliste s'était tue après s'être exprimée de façon poétique dans Menaud, maître-draveur de Félix-Antoine SAVARD.

Comme le roman et la poésie, la critique connaît un certain essor durant cette période (Louis Dantin, Marcel Dugas), mais un académicien la dirige, Mgr Camille ROY, dont le manuel d'histoire continue dans les coll. l'oeuvre de Henri-Raymond Casgrain.

L'âge de l'interrogation (1939-1957)

La crise économique des années 30 avait amené les Canadiens français à réfléchir sur les valeurs traditionnelles; la guerre de 1939 va les obliger à s'ouvrir au monde et à des idées nouvelles. L'urbanisation se développe, la prospérité revient, l'éducation est à la portée d'un plus grand nombre. Les intelligences se dégagent du magma de la pensée collective. Le drame national ne recouvre plus les destine individuels. Les écrivains s'interrogent davantage, à la suite d'écrivains européens (Mauriac, Bernanos, Julien Green, Graham Greene, Eluard, Ibsen). L'édition canadienne s'organise. Le nationalisme traditionnel se transforme. C'est par l'humain que l'on cherche à être meilleur Canadien.

Les grands poètes de ce temps (Saint-Denys GARNEAU, Anne HÉBERT, Alain GRANDBOIS, Rina LASNIER) -- les classiques d'aujourd'hui - délaissent la versification et les thèmes terroiristes pour des formes et des rythmes neufs; ils se plaisent à voyager vers leurs paysages intérieurs. C'est une révélation: que de noirceurs insoupçonnées ils découvrent, mais la lumière finit par percer les ténèbres et leurs lecteurs se retrouvent devant un cosmos de couleurs et de plages où s'éveille une nouvelle conscience. Au devoir commun de survivre à l'Anglais succède l'appétit de vivre, homme ou femme, parmi d'autres hommes et d'autres femmes.

Les romanciers s'engagent dans la même voie. Les stéréotypes laissent la place à des personnages plus charnels; chez les auteurs du roman psychologique (Robert Charbonneau, André Giroux, Robert Élie, Jean Simard, André LANGEVIN), les individus sont en quête d'eux-mêmes et non plus du salut collectif. La société canadienne-française se transforme: c'est avec attention et distance que l'observent, à la ville surtout, les premiers romanciers d'analyse sociologique (Roger LEMELIN, Gabrielle ROY, Yves THÉRIAULT).

Le THÉÂTRE (voir aussi THÉÂTRE D'EXPRESSION FRANÇAISE) abandonne le mélodrame et quitte le boulevard cocasse pour la satire sociale (Gratien GÉLINAS) et les drames intimes des familles bourgeoises (Marcel DUBÉ). Les historiens, sauf Guy Frégault, ne sont plus que des écrivants; ils tendent à la sèche objectivité scientifique. La critique littéraire piétine, tout en tenant belle plume (Roger Duhamel, René Garneau, Guy Sylvestre).

La littérature québécoise (depuis 1958)

À la fin des années 50, le climat politique et social commence à changer au Qc; s'amorce ce que l'on a appelé la RÉVOLUTION TRANQUILLE. Les institutions d'enseignement se démocratisent. Les idéologies continuent de se diversifier. Un nouveau nationalisme émerge, qui réclame une plus grande souveraineté, voire l'indépendance du Qc.

Avec quelques accents surréalistes (Gilles HÉNAULT, Roland GIGUÈRE, Paul-Marie LAPOINTE) et beaucoup de lyrisme (Gaston MIRON, Jacques BRAULT, Fernand OUELLETTE, Gatien LAPOINTE, Paul CHAMBERLAND), les poètes nomment le pays: il ne s'appelle plus le Canada, mais le Québec. La revue PARTI PRIS (1963-1968) ajoute une dimension socialiste et une note populiste au projet nationaliste. Dès lors, cependant, naît un courant formaliste ( LA BARRE DU JOUR, Les herbes rouges) dont les exercices de style et les jeux linguistiques conduisent à un embourgeoisement intellectualisé de la littérature, malgré certaines interventions marxistes et féministes et quelques « rockeries ».

Les romanciers triomphent dans les années 60. Ils se préoccupent de la forme et de la structure de leurs oeuvres. Ils empruntent des techniques au nouveau roman français, mais savent rester originaux (Jean BASILE, Hubert AQUIN, Réjean DUCHARME, Gérard BESSETTE). Les auteurs féminins pratiquent surtout le roman-poème (Anne HÉBERT, Marie-Claire BLAIS, Louise MAHEUX-FORCIER). Le roman traditionnel (Gilles ARCHAMBAULT, Roch CARRIER, Jacques Poulin, André MAJOR) côtoie un roman qui ne cesse d'enrouler sa forme autour de sa parole (Victor-Lévy BEAULIEU). L'idéologie féministe intervient à la fin de la décennie 70 (Nicole BROSSARD); après un grain de nouveauté, elle tombe dans la répétition et lasse.

Le théâtre (Michel TREMBLAY) prend une expansion considérable, mais s'éloigne de la littérature dans la mesure où il devient avant tout spectacle; il attire cependant comme lieu de propagation des idéologies nouvelles (populisme langagier, féminisme). Les essayistes (voir ESSAIS) sont légion; quelques-uns sont littéraires (Fernand Dumont, Pierre VADEBONCOEUR).

Avec l'entrée de la littérature québécoise dans les univ., naît une nouvelle critique. Elle se veut scientifique, mais manque encore d'originalité; elle est à la remorque des maîtres français et américains. Elle a cependant une influence énorme sur les écrivains; ceux-ci écrivent pour elle et deviennent souvent écoliers à leur tour. Le lecteur ordinaire est oublié; il se tourne vers les « best-sellers » américains.

Notons enfin que le repliement du Qc sur lui-même a obligé les francophones du reste du Canada à se reconnaître des littératures propres (acadienne, franco-ontarienne, francophone de l'O.), tandis que la toute-puissance critique de l'institution montréalaise a provoqué, avec la complicité du gouv., un mouvement semblable dans plusieurs régions du Qc. Montréal a remplacé Paris comme métropole littéraire de la francophonie canadienne. Voir aussi BIBLIOGRAPHIES DE LANGUE FRANÇAISE; CONTES ET NOUVELLES DE LANGUE FRANÇAISE; LITTÉRATURE ORALE DE LANGUE FRANÇAISE; PARALITTÉRATURE DE LANGUE FRANÇAISE; PRIX LITTÉRAIRES.