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Médecine sportive

Les spécialistes en médecine sportive aident les athlètes qui s'intéressent sérieusement au sport à planifier un programme d'entraînement et d'examen présaison. Ils dispensent les premiers soins aux blessés, repèrent les groupes à risque et enregistrent la fréquence des blessures selon leurs types.

Médecine sportive

 Médecine sportive et sciences du sport sont des termes utilisés par les physiologistes, les médecins, les psychologues, les physiothérapeutes, les entraîneurs, les instructeurs et les éducateurs, qui sont tous concernés par des aspects spécifiques des sports touchant la médecine, la sociologie, la psychologie et la physiologie. Le terme inclut aussi la prévention des blessures et le traitement des lésions chez les athlètes ainsi que la connaissance des besoins des Canadiens (notamment les jeunes enfants, les adolescents, les femmes, les handicapés et les aînés) qui participent à des activités sportives comme loisir.

Les spécialistes en médecine sportive aident les athlètes qui s'intéressent sérieusement au sport à planifier un programme d'entraînement et d'examen présaison. Ils dispensent les premiers soins aux blessés, repèrent les groupes à risque et enregistrent la fréquence des blessures selon leurs types. Ils se penchent également sur l'équipement de protection et les modifications aux règlements afin d'éviter les blessures. L'évolution de la médecine sportive au Canada s'effectue un peu au hasard jusqu'en 1965, quand un sous-comité mixte de l'Association médicale canadienne et l'Association canadienne pour la santé, l'éducation physique et le loisir est formé pour faire des recherches sur les problèmes relatifs à la médecine sportive et à la condition physique au pays. Il en résulte la formation de l'Association canadienne des sciences du sport en 1967.

Il se forme également des groupes spécialisés en apprentissage moteur et en sociologie, physiologie et psychologie du sport. Depuis le début des années 70, le comité médical de l'Association olympique canadienne, l'Académie canadienne de médecine sportive, la section de médecine sportive de l'Association canadienne de physiothérapie et l'Association canadienne des thérapeutes sportifs ont contribué à la mise sur pied d'un système d'aide aux athlètes canadiens de haut niveau. En 1978, le Conseil canadien de la médecine sportive est fondé dans le but de faire progresser l'implantation de services médicaux, paramédicaux et scientifiques afin qu'ils soient offerts aux athlètes amateurs, et surtout de mettre sur pied des politiques pour protéger les soins de qualités, encourager l'éducation et la recherche dans les secteurs des sciences du sport et de la médecine du sport, mettre sur pied une banque d'informations sur l'épidémiologie et la gestion des blessures et des maladies du sport, stimuler et pourvoir aux besoins de la recherche appliquée en relation avec l'entraînement, le traitement et l'évaluation des athlètes. Le Conseil est associé au Centre de documentation pour le sport, basé à Ottawa et axé sur les sports, l'éducation physique, les loisirs et les sciences du sport. Au Canada, les principales cliniques de médecine sportive se trouvent dans les universités. Par contre, aux États-Unis, beaucoup de ces cliniques parmi les plus grandes relèvent d'entreprises privées.

Sports et drogues

Selon la plupart des corps administratifs dans le domaine des sports, la performance des athlètes doit refléter leurs aptitudes innées, leurs techniques d'entraînement, leur ténacité, leur volonté et leur habileté. Malheureusement, pour les athlètes, le succès est devenu synonyme de succès d'un système d'entraînement, d'un pays et même d'une idéologie (voir TOURNOI DE HOCKEY CANADA - URSS). La pression imposée aux athlètes internationaux est énorme, et la consommation de drogues est courante. Le Canada ne fait pas exception à la règle. Beaucoup de ces drogues présentent un danger immédiat lors de la consommation, et aussi, par la suite, du fait de leurs effets secondaires à long terme. De façon générale, on peut les classer dans l'une des catégories suivantes : substances anabolisantes, qui augmentent la masse et la force musculaires; stimulants, qui modifient les états de vigilance et de conscience; drogues qui modifient le métabolisme de l'organisme, favorisant ainsi une récupération plus rapide de l'oxygène ou une augmentation de son apport vers les muscles; et drogues qui modifient la perception de la douleur. De nouvelles méthodes pour améliorer chimiquement la performance sont constamment élaborées (p. ex. dopage par auto-transfusion). Actuellement, on dépense plus en contrôle de l'usage des drogues que pour les soins des athlètes blessés, et les athlètes portent seuls les sanctions liées à l'usage de drogues.

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