Alors, mon nom est Jacques Guy Harvey. J'ai servi dans le 1er Bataillon du Royal 22e pour la Guerre de Corée, de 1952 à 1953. J'ai été caporal. Mon travail consistait à m'occuper des dossiers régimentaires au 'A' Échelon. Le 'A' Échelon était situé à environ 1 000 mètres, un peu moins que ça, 500 mètres de la ligne de front. Nous nous occupions en plus d'informer lorsqu'il y avait des pertes de vie le lendemain d'une patrouille de reconnaissance. Ils nous emmenaient qui étaient tombées au champ d'honneur pour premièrement informer les familles. Ensuite, on s'occupait aussi de recevoir les nouveaux arrivants, ce qu'on appelant les drafts, le renfort lorsqu'il en était question et aussi ceux qui retournaient après qu'ils avaient fait leur période d'un an parce que la période consistait à servir un an chaque bataillon.
Nous sommes arrivés en Corée en avril 1952, le 1er Bataillon, pour remplacer le 2e Bataillon et nous avons monté nos marquis, c'est-à-dire ils étaient déjà montés mais on s'est installé à l'endroit où on devait faire la relève du 2e Bataillon. Ensuite, une chose que j'avais peut-être négligé d'informer aussi, c'est qu'on devait s'occuper d'envoyer les gens qui devaient partir en ce qu'on appelait R&R - le Rest et Récupération -- aussi on devait fournir de la provision pour ceux qui devaient venir de temps à autre s'occuper de se faire examiner par les médecins aussi il y avait les dentistes, le dentiste qui devait s'occuper pour les gens qui avaient des problèmes dentaires et à tous les quinze jours il y avait les douches mobiles qui venaient pour qu'on puisse se laver convenablement parce qu'il faut dire qu'à certains moments donnés on se lavait seulement que très... les lavements très rudimentaires. En Corée, c'était identique à ce qui se passait dans cette revue - si on peut appeler ça une revue ou une émission - de MASH qui était produite par les Américains et naturellement eux, les Américains, étaient beaucoup plus... avaient beaucoup plus d'équipement que nous on avait, puis dans souvent des cas il fallait obtenir de l'équipement de la part des Américains parce qu'il faut dire que l'équipement canadien était très rudimentaire et puis qu'il nous fallait absolument de l'aide des Américains pour pouvoir servir convenablement.
À mon retour en 1953, j'ai servi au 4e Bataillon du Royal 22e et puis pendant que j'étais au 4e Bataillon du Royal 22e j'ai pu aller servir deux ans au Congo belge, maintenant qu'on appelle le Zaïre où j'ai agi comme officier de sécurité.