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- MLA 8TH édition
- . "Bruce Alexander Findlay ". l'Encyclopédie Canadienne, 03 août 2022, Historica Canada. development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-bruce-alexander-findlay. Date consulté: 29 novembre 2024.
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- APA 6TH édition
- (2022). Bruce Alexander Findlay . Dans l'Encyclopédie Canadienne. Repéré à https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-bruce-alexander-findlay
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- CHICAGO 17TH édition
- . "Bruce Alexander Findlay ." l'Encyclopédie Canadienne. Historica Canada. Article publié août 03, 2022; Dernière modification août 03, 2022.
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- TURABIAN 8TH édition
- l'Encyclopédie Canadienne, s.v. "Bruce Alexander Findlay ," par , Date consulté: novembre 29, 2024, https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-bruce-alexander-findlay
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Bruce Alexander Findlay
Date de publication en ligne le 3 août 2022
Dernière modification le 3 mai 2023
Je me suis engagé au début de mes études à l’université de Toronto. Je voulais m’engager pour servir mon pays. Ca n’avait rien à voir avec le fait d’être étudiant. Le service à l’université c’était tout simplement de l’entraînement et on faisait ça deux après-midi et deux soirs par semaine après les cours. Et puis le samedis matin c’était à la base navale de York.
Oh, j’ai toujours voulu être marin. A la fin de l’année scolaire, j’ai été affecté à la base d’entraînement naval de Cornwallis enfin je crois. Et j’ai fait une partie de l’entraînement là, voilà comment ça c’est terminé. Et ensuite on m’a envoyé à Halifax et affecté à un équipage de dragueur de mines. J’étais sur le Comox, NCSM Comox, au large de Dartmouth, qui est de l’autre côté de la baie de Halifax.
Sur le Comox, il n’y avait pas un équipage très important. Les gens les plus importants dans cet équipage étaient ceux qui s’occupaient des machines. Je crois qu’ils étaient une quinzaine. On dormait dans des hamacs, c’était très agréable. Tous les membres d’équipage avaient un hamac. A la différence de la marine américaine, ils ne dormaient pas dans des couchettes superposées. On dormait dans des hamacs et chacun avait le sien et un emplacement pour lui quand on n’était pas en service. Mais autrement, alors, vous le sortiez et vous l’attachiez, bout à bout, et vous vous montiez dedans, il y avait un matelas et vous dormiez dans votre hamac. Bon, vous pouviez faire ça quand vous étiez en mer parce que ça monte et ça descend et ça vous berce dans tous les sens, c’est vraiment comme être bercé pour dormir. C’était vraiment une bonne chose. Alors que s’ils sont dans une couchette alors là vous êtes balancé dans tous les sens, et c’est beaucoup difficile d’arriver à dormir. Ca demandait un petit temps d’adaptation, de dormir dans ces hamacs, mais une fois que vous savez comment faire, ça vous procurait le meilleur sommeil possible. Ca prenait un certain temps après quand vous êtes sur la terre ferme pour perdre l’habitude de dormir dans un hamac.
Oh, j’étais un marin tout à fait ordinaire, je faisais ce qu’on me demandait de faire. Et je n’avais pas de compétences particulières dans tout ça. Je savais me servir d’un compas et d’autres petites choses comme ça. La défense principale de ces dragueurs c’était les grenades sous-marines. On avait un canon de 7,5 sur le pont avant. L’événement le plus marquant qu’il y a eu c’était la fin de la guerre en Europe et un sous-marin allemand est venu jusqu’à nous et s’est livré à nous. Je le soupçonne de s’être livré à nous délibérément à cet endroit-là parce qu’ils ne voulaient pas retourner en Allemagne. Ce fut le moment le plus intense de ma carrière dans l’Atlantique.
Vous deviez vous porter volontaire à cette époque, encore une fois, si vous vouliez aller ailleurs dans le monde là où le Canada était en guerre. Bon, on était en guerre sur la côte Pacifique mais vous deviez faire une demande séparée pour ça. C’est ce que j’ai fait et on m’a envoyé sur une frégate. Et j’ai navigué dessus depuis la base navale de la Baie de Fundy jusqu’en Jamaïque où on se réapprovisionnait en carburant, et ensuite on passait par le canal de Panama, on remontait le long de la côte nord américaine, jusqu’à San Diego, pour s’approvisionner à nouveau là et ensuite on se dirigeait vers Givenchy [Base navale d’Esquimalt], qui était une escale au nord de Victoria sur l’Île de Victoria. Et on est arrivé là le jour qui a suivi le largage de la bombe américaine sur le Japon et la guerre était terminée là-bas. Alors ma carrière dans le Pacifique n’a pas été très riche en événements.
Après je suis retourné à l’université et je n’ai pas raté une année. Alors je suis retourné à l’université et j’ai continué à travailler dans la marine pendant un an et demi.