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- MLA 8TH édition
- . "C. Norman Spencer ". l'Encyclopédie Canadienne, 03 août 2022, Historica Canada. development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-c-norman-spencer. Date consulté: 29 novembre 2024.
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- APA 6TH édition
- (2022). C. Norman Spencer . Dans l'Encyclopédie Canadienne. Repéré à https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-c-norman-spencer
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- CHICAGO 17TH édition
- . "C. Norman Spencer ." l'Encyclopédie Canadienne. Historica Canada. Article publié août 03, 2022; Dernière modification août 03, 2022.
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- TURABIAN 8TH édition
- l'Encyclopédie Canadienne, s.v. "C. Norman Spencer ," par , Date consulté: novembre 29, 2024, https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-c-norman-spencer
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C. Norman Spencer
Date de publication en ligne le 3 août 2022
Dernière modification le 3 mai 2023
Je conduisais une ambulance et un camion ou n’importe quoi d’autre. Peu importe ce dont ils avaient besoin, ils le montraient du doigt et voilà ; le 23ème ambulance de campagne. On avait quelques jeeps, des jeeps Willys ordinaires avec deux structures sur le dessus. Et on a passé beaucoup de temps entre les lignes et tout ce qui nous semblait être en vie, on allait le chercher.
Quand on allait chercher les blessés, bon, vous étiez entre les lignes et ils tiraient des deux côtés. Quand vous en trouviez un et vous sentiez qu’il était froid, bon, il est mort. Vous ramassiez le fusil et le mettiez le canon vers la terre, et planté dans le sol. Et puis quand les gars venaient les récupérer, bon, ils voyaient le fusil planté à l’envers, ils ne s’embêtaient pas à s’arrêter là, ils allaient en chercher un qui était encore vivant, plus ou moins.
Je sais qu’il y a un gars qui, bon, je ne le connaissais pas mais j’avais entendu parler de lui, il conduisait une jeep ordinaire et il est passé sur une mine et ça a sauté juste en dessous de l’endroit où il était assis. Et des années plus tard, on a appris ça. Chaque os dans son corps avait été brisé et ils ont réussi à le garder en vie. Il a passé très longtemps à l’hôpital. Mais il a survécu. Je me souviens d’un autre gars, il était vraiment balèze, dans les 135 kilos, et on était quatre pour le transporter sur un brancard depuis le poste médical, c’est juste derrière les lignes. Et puis on l’a amené à l’hôpital, le sergent à dit, pourquoi diable est-ce que vous l’avez amené ici ? Bon, il est mort, n’est-ce pas ? Et ils ont dit, regardez entre ses yeux ; il y avait un tout petit point noir, un plomb était entré par là. Et il était raide mort.