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- MLA 8TH édition
- . "Chuck E. Merry ". l'Encyclopédie Canadienne, 03 août 2022, Historica Canada. development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-chuck-e-merry. Date consulté: 29 novembre 2024.
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- APA 6TH édition
- (2022). Chuck E. Merry . Dans l'Encyclopédie Canadienne. Repéré à https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-chuck-e-merry
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- CHICAGO 17TH édition
- . "Chuck E. Merry ." l'Encyclopédie Canadienne. Historica Canada. Article publié août 03, 2022; Dernière modification août 03, 2022.
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- TURABIAN 8TH édition
- l'Encyclopédie Canadienne, s.v. "Chuck E. Merry ," par , Date consulté: novembre 29, 2024, https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-chuck-e-merry
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Chuck E. Merry
Date de publication en ligne le 3 août 2022
Dernière modification le 3 mai 2023
En 1944, mon oncle avait été dans l’armée et il jouait dans un orchestre. Et il nous a fait savoir qu’ils recrutaient un nouvel orchestre à Barriefield (camp) pour le Corps des magasins militaires et qu’ils prenaient des jeunes soldats qui n’avaient pas l’âge. Et des hommes plus âgés, des hommes catégoriés. Alors j’ai décidé d’y aller et d’essayer. Mon père voulait y aller aussi et on y est allés tous les deux. Et on a été pris tous les deux.
Et mon père a commencé tout de suite mais moi j’ai dû attendre jusqu’au mois de septembre, avoir la permission d’Ottawa pour que je rentre avant l’âge requis. Et puis quand je suis retourné là-bas, on était déjà partis à Barriefield et parlé au chef d’orchestre là-bas. Et il nous avait emmené dans le bureau de l’administration, voir l’adjudant, et avoir une lettre pour nous amener là-bas pour qu’on soit enrôlés afin qu’on puisse être affectés à Barriefield.
Il y avait 24 membres dans la fanfare, c’était le maximum autorisé. Et puis on avait un groupe de 14 instruments pour l’orchestre de danse pris dans le groupe des 24 personnes, avec lesquels on a fait de la musique d’orchestre de swing et un peu de travail à l’extérieur aussi. Évidemment, la fanfare était présente à tous les défilés autour du campement et aux cérémonies, aux remises de diplômes de toutes les différentes classes et choses qui se déroulaient. Et on avait un défilé tous les matins. Et puis on jouait des marches pour conduire les soldats jusqu’à leur terrain d’entrainement et on s’en allait et on revenait vers midi et on les ramenait pour le déjeuner. Et ensuite ils repartaient là-bas après le déjeuner et on les reprenait à cinq heures pour le dîner.
On faisait les diners du mess des officiers chaque semaine et on faisait des défilés dans Kingston, les défilés pour les Bons de la Victoire, des trucs comme ça. Et on est allés et on a joué aux Etats-Unis aussi, on a fait quelques défilés et des trucs là-bas. C’était très intéressant. On retrouvait parfois des défilés du centre hospitalier qui venaient. Et ça pouvait être en plein milieu de la nuit aussi. Et s’il y en avait un, alors on devait descendre là-bas et jouer à la gare pendant que les troupes étaient, pendant qu’ils faisaient sortir les soldats. Nombre d’entre eux sortaient sur des brancards ou dans des chaises roulantes et ils étaient conduits à l’hôpital militaire. Ça c’était quand j’étais à Barriefield.
Quand la guerre s’est terminée en mai 1945, je n’avais pas encore 18 ans alors je n’avais pas été dans, j’étais toujours dans la fanfare, je n’étais pas parti dans une unité militaire, une unité de combat, alors que je savais que j’allais finir par y aller après avoir eu 18 ans parce que j’étais apte physiquement. Mon père n’a pas pu rester, parce qu’il a eu des rhumatismes et de l’arthrite dès le premier hiver là-haut à Barriefield, ces baraquements froids, il ne pouvait pas le supporter, alors ils l’ont renvoyé à la maison. Mais ils étaient vraiment froids et épouvantable pendant l’hiver. Mais je suis resté et la force du Pacifique a été formée à Barriefied en 1945 après la fin de la guerre en Europe et comme je l’ai dit, je n’étais pas encore assez âgé pour sortir du pays, alors ils ont juste dit, reste jusqu’à ce que le moment soit arrivé et j’y suis allé.
Après ça notre fanfare a été transférée à Long Point cette année-là. C’était près de Montréal. C’était le dépôt de l’Intendance. Et je suis resté là-bas pendant quelques temps et ensuite ils ont recruté pour former un orchestre du temps de paix en avril 1946, j’ai été rendu à la vie civile, suis reparti à London, et j’ai reçu ma décharge de là-bas.