Project Mémoire

Clifford Burton Cliff Guest

Ce témoignage fait partie de l’archive du Projet mémoire

Clifford B. Guest
Clifford B. Guest
Photo de famille prise en septembre 1942, juste avant le départ de M. Guest pour l'outremer. De gauche à droite: Blanche Guest, Jessie Dean (la soeur de Blanche), Richard, Jimmie Dean.
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Allerton Castle à son bureau en 1943.
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Carte d'identité, 24 juin 1944.
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Lettre de félicitation provenant du capitaine Fawdry, Officier supérieur de l'équipement de l'Armée Aérienne (RAF).
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Cérémonie de relais: M. Guest cède par écrit la responsabilité du dépôt d'équipement numéro 12.
Clifford B. Guest
S’ils réalisaient combien cette guerre nous a coûté, ce qu’elle a coûté au Canada, ils ne voudraient plus jamais voir de guerre, plus jamais.
Je m’appelle Clifford Burton Guest. Je suis né entre Cundles et Midhurst, tout en haut de Paddy’s Dunn’s Hill au nord de Barrie en Ontario (né le 7 mai 1906, décédé le 20 octobre 2009). Je crois que je gagnais 1700 dollars par an quand je me suis engagé dans l’armée de l’air. Et j’ai demandé à être engagé comme officier pilote. J’ai servi au quartier général de l’armée de l’air à Ottawa du moment où je me suis engagé en 1940 jusqu’à 1942. On m’a envoyé à Hagersville pour avoir un peu d’entrainement sur le terrain. J’ai sous-loué mon logement d’Ottawa et déménagé à Hagersville. Je n’y ai passé que 3 mois avant d’être transféré outre-mer. Et du dépôt où j’avais été affecté là-bas, j’ai suivi une formation sur les méthodes d’opérations de la RAF, à Topcliffe dans le Yorkshire. On m’avait affecté au poste d’officier d’état major responsable du matériel pour le Canadian bomber group. On se retrouvait dans une petite pièce dans une des maisons de York (une ville au nord de l’Angleterre). Et il y avait quatre ou cinq d’entre nous ensemble. Et c’était le tout début du régiment des bombardiers canadiens. On avait toutes les règles de la RAF bien-sûr, mais on est parti de zéro. Et mon travail c’était de surveiller toutes les commandes d’équipements dont on avait besoin, tout le matériel de remplacement nécessaire, toute la nourriture, les changements d’avions requis. Le plus drôle de l’histoire c’est que je trouvais ça très amusant. Vraiment excitant de voir ces avions passer (ému) Et de penser que j’en faisais partie. Et je sais que j’ai fait du bon boulot. Je pense que c’est important qu’il n’y ait plus jamais de guerre. S’ils réalisaient combien cette guerre nous a coûté, ce qu’elle a coûté au Canada, ils ne voudraient plus jamais voir de guerre, plus jamais (avec insistance). Le matin au petit-déjeuner, on se rendait compte qu’un bon nombre de copains n’étaient pas rentrés. C’était vraiment difficile. C’est vraiment ça la leçon à en tirer, c’est que même si des gens comme Hitler se présentent et ainsi de suite, ça parait tellement bête maintenant qu’on puisse laisser quelqu’un comme ça s’en sortir avec tous ses stratagèmes et Mussolini, etc.