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- MLA 8TH édition
- . "Dietrich Bernhard Puetter ". l'Encyclopédie Canadienne, 03 août 2022, Historica Canada. development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-dietrich-bernhard-puetter. Date consulté: 29 novembre 2024.
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- APA 6TH édition
- (2022). Dietrich Bernhard Puetter . Dans l'Encyclopédie Canadienne. Repéré à https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-dietrich-bernhard-puetter
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- CHICAGO 17TH édition
- . "Dietrich Bernhard Puetter ." l'Encyclopédie Canadienne. Historica Canada. Article publié août 03, 2022; Dernière modification août 03, 2022.
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- TURABIAN 8TH édition
- l'Encyclopédie Canadienne, s.v. "Dietrich Bernhard Puetter ," par , Date consulté: novembre 29, 2024, https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-dietrich-bernhard-puetter
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Dietrich Bernhard Puetter
Date de publication en ligne le 3 août 2022
Dernière modification le 3 mai 2023
Je me suis enrôlé dans la Luftwaffe [Force aérienne allemande], le 1er octobre 1939. D’abord on a eu un entraînement de base, c’était à Rerik, sur la côte Baltique, près de Wismar. Oh, c’était le véritable entraînement de base de l’infanterie et du soldat, l’entraînement de base du soldat pendant six semaines. Très dur. Ensuite, au même endroit, on a eu une formation en salle de classe, puis le 1er décembre 1939, j’ai été transféré dans une école de formation des pilotes à Berlin-Gatow.
Donc on a commencé à piloter et c’était merveilleux. Après cet entraînement de base dans des petits aéronefs, on a été formé pour ce qui s’appelle maintenant la licence de pilote privé et la licence de pilote professionnel. Ensuite, on m’a transféré de Berlin à une école en Autriche où j’ai été entraîné sur des aéronefs plus grands et plus lourds. Ce n’est qu’après cette formation que j’ai fait la formation spéciale pour piloter les Junkers 88. Le Junkers 88 est de tous les aéronefs celui que j’ai préféré piloter. C’était un plaisir à piloter. Son poids total était d’à peu près 11 tonnes. Il avait deux moteurs très puissants et vous pouviez le piloter comme un chasseur. Très souple, très agréable à piloter.
Oh, j’ai aimé ça tout de suite. C’était un pilote qui [sic] – ça m’allait comme un gant. Après l’entraînement de base, après les Junkers 88, on m’a finalement transféré à un escadron. Entre temps, la guerre avec la Russie a éclaté et mon escadron a été envoyé en Russie. On faisait nos missions, on faisait des missions de reconnaissance de longue distance, donc on montait, on repérait nos cibles, on les photographiait, on comptait ce qu’on avait observé et on était chanceux de rentrer.
Voler au-dessus des voies de chemins de fer, des grandes routes, des villes, pour voir le trafic, pour le photographier, compter la quantité de trafic [sic] pour avoir une idée de la densité de la circulation et ainsi de suite. Il y avait dans l’air [sic], les Russes n’avaient rien de comparable à, disons, l’Angleterre ou la France, rien. Ça a changé très rapidement et finalement les Américains et les Britanniques ont équipé les Russes avec leurs aéronefs. Et après c’était différent.
La première fois, j’ai été touché par un tir antiaérien et j’ai perdu un moteur. Ensuite, l’autre moteur a aussi été endommagé donc j’ai eu du mal à faire mon vol de retour et j’ai tout juste réussi à passer la ligne de bataille principale avant de faire un atterrissage d’urgence dans notre zone. Ça c’était la première fois, c’était en septembre 1941. Et la deuxième fois, c’était en mai 1942. Et là c’était un peu plus serré. On revenait d’une longue mission et on volait relativement bas en direction de notre aéroport. On est arrivé près d’un petit bois et tout à coup il y a eu énormément de tirs de mitrailleuses et de fusils, et tout ça venait vers nous et j’étais littéralement, l’avion était criblé de balles. J’ai fait un atterrissage d’urgence dans un petit village. On a fait un atterrissage sur le ventre, on était tous blessés mais on était tous vivants.
Il y avait, les deux moteurs étaient en bon état, non, plus de choix. [sic] Ces villages russes avaient des rues très larges. La rue principale faisait entre 50 et 100 m de large. Donc, il n’y avait pas de problème. Ce n’était pas une route asphaltée, que de la terre, rien de plus. Au cours de la 63e mission, on m’a tiré dessus une troisième fois et j’ai été fait prisonnier de guerre.