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- CHICAGO 17TH édition
- . "Don MacKenzie ." l'Encyclopédie Canadienne. Historica Canada. Article publié août 03, 2022; Dernière modification août 03, 2022.
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- TURABIAN 8TH édition
- l'Encyclopédie Canadienne, s.v. "Don MacKenzie ," par , Date consulté: novembre 29, 2024, https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-don-mackenzie
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Don MacKenzie
Date de publication en ligne le 3 août 2022
Dernière modification le 3 mai 2023
Je m’appelle Don MacKenzie et, je suis Néo-Écossais. Pendant les premiers vingt ans de ma vie, je ne me suis jamais éloigné de la maison. Mais, dès que la guerre s’est déclarée, je me suis porté volontaire. Je me suis joint aux Highlanders de la Nouvelle-Écosse. Nous étions environ vingt de ma ville natale et nous nous sommes tous enrôlés en même temps.
Nous avons fait nos débuts à Amherst en Nouvelle-Écosse. Je crois que la compagnie Stanfield, la compagnie de sous-vêtements, a déferlé un immense drapeau de la Nouvelle-Écosse à notre départ. Ensuite nous sommes passés à Debert puis, outre-mer. Nous croyons bien que la voie serait libre en sortant d’Halifax. Bien, nous étions à peine sortis du port d’Halifax lorsque nous avons constaté que nous étions attendus par des U-boats alors, nous avons eu une petite altercation avec ceux-ci.
Nous sommes arrivés en Bretagne et nous avons commencé l’entraînement. Pendant ces années passées en Bretagne, nous avons passé plus de temps surs la Manche que sur la terre ferme. À la longue, je me suis fait un ami. Un homme plus âgé, il avait trente-quatre ans alors que j’en avais vingt. Nous nous entendions très bien. Nous avions beaucoup de choses en commun. Nous ne fumions pas, ni l’un ni l’autre, et à cette époque, tout le monde fumait. Nous passions nos congés ensemble. Nous allions partout ensemble.
Ensuite, le bataillon est parti dans le nord de l’Écosse, dans les Hautes Terres, pour un entraînement en préparation au débarquement du jour J. C’était un entraînement de commandos donné par les meilleurs commandos au monde. Et, ce fut très difficile.
Une fois à bord de nos navires, ils nous ont donné une carte de la France mais les noms étaient tous mêlés…Moscou était inscrit pour Paris. Nous avons finalement appris que nous allions en France. Autrement, nous pensions peut-être aboutir en Norvège, nous n’étions vraiment pas certains. Mais, nous avons traversé et ce matin-là, ce fut vraiment quelque chose. Je n’avais jamais rien vu de pareil. Il y avait tellement d’activités autour de nous. Il était difficile de croire qu’on pouvait coordonner autant d’activités en même temps. La première journée, il y avait du nouveau et de l’imprévu à chaque seconde. Nous ne pouvions pas nous fier à notre entraînement. À la fin de la journée, tout ce que nous savions était que la nuit tomberait. On s’apprêtait à annoncer la liste des victimes. Nous n’avions jamais vu ça. C’était du nouveau pour nous. Alors, voilà, ce fut notre première journée dans une zone de combat.