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- MLA 8TH édition
- . "Donna Pauline Robertson ". l'Encyclopédie Canadienne, 03 août 2022, Historica Canada. development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-donna-pauline-robertson. Date consulté: 29 novembre 2024.
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- APA 6TH édition
- (2022). Donna Pauline Robertson . Dans l'Encyclopédie Canadienne. Repéré à https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-donna-pauline-robertson
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- CHICAGO 17TH édition
- . "Donna Pauline Robertson ." l'Encyclopédie Canadienne. Historica Canada. Article publié août 03, 2022; Dernière modification août 03, 2022.
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- TURABIAN 8TH édition
- l'Encyclopédie Canadienne, s.v. "Donna Pauline Robertson ," par , Date consulté: novembre 29, 2024, https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-donna-pauline-robertson
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Donna Pauline Robertson
Date de publication en ligne le 3 août 2022
Dernière modification le 3 mai 2023
Bon, je suis Donna Robertson ; et je finissais juste mes études au lycée (école secondaire), et j’avais envie d’aller dans le service, alors je me suis engagée dans la Marine avant même d’avoir terminé le lycée (école secondaire) et puis ils m’ont appelée pour aller à Galt (NCSM Conestoga) en Ontario, juste après que j’aie passé mes examens finaux. Alors voilà ; et c’était la première fois que je me trouvais loin de Saint John, je crois.
J’étais contente de m’engager dans la Marine ; je n’avais pas de métier ou quoi que ce soit parce que je venais juste de terminer le lycée (l’école secondaire). Alors ils m’ont demandé ce que j’aimerais faire et ils m’ont donné le choix entre plusieurs possibilités. Et alors j’ai dit, bon, j’aimerais être une messagère – c’était un des choix qu’ils m’avaient donnés. Et alors c’est ce que j’ai fait et j’ai fait un peu de travail de bureau quand j’étais à Ottawa.
On avait l’habitude de transporter les dossiers d’un bureau à l’autre et de, en général c’était dans le bureau d’un officier qu’on devait prendre les dossiers et les apporter dans un autre bureau d’officier. Parfois, on devait sortir du bâtiment. Je travaillais au quartier général du service naval à Ottawa et parfois je devais aller dans le bâtiment de l’armée de l’air ou le bâtiment de l’armée de terre pour leur apporter des dossiers.
Bon, il y avait un grand autocar qui nous prenait le matin à Lac Dow (NCSM Carleton) où on habitait et nous emmenait au quartier général du service naval et on roulait le long du canal Rideau. On appelait ça un autocar géant, il était de la couleur bleue de la Marine ; et il nous amenait au travail le matin et il venait nous chercher à l’heure du déjeuner, nous ramenait déjeuner à la caserne. Et ensuite on refaisait le chemin dans l’autre sens pour aller travailler, et ça ne parait pas bien raisonnable, n’est-ce pas, mais on passait le long du canal Rideau quatre fois par jour, et on avait une très belle vue aussi.
J’aimais faire des sorties sur l’eau au Lac Dow et une fois, avec une autre Wren (Service féminin de la Marine canadienne) et deux marins nous sommes partis en canoë. Il y avait un grand bloc de pierre qui sortait de l’eau et je ne sais pas ce qu’il fabriquait là, mais les deux marins, pour une raison ou pour une autre, ils sont sortis du canoë et ils sont restés là-dessus. Bon, avec l’autre Wren on a ramé jusqu’au rivage ; et l’autre Wren est sortie et est allée à la cantine, alors j’ai pensé, bon, je vais me débrouiller toute seule et j’étais à un bout du canoë et je n’avais jamais pagayé de ma vie, alors j’ai tiré avec force sur la pagaie d’un côté et le canoë s’est retourné. (rire) Et alors, évidemment, j’étais trempée et c’était tout juste au début de l’endroit où vous pouvez traverser le canal Rideau et il y avait deux soldats qui traversaient là et ils sont descendus ; et j’ai nagé vers le côté et ils m’ont aidée à sortir et j’ai enlevé mon Burberry et je suis retournée dans l’eau et j’ai pris le canoë, et je l’ai ramené sur le côté. Ils m’ont aidé à le vider de toute l’eau et je suis retournée dedans, suis retournée chercher l’autre Wren et je suis partie chercher les marins.
Et une autre fois, j’étais sortie à bord d’un petit canot qu’ils avaient l’habitude de louer là-bas, avec une autre Wren, et il y avait quelqu’un qui nageait dans l’eau là-bas et une dame a commencé à appeler là l’aide en criant. Apparemment, elle devait être en train de se noyer, alors on l’a prise dans le canot ; et ils nous ont donné un dollar pour ça, 50 centimes ou un dollar. On se trouvait riches. (rire) Je me souviens toujours de ces choses.
L ‘endroit où j’ai grandi était juste au bord de l’eau et c’est pourquoi j’étais heureuse d’être en garnison au Lac Dow, parce que certaines des Wren étaient en garnison en ville. Et il y avait deux ou trois différents endroits où elles étaient en garnison, mais moi j’étais en garnison au Lac Dow ce dont j’étais très reconnaissante. Le petit voilier que j’appelais un canot celui dans lequel on a pris la dame, mon père avait un voilier à la maison, alors être au bord de l’eau ça faisait plus comme chez moi.
J’étais, au début quand je suis partie, je me sentais un peu seule jusqu’à ce qu’on me donne mon uniforme mais après ça allait bien. (rire)