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Doris May"" Riva
Date de publication en ligne le 3 août 2022
Dernière modification le 3 mai 2023
Or, quand je suis allée m’engager pour partir à l’armée, j’ai demandé soit assistante à l’hôpital soit le transport. Et le transport s’est présenté en premier, alors c’est ce que j’ai eu. On nous a envoyés à Toronto pour l’entrainement, au 354 Jarvis Street. Et là-bas, on conduisait seulement des camionnettes, vous savez, comme les voitures familiales. Et bien sûr à cette époque, elles n’étaient pas réglables. Je mesurais 1m55, alors j’avais des tas de coussins. Il y avait des gens qui se tenaient debout dans la rue et ils ne regardaient pas, je dois être grande. Quand ils m’ont regardée quand je suis sortie, ils en sont restés bouche bée.
Et on a suivi l’entrainement là-bas du mois d’avril au mois de juillet. Je crois que c’était vers le cinq quand je suis repartie dans l’ouest. Donc on m’a affectée tout de suite près de chez moi, à Claresholm (Alberta). C’était une école de pilotage militaire (qui faisait partie du Programme d’entrainement aérien du Commonwealth). On avait des australiens là-bas, on avait des néo-zélandais là-bas, et à la première tempête de neige, Ils étaient là dehors en short à se rouler par terre dans la neige. J’ai conduit à peu près de tout dans l’armée de l’air. J’ai fait entrer à reculons ce qu’ils appellent une fourgonnette cantine avec une remorque de six mètres de long dans un garage sans problème. J’étais très fière de moi.
Et ils ont dû aménager le camion de pompiers. Il leur a fallu mettre des blocs dessus comme vous le faites avec les tricycles d’enfants parce que j’étais tellement petite que je ne pouvais pas atteindre les pédales.
Et quand je suis revenue à Claresholm, on avait quelques couples mariés sur la base. Et j’avais l’habitude de travailler de, on avait un horaire qui allait de quatre heures de l’après-midi à huit heures du matin mais il y avait un laps de temps là-dedans, parce qu’on devait s’occuper des fusées éclairantes pour les vols. Quelquefois il y avait un vent terrible là-bas et on avait des Tiger Moth. Alors quand ils atterrissaient, vous deviez être prête à sauter dessus pour les maintenir au sol. Peu importe qui était de service, cinq ou six d’entre nous, dès qu’il touchait le sol on attrapait les ailes, sous les ailes il y avait des machins qui sortaient. Alors on les attrapait, juste pour les maintenir au sol parce que le vent les aurait fait redécoller immédiatement.
J’avais un ami qui travaillait dans la section parachute et il fallait qu’il y aille quand ils avaient l’avion qui montait et ce pilote faisait un vol en solo. Et on est montés et – c’était beau de regarder la campagne depuis là-haut. Et j’ai remarqué qu’il tournait en rond pas mal mais c’était une école de vol très affairée. J’ai juste pensé que c’était un peu chargé et finalement mon ami est revenu et il a dit que le pilote n’arrivait pas à sortir ses roues. J’ai dit, bon, on ne meure qu’une fois. Il a ramené l’avion sans, très peu de dégâts. Il avait peur que je panique. Mais comme je l’ai dit, on ne meure qu’une fois.
J’ai passé 39 mois là-bas avant qu’on me change. De là on m’a affectée au commandement aérien de l’ouest pendant quelques temps et ensuite réaffectée à Patricia Bay et c’est au bout de l’île de Vancouver. Et c’est là que je suis partie outre-mer, de là-bas.
La guerre était terminée mais les hommes là-bas commençaient à être mécontents parce qu’on ne les renvoyait pas chez eux. Alors ils ont envoyé trois contingents de femmes (des membres de la division féminine de l’armée de l’air canadienne) pour s’occuper de cette pagaille. Et on a amené des véhicules de notre base jusqu’à Sheffield en Angleterre. C’était de la folie. On est partis avec un (convoi) et le chauffeur de tête n’a pas pris le bon virage, alors on a tous fait le tour du rond-point et retour. Il était dans l’autre sens alors qu’on y entrait. Donc tout le monde a dû faire marche arrière tout le long pour sortir à nouveau.
J’ai vraiment beaucoup aimé cette période. Ces quatre ans et demi ont été les meilleurs quatre ans et demi de ma vie. Je dis ça tout le temps.