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- MLA 8TH édition
- . "Doug Mullen ". l'Encyclopédie Canadienne, 03 août 2022, Historica Canada. development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-doug-mullen. Date consulté: 29 novembre 2024.
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- APA 6TH édition
- (2022). Doug Mullen . Dans l'Encyclopédie Canadienne. Repéré à https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-doug-mullen
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- CHICAGO 17TH édition
- . "Doug Mullen ." l'Encyclopédie Canadienne. Historica Canada. Article publié août 03, 2022; Dernière modification août 03, 2022.
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- TURABIAN 8TH édition
- l'Encyclopédie Canadienne, s.v. "Doug Mullen ," par , Date consulté: novembre 29, 2024, https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-doug-mullen
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Doug Mullen
Date de publication en ligne le 3 août 2022
Dernière modification le 3 mai 2023
Après ma première année à l’université, j’ai décidé que j’allais m’engager dans l’armée de l’air, mais que je prendrais une année pour moi avant. Alors je me suis réservé ma dix-neuvième année et puis je me suis engagé dans l’armée de l’air. Un jour on marchait dans un champ aux alentours de Regina mon frère et moi, un avion volait au dessus de nos têtes et on a inventé une chanson qui disait : un jour, je m’engagerai dans l’armée de l’air. Et il se trouve qu’on l’a fait tous les deux. (chante) Je m’engagerai dans l’armée de l’air, loin très loin d’ici, je m’engagerai dans l’armée de l’air, par un dimanche ensoleillé. (arrête de chanter)
Après ma formation j’ai été transféré, on nous avait informé quand on avait reçu notre diplôme de l’école de formation radar, que quelques uns d’entre nous iraient à Terre-neuve, d’autres en Angleterre et certains resteraient au Canada. Alors on a tiré à la courte paille pour voir qui irait où. Et il s’est trouvé que j’avais tiré la Colombie Britannique, ce qui était une chance pour moi parce que ma famille avait déménagé à Vancouver. Alors j’ai été transféré à Ucluelet en Colombie Britannique le 30 janvier 1943.
Ce qui s’est passé au mois de septembre de cette année-là, mon frère avait terminé sa formation de mitrailleur de bord et il était rentré à la maison à Burnaby pour passer sa dernière permission. Alors j’ai obtenu la permission d’aller à Vancouver pour l’occasion et pendant que j’étais là-bas, il m’a dit que la durée de vie moyenne d’un mitrailleur de bord était de six semaines. Et j’étais consterné devant cette éventualité donc quand je suis rentré à Ucluelet, je me suis arrangé pour être redirigé vers le personnel navigant, c’était quelque chose comme un mois après, à la fin du mois d’octobre. Je me suis présenté devant une commission et j’ai été accepté. On était trois de l’unité radar à changer. Mais entre-temps, ce qui s’était passé c’est que, vous vous en souvenez peut-être, les japonais avaient débarqué en Alaska à Attu et Kiska, et alors les troupes canadiennes avaient été envoyées dans le nord. Je ne sais plus où ils sont allés, quand on parlait d’eux on les appelait les zombies, c’était tous des appelés. Au même moment, cet automne-là, et je ne me souviens pas de quel mois, je crois que c’était en octobre ou, les japonais ont bombardé la phare d’Estevan sur l’île de Vancouver. Et alors ils ont immédiatement décrété le black-out et on nous a donné des fusils et des munitions et on est restés, on les a gardés à côté du lit pendant une semaine je crois parce que personne savait s’il y avait seulement un sous-marin ou bien plusieurs ou, comme la base d’Ucluelet est située sur le, sur un bras de mer sur le Pacifique, si ce sous-marin pourrait descendre pour venir nous voir.
Alors à la suite de ça, tous les transferts hors de la base avaient été annulés alors je n’ai pas pu aller à l’ITS [l’école préparatoire d’aviation] à Edmonton jusqu’à l’année suivante à cause de l’annulation globale de tous les changements. Comme j’avais été accepté dans le personnel navigant, on m’a affecté à un officier d’éducation de la station. Donc je m’occupais avec lui d’arranger les projections de films à voir dans le centre de loisirs parce que Ucluelet était une base isolée. Et on organisait des débats, des choses de cette nature. Je suis devenu le rédacteur en chef du, on a créé un journal de la station, alors je suis devenu rédacteur en chef. Et pendant que mon transfert n’avançait pas d’un pouce, on m’a donné l’autorisation d’aller à Vancouver deux fois et de m’occuper de l’encre à stencil et des stencils. Les gens ont oublié qu’il existait des choses du genre de la machine à ronéotyper aujourd’hui. C’est comme ça qu’on imprimait le journal, « The Western Voice », je crois que c’était. Et c’était le genre de choses que j’ai fait, en attendant de partir pour l’entraînement dans l’aviation.
Ce qui est finalement arrivé comme je l’ai fait remarquer en allant à Edmonton au dépôt d’équipage encore une fois en avril 1944. Après avoir terminé l’entraînement préparatoire, on m’a affecté à la N°1 Central Navigation School à Rivers au Manitoba. J’avais découvert à l’ITS que je ne pouvais pas être pilote à cause de ma vision périphérique, et ça voulait dire que je ne pouvais pas non plus être mitrailleur de bord ni viseur de lance-bombes. Alors il n’y avait pas trop de choix. Ils m’ont envoyé à l’école de navigation. J’ai reçu mon diplôme en février 1945. Notre promo s’est avérée être la dernière à l’école de navigation. On nous avait entraînés pour l’Asie. On aurait dû partir pour l’Inde, mais notre entraînement avait été retardé d’un mois en octobre à cause du brouillard en permanence sur les lacs. Alors la promo avant la notre y est allée mais pas nous.
En janvier 1944, à Ucluelet, j’ai été envoyé à Alliford Bay dans les îles de la Reine Charlotte pour accompagner du matériel. Et alors je suis arrivé chez mes parents à la fin du mois de janvier et quand mes parents venaient de recevoir un télégramme indiquant que mon frère avait été tué. Alors c’est la dernière fois que le reste de notre famille a été réuni, la nuit où le télégramme est arrivé et j’ai dû partir le lendemain matin pour les îles de la Reine Charlotte, je n’ai pas pu rester avec ma mère.