Project Mémoire

Douglas May

Ce témoignage fait partie de l’archive du Projet mémoire

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"Liste de kit" de Douglas May qui détaille tous les éléments qui lui ont été remis.
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Douglas May avec sa soeur pendant une permission à Cultus Lake, Columbia-Brittanique en 1943.
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Un U-boat venu pour se rendre à Londonderry, 1945.
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Douglas May pose avec le fils de son voisin David Boodle pendant qu'il était en permission à Cultus Lake, Colombie-Britannique en 1943.
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Feuille de transmission des opérateurs télégraphistes détaillant comment les U-Boats ont dû se rendre à la fin de la guerre.
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Chaque jour, les sous-marins devaient envoyer un message à leur base et par triangulation, on pouvait affiner et voir exactement où ils se trouvaient.
On avait un système qui s’appelait le HF/DF (Huff Duff). Chaque jour, les sous-marins devaient envoyer un message à leur base et par triangulation, on pouvait affiner et voir exactement où ils se trouvaient. On recevait deux ou trois rapports du HF/DF, ensuite on pouvait affiner jusqu’à la position du sous-marin. Bon, on était juste à côté de Lisahally (un port près de Londonderry en Irlande du Nord), ils l’appellent, et sur la Foyle en Irlande. Il y avait des sous-marins (U-bootes allemands) dont les ordres évidemment étaient de faire leur rapport à Londonderry, alors on n’avait pas de contact direct avec ces gens-là parce que je ne parlais pas allemand et ils ne parlaient pas anglais pour la plupart. En tout cas, c’était intéressant de voir ces choses et je dois dire, j’avais beaucoup de compassion pour quiconque se déplaçait en sous-marin. Je pense qu’il y a de quoi être claustrophobe dans ce genre de situation, mais ils étaient très admirés dans leur pays, ces hommes qui étaient des sous-mariniers. Mais heureusement, on n’a pas eu de torpilles ou de choses de ce genre. Ils (les équipages des sous-marins allemands) étaient préoccupés, évidemment, par la possibilité que certains équipages sabordent leurs sous-marins mais nous n’en avons jamais rencontré. D’ailleurs ça faisait partie des instructions. Selon l’endroit où ils se trouvaient, ils étaient avisés de se présenter dans un secteur déterminé pour abandonner leur bateau et ensuite la guerre était terminée pour eux. Chaque jour, vous deviez changer vos listes de codage pour ce qui était des en-têtes des messages et on copiait tous les messages et ceux-ci étaient en langage courant évidemment, ce qui permettait de suivre plus facilement. Mais avant ça, toutes les transmissions étaient en langage codé, à cinq chiffres. Évidemment, tout le monde dans la marine disait, oh quand la guerre est terminée, je vais tâcher de m’éloigner le plus possible de l’océan, (rire) ce qu’un grand nombre d’entre eux a fait parce que dans la marine il y avait énormément de gens qui venaient des Prairies. Très grosse proportion. Je suppose qu’ils ne savaient pas dans quoi ils mettaient les pieds. (rire) Oui.