Project Mémoire

Duncan John Ledwidge

Ce témoignage fait partie de l’archive du Projet mémoire

Duncan Ledwidge
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Duncan Ledwidge (deuxième à gauche) et d’autres chauffeurs de tank (de gauche à droite) : Bartlett, Shorty Hill and Ed Chadwick. Ils se sont tous portés volontaires pour conduire des véhicules de Hollande à Pilsen en Tchécoslovaquie en 1945.
Duncan Ledwidge
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Duncan Ledwidge (à gauche) aux côtés de son ami George Stepa aussi un vétéran. Ils étaient dans la même équipe de tank que monsieur Ledwidge. La photo a été prise lors d’un rassemblement du Régiment d'Alberta du Sud à Bergen op Zoom aux Pays-Bas en 2005.
Duncan Ledwidge
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Duncan Ledwidge (à droite) et son frère Donald après s’être tous deux enrôlés dans l’Armée Canadienne. La photo a été prise à Goffs, Nova Scotia ; leur ville natale en 1943.
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Duncan Ledwidge (à droite) aux côtés d’une habitante qui se souvient du tank qu’il conduisait dans sa rue lors de la libération de la ville. La photo a été prise à Bergen op Zoom aux Pays-Bas en 2005.
Duncan Ledwidge
J’ai eu la malchance d’être blessé par un tireur embusqué le 27 septembre 1944 mais j’ai survécu à ça, pas tant que ça s’en sont sortis, mais moi oui.

On n’y est pas allés le jour J, on est partis en Normandie en juillet. On a débarqué sur les mêmes plages où ils avaient débarqué le jour J. Mais on est allés là-bas en juillet et on a pris la relève des troupes qui étaient arrivées sur les plages. Non, on n’a eu aucun problème pour débarquer. Évidemment, nos chars étaient tous étanches. Et on a juste débarqué et on s’est rendus tout droit sur le rivage. On a fait la traversée en bateau et sur des barges de débarquement. Mais on n’a eu aucun problème pour débarquer.

Je conduisais le char d’assaut. On nous disait où on devait aller, on avait des cartes et tout ça. Tout ce que j’ai fait c’était de conduire le char. Et j’avais un deuxième chauffeur qui pouvait prendre ma place s’il m’arrivait quelque chose. Et on avait le mitrailleur et l’opérateur radio et un chef de char là-haut dans la tourelle. Ils étaient dans un endroit séparé du nôtre en quelque sorte.

Dans le char, on recevait nos instructions du chef de char dans la tourelle. Après avoir quitté Caen et avoir atteint la poche de Falaise, c’était une difficile celle-là. C’est là que notre major, Dave Currie, il a gagné la Croix de Victoria dans la poche de Falaise. On a fermé la poche de Falaise et on a isolé deux armées. Et Dave était notre commandant et on le soutenait avec nos chars. On lui a attribué la Croix de Victoria pour avoir fermé la poche de Falaise.

J’ai été blessé par un tireur embusqué après qu’on ait quitté Falaise et juste de l’autre côté de, quand on a passé la frontière belge, en fait j’ai été blessé en Belgique. J’ai eu la malchance d’être blessé par un tireur embusqué le 27 septembre 1944 mais j’ai survécu à ça, pas tant que ça s’en sont sortis, mais moi oui. Il m’a atteint à l’arrière de la tête et m’a assommé, mais on m’a rafistolé là-bas et ça m’a un peu fait souffrir mais ils s’en sont occupés quand je m’en suis finalement occupé. Mais c’était juste un coup oblique, mais ça a quand même brisé la boite crânienne. Je n’ai pas été évacué, c’est juste un auxiliaire médical qui s’est occupé de moi parce qu’on est sortis à ce moment-là pour une semaine de repos, et au moment où c’était terminé, j’étais prêt à repartir.

Alors ensuite on est allés en Allemagne, c’était la forêt de Hochwald et j’ai été blessé dans la forêt de Hochwald le 4 mars 1945. Je suis allé à l’hôpital à Bruges, en Belgique, l’hôpital général (britannique) 77, et quand j’en suis sorti, la guerre était terminée. Oh oui, on savait que la guerre était finie, tout le monde faisait la fête. Oui on savait que la guerre était terminée. Et après on nous ait tous soignés, on est repartis dans nos régiments.

Date de l'entrevue: 5 octobre 2010