-
- MLA 8TH édition
- . "Eileen Booth ". l'Encyclopédie Canadienne, 03 août 2022, Historica Canada. development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-eileen-booth. Date consulté: 30 novembre 2024.
- Copier
-
- APA 6TH édition
- (2022). Eileen Booth . Dans l'Encyclopédie Canadienne. Repéré à https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-eileen-booth
- Copier
-
- CHICAGO 17TH édition
- . "Eileen Booth ." l'Encyclopédie Canadienne. Historica Canada. Article publié août 03, 2022; Dernière modification août 03, 2022.
- Copier
-
- TURABIAN 8TH édition
- l'Encyclopédie Canadienne, s.v. "Eileen Booth ," par , Date consulté: novembre 30, 2024, https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-eileen-booth
- Copier
Merci pour votre soumission
Notre équipe examinera votre soumission
et vous répondra pour toute autre question.
Merci d'avoir contribué à l'Encyclopédie canadienne.
FermerProject Mémoire
Eileen Booth
Date de publication en ligne le 3 août 2022
Dernière modification le 3 mai 2023
J’étais employée de bureau pendant la Deuxième Guerre mondiale et nous avons décidé entre amies de contribuer à l’effort de guerre. La Grande-Bretagne mettait sur pied un service d’auxiliaires de l’armée de terre parce qu’on avait besoin de nourriture et qu’il fallait entretenir les fermes. Je me suis portée volontaire avec quelques copines, et nous avons été envoyées à Maidstone. C’était tout un voyage en train depuis l’endroit où je vivais. Nous avons reçu nos billets et on nous a mis au travail. Tous les jours, nous entretenions les jardins et devions évidemment traire les vaches, car il n’y avait pas de trayeuses à l’époque. Alors, nous retroussions nos manches et nous nettoyions aussi les granges.
Il y avait d’autres gens sur les fermes et nous avons dû nous affirmer car on nous donnait des tâches très lourdes alors qu’on réservait les tâches les plus faciles à des hommes qui n’avaient pas voulu s’enrôler. Si bien que nous nous leur avons dit : « Écoutez, nous sommes des volontaires ! Et désormais, c’est nous et pas ces types-là qui allons conduire les tracteurs et faire les tâches les plus faciles. »
Je venais de l’extérieur de Londres, de Surrey, et nous recevions des bombes qui étaient destinées à Londres parce qu’on les lâchait en cours de route sur ma ville.
Je n’étais pas censée me lier aux Canadiens mais je me suis finalement retrouvée avec l’un d’entre eux. Bill était stationné dans ma ville natale, et nous nous amusons beaucoup à évoquer cette période car je dis toujours qu’il m’a « capturée » pendant la guerre.