Project Mémoire

Fern Wellwood Dawson

Ce témoignage fait partie de l’archive du Projet mémoire

Fern Wellwood
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Fern Wellwood (née Dawson) le jour de son mariage en spetembre 1944. Elle a rencontré son époux à Halifax, Nouvelle-Ecosse en avril 1944.
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Plaque d'identité de Fern Wellwood délivrée alors qu'elle faisait partie de la Compagnie du Service Féminin de l'Armée Canadienne (CWAC), 1944.
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Article d'un journal local annonçant que Fern Wellwood (née Dawson) a terminé ses Classes dans la Compagnie du Service Féminin de l'Armée Canadienne (CWAC) et a été envoyée à Toronto, Ontario pour un entraînement plus spécifique.
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Médailles de service de Fern Wellwood ( de gauche à droite) : Médaille de la Guerre (1939-1945), Médaille Canadienne du Volontaire (CVSM).
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Fern Wellwood (née Dawson) de la Compagnie du Service Féminin de l'Armée Canadienne (CWAC), 1942. Elle a fait ses Classes puis est allée en Nouvelle-Ecosse en 1944.
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Alors elle m’a demandé si je voulais bien sortir avec quelqu’un que je ne connaissais pas. J’ai répondu d’accord. Alors quoi qu’il en soit, elle était avec un gars et moi j’étais censé être avec l’autre gars. Bon, ce qui s’est passé, on s’est embrouillés et je ne me suis pas retrouvée avec le bon gars. Mais c’était simplement… Parce que je l’ai épousé cinq mois après.
Nous (Mme Wellwood et ses amies qui venaient de s’engager dans le corps féminin de l’armée canadienne) devions nous présenter là-bas à la caserne de la Cathédrale (à Halifax en Nouvelle Écosse) le 1er juillet 1942 et bien sûr, on avait que nos propres vêtements. On portait nos vêtements de civils et il a fallu attendre deux ou trois semaines avant d’avoir nos uniformes. Et on avait, on a fait nos classes au manège militaire dans le centre ville, alors il fallait qu’on fasse le trajet à pied de la caserne de la Cathédrale jusque là-bas, et on devait aller là-bas à pied tous les jours pour faire nos classes, descendre le matin et retour l’après-midi. Et ensuite le camp d’entrainement élémentaire à Kitchener, Ontario (Centre d’entrainement n°3) a ouvert ses portes en octobre. On nous a envoyées là-bas, on était une vingtaine de filles à être envoyées là-bas. Et il y avait deux campements, deux compagnies de femmes et deux compagnies d’hommes qui allaient être ouverts là-bas. Mais on était seulement une vingtaine de femmes à partir là-bas en octobre et puis on a eu un vrai, un bon paquet là-bas dans le mois ou les deux mois qui ont suivi pour l’entrainement de base et on m’a demandé d’être instructeur, juste pour quelques unes des notions de base, la marche surtout. J’ai reçu mes galons de sergent, alors on ne pouvait pas me les retirer, seulement en court martiale ou si je le demandais moi-même. Alors en 1944, j’ai demandé à être relevée de mes fonctions, qu’on m’enlève mes galons de sergent, qu’on me prenne, qu’on me mette dans une formations pour les commis. Alors je voulais faire autre chose aller ailleurs après l’entrainement de base, vous savez, faire quelque chose de différent de l’entrainement de base. Donc ils m’ont envoyée à Toronto (Ontario), dans une autre caserne à Toronto et de là nous sommes allées dans une école, oh, on était environ une vingtaine à aller à l’école pour prendre des cours de commis et de sténo et ça a duré six mois. Et il vous donne un choix en ce qui concerne l’endroit où vous voulez qu’on vous envoie pour travailler. Alors j’avais, mes deux choix portaient sur Halifax parce que mon amie celle que je connaissais très bien depuis Brantford (Ontario) était là-bas à Halifax et mon frère était dans la Marine lui aussi basé à Halifax. Alors je voulais aller là-bas. Et j’ai reçu mon affectation à Halifax. Cette amie à moi était elle aussi à Halifax, on était dans la même caserne à Halifax et elle avait son petit ami là-bas et elle était là-bas avant moi, elle avait un petit ami et il avait un ami qui voulait avoir un rendez-vous. Alors elle m’a demandé si je voulais bien sortir avec quelqu’un que je ne connaissais pas. J’ai répondu d’accord. Alors quoi qu’il en soit, elle était avec un gars et moi j’étais censé être avec l’autre gars. Bon, ce qui s’est passé, on s’est embrouillés et je ne me suis pas retrouvée avec le bon gars. Mais c’était simplement… Parce que je l’ai épousé cinq mois après. Il était dans l’armée. Ils l’ont envoyé outre-mer et ils étaient à 500 milles nautiques au large quand leur bateau a été torpillé et ils l’ont renvoyé à Halifax. Et il n’est pas reparti. J’ai rencontré sa famille. Ils vivaient juste en dehors d’Halifax. Et sa maman ressemblait tellement à la mienne. Elle m’a plu tout de suite. Et bien sûr, le mariage s’est passé dans sa maison et on s’est mariés dans une petite église à Elmsdale en Nouvelle Écosse. Et mon frère était au port par chance, alors il m’a conduite à l’autel. Mon père et ma mère ne pouvaient pas venir là-bas, alors il m’a conduite à l’autel. Et on a eu un charmant mariage et juste une petite réception, juste quelques unes de mes amies et quelques uns des ses amis de l’armée et la famille là-bas et on a fait une petite réception chez elle. C’était vraiment charmant, oui. Et puis on a eu, on n’avait pas de voiture à cette époque mais en bas de la route, tout ça se passe pendant la guerre bien sûr, en bas de la route il y avait une dame qui avait des bungalows, elle avait un magasin et elle avait des bungalows. Alors on a pris un bungalow pour la nuit. Il a fallu qu’on marche jusqu’au bungalow pour y passer la nuit, notre nuit de noce. Et puis on est rentré à pied chez lui, chez elle le lendemain matin. Et on n’avait que le weekend de congé pour nous marier. Oui.