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- MLA 8TH édition
- . "Frank P.O. Tel Bowen ". l'Encyclopédie Canadienne, 03 août 2022, Historica Canada. development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-frank-po-tel-bowen. Date consulté: 29 novembre 2024.
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- APA 6TH édition
- (2022). Frank P.O. Tel Bowen . Dans l'Encyclopédie Canadienne. Repéré à https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-frank-po-tel-bowen
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- CHICAGO 17TH édition
- . "Frank P.O. Tel Bowen ." l'Encyclopédie Canadienne. Historica Canada. Article publié août 03, 2022; Dernière modification août 03, 2022.
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- TURABIAN 8TH édition
- l'Encyclopédie Canadienne, s.v. "Frank P.O. Tel Bowen ," par , Date consulté: novembre 29, 2024, https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-frank-po-tel-bowen
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Frank P.O. Tel Bowen
Date de publication en ligne le 3 août 2022
Dernière modification le 3 mai 2023
J’étais dans une école technique et je suis entré là par l’intermédiaire de, ils avaient des examens à 11 heures au Royaume Uni et j’ai réussi l’examen de l’école technique. Alors j’étais déjà dedans et, vous savez, au milieu de la guerre, je devenais pas très bon de toute façon. Et j’ai rejoint les cadets de l’armée et des trucs comme ça ; et on couraient ici et là à faire des choses comme ça. Alors je me suis décidé pour la marine. Mon père, qui était dans l’armée de terre pendant la Première Guerre mondiale, il m’a donné la permission de partir. Ma mère a dit non, elle avait perdu son premier mari pendant la Première Guerre mondiale ; et ils avaient eu de nombreuses tragédies, on pourrait dire.
Alors, en tout cas, je les ai convaincus du fait que je voulais y aller et à la fin de l’année 1943, je me suis porté volontaire et ma naissance au fait c’était le 1er mars en 1928, alors tout est lié à cette date en réalité. Je suis allé au bureau de recrutement et je me suis porté volontaire pour le service comme mousse avec mon père. Et ils ne voulaient pas me laisser partir, vous ne pouviez pas partir avant d’avoir 16 ans à moins d’y aller comme clairon et là vous pouviez partir à 15 ans trois quarts, mais je ne voulais pas faire ça.
Alors n’importe comment, je me suis engagé et tout le reste et c’était juste une affaire d’attendre le jour de mon anniversaire et après mon anniversaire, j’étais dans la marine au mois de mars, avant la fin du mois de mars 1944. Et j’y suis allé comme radiotélégraphiste stagiaire. Et on les appelait des télégraphistes.
On habitait juste à l’extérieur de Liverpool, on avait déménagé du nord du pays de Galles quand la guerre a commencé et c’était un voyage à l’île de Mans et c’était sur un ferry, escorté par un destroyer à cette époque. Et alors, n’importe comment, l’île de Mans, c’était la NSM St George. Bon, la base St George avec été déplacée. C’était une nouvelle base ; elle avait été installée en 1941 quand la vieille base sur la côte Est de l’Angleterre à Ipswich, qui avait été bombardée et dont le nom était la NSM Ganges (établissement de formation des mousses) et c’était le dépôt des mousses en formation. Donc ils ont déménagé tous les garçons à l’île de Mans et c’est là qu’on a suivi l’entraînement. Et je suis allé dans une classe et il y avait des radiotélégraphistes qui venaient ce genre de choses. Vous passiez quatre semaines à faire ce qu’ils appelaient l’entraînement des novices où on vous apprenait à marcher en cadence, tenir un fusil, tirer au fusil, toutes les choses à apprendre pour s’adapter aux circonstances et avoir l’air de quelqu’un qui savait ce qu’il faisait. Voilà c’était à peu près tout.
Après le mois d’entraînement de base, vous quittiez les novices et vous alliez rejoindre votre classe, et vous commenciez vos études. Et on passait la moitié de la journée dans une salle de classe et là-bas, on avait l’habitude d’aller au pas cadencé jusqu’à un endroit appelé le lycée Ballakerleen, qui avait été transformé en base militaire. Et puis on passait quatre heures de la journée à étudier et ensuite quatre heures de la journée à apprendre à être radiotélégraphistes, à marcher au pas, à développer nos qualités de marin, tout ce qui concernait le service. Et c’était vraiment tout.
Les cours, la formation de marin, ça prenait six mois de préparer un garçon à prendre la mer. Et ça prenait en moyenne un an et demi pour un radiotélégraphiste. Et elle était écourtée à certains endroits. La mienne a été raccourcie parce que je me débrouillais très bien dans toute la partie études, alors ils m’ont envoyé à un endroit appelé le Collège Gordon à Aberdeen pour suivre la formation de mécanicien radio. J’y ai passé cinq semaines pour la formation initiale et ensuite ça a continué pendant quatre mois de plus. Et quand j’ai eu terminé, je ne voulais vraiment pas faire ça. Alors j’ai réussi à retourner à mon ancien métier.
Et je suis reparti à l’endroit où j’aurais dû aller pour commencer ; c’était mon dépôt de départ, qui était Davenport. Et j’ai rejoint le bateau de là-bas. J’ai rejoint le croiseur, le Nigeria. C’était un croiseur de 10 000 tonnes avec des 152mm, qui rassemblait son équipage, en se préparant à partir dans l’Atlantique sud pour une période de deux ans et demi. Alors on a fait ça et juste avant Noël, le bateau a été mis en service et en janvier, on est allés à Malte pour faire un voyage d’essai comme ils disent, c’est là que vous faites vos vérifications en mer et tout le reste. Et mon travail à bord en tant que radio subalterne, j’étais juste assis, aux transmissions. On avait quatre de travail et quatre heures de repos. Et on lisait du morse dans l’ensemble. On avait plusieurs canaux de transmissions, des canaux qui étaient ouverts pour nous et on faisait ça. Notre travail ce n’était pas seulement d’être radiotélégraphistes en soi mais on était, on devait nettoyer les ponts, frotter nos ponts et tous les compartiments radios, et vous appreniez sous la responsabilité d’un officier marinier comment régler un transmetteur et tout ce genre de choses.
Le tout premier travail que j’ai fait sur le Nigeria c’était d’installer les antennes. Et à cette époque vous aviez un mât principal et un mât de misaine, et un mât pour l’antenne ; on avait 6 panneaux de fils, du fil n°12, du matériel plutôt lourd. Et c’était du fil de bronze Foster qui était installé entre les mâts. Et on appelait ça les antennes de toit principales et celles-ci étaient alimentées dans ce qu’on appelait la fosse aux ours et c’est là que le haut, tout ce branchement était fait. Donc ils voulaient empêcher les gens de les toucher évidemment. Et c’était, à partir de là, ça descendait vers les salles d’émission et c’est comme ça qu’on les faisait. Alors je travaillais là-dessus, à enlever toutes les vieilles qui avaient été là dessus, et à monter des antennes toutes neuves. Et ça se passait dans les chantiers navals à côté. Mais ça voulait dire grimper sur les mâts et des trucs comme ça, en vous attachant aux bouts des cordes et tout. Ils n’avaient pas de harnais de sécurité à l’époque. Tout ce que vous aviez vous deviez le fabriquer vous-même. C’était bien. Je veux dire, on était tous jeunes. Je veux dire j’avais 17 ans à ce moment-là et on était tous en pleine forme physique, même si on avait toujours faim, vous pouvez dire. Mais non, c’était une bonne expérience. J’ai aimé ça.