Project Mémoire

Fred Plastow

Ce témoignage fait partie de l’archive du Projet mémoire

Fred Plastow
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Les officiers du NCSM <em>Perterborough</em>. Le Capitaine Jack Raines est assis, le deuxième à gauche sur la rangée frontale.
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Equipage du NCSM <em>Peterborough</em>. Fred Plastrow est tout à droite de la deuxième la rangée.
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Médailles de Fred Plastow (de gauche à droite): Etoile de 1939-1945, Etoile de l'Atlantique, Médaille canadienne du colontaire et Médaille de la Guerre 1939-1945.
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Fred Plastow lors d'une permission en 1943.
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Le NCSM <em>Peterborough</em> au chantier naval de de Kingston en mai 1944.
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Personnellement je ne crois pas, et si on y réfléchit bien, la guerre n’apporte vraiment rien à personne.
Juin 1944, j’ai embarqué sur le NCSM Peterborough et on est partis aux Bermudes, à ce qu’ils appelaient la préparation au combat et l’entraînement au tir et tout ça. Et puis on est revenus à Halifax et à ce moment-là on est allés dans le port pour le radoub et la vérification des chaudières et ainsi de suite et il y a eu une explosion dans le dépôt de munitions du bassin de Bedford à ce moment-là. Et on ne pouvait pas sortir du port parce qu’on n’avait pas assez de vapeur alors on a dû abandonner le navire et monter en haut de Sentinel Hill. Si vous avez déjà été à Halifax, c’est le point culminant à Halifax dont ils avaient l’habitude de se servir. Après ça, on a remonté le Saint-Laurent jusqu’à Montréal et Toronto et on s’est approvisionnés et puis on est retournés à Saint John à Terre-Neuve, et on a reçu notre convoi, reçu la liste pour notre convoi, c’est à dire six ou huit navires. Et on se rendait à un point qui s’appelait West Hump, à environ 400 milles nautique à l’est de Saint John, Terre-Neuve, pour prendre en charge notre convoi et l’amener en Irlande, en Angleterre et en Écosse. Bon, après quelques temps, je veux dire, le premier mois ou à peu près, c’était un peu délicat mais je crois que la chose importante c’était que, avec l’Atlantique Nord, si quelqu’un a déjà regardé certains des films qu’ils ont fait sur le Pacifique et les tempêtes et ce qui arrive dans l’Atlantique Nord, il y a une tempête en particulier et j’avais un appareil photo et j’ai pris des photos, ils autorisaient un ou deux appareils photo à bord, alors j’étais un de ceux qui avaient un appareil photo. Alors j’avais des photos de la tempête en question, c’était en plein hiver une année et elle a duré environ une semaine et bien sûr, on, je suis monté dans le nid de pie et je devais regarder les vagues, elles faisaient dans les 25, 30 mètres de hauteur. Et bien sûr, oui, j’étais un opérateur ASDIC (sonar), anti-sous-marin. Et bien sûr, dès qu’on est sortis du port, les ports le long de la côte est avaient des filets anti-sous-marins, pour que les sous-marins ne puissent pas entrer dans le port. Et quand la guerre a éclaté au début, les allemands arrivaient à entrer dans les ports et à couler des bateaux. Et aussi dans le Saint-Laurent, je ne me souviens pas là, si vous avez entendu parler du Caribou, c’était un ferry qui allait de Digby en Nouvelle-Écosse à Saint John, Terre-Neuve. Et je crois que c’était en 1939 ou 1940, dans cette région, bon, je pense que c’était sans doute après 1939, 1940 ou 1941, il a été torpillé dans un détroit du Saint-Laurent. Personnellement je ne crois pas, et si on y réfléchit bien, la guerre n’apporte vraiment rien à personne.