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- MLA 8TH édition
- . "Georgina Rosewall Debney". l'Encyclopédie Canadienne, 03 août 2022, Historica Canada. development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-georgina-rosewall-debney. Date consulté: 29 novembre 2024.
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- APA 6TH édition
- (2022). Georgina Rosewall Debney. Dans l'Encyclopédie Canadienne. Repéré à https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-georgina-rosewall-debney
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- CHICAGO 17TH édition
- . "Georgina Rosewall Debney." l'Encyclopédie Canadienne. Historica Canada. Article publié août 03, 2022; Dernière modification août 03, 2022.
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- TURABIAN 8TH édition
- l'Encyclopédie Canadienne, s.v. "Georgina Rosewall Debney," par , Date consulté: novembre 29, 2024, https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-georgina-rosewall-debney
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Georgina Rosewall Debney
Date de publication en ligne le 3 août 2022
Dernière modification le 3 mai 2023
Une journée normale c’était, debout à 6h30, petit-déjeuner à 7h, 7h30 et puis vous reveniez et vous vous faisiez belle dans votre uniforme, prête pour le travail (Mme Rosewall a servi dans le Service territorial auxiliaire pendant la Deuxième Guerre mondiale). Et puis vous partiez au travail, quel que soit le travail que vous faisiez. Les cuisinières portaient des sabots, tenue blanche et coiffe blanche, pour la cuisine, c’était leur travail. Les membres dans les bureaux, comme les secrétaires, les dactylos, ce genre de choses, elles étaient en uniforme et si votre officier était d’accord vous pouviez être en chemise et cravate seulement. Et vous enleviez votre veste. Mais parfois vous ne pouviez pas.
L’ordre des manches de chemise était l’ordre pendant l’été et l’ordre des manches de chemise ça voulait dire que vous aviez toujours une cravate, vous aviez un col et certains étaient empesés parce que nous avions quelques Chinois très gentils qui nous aidaient à les empeser, on les prenait. Et ensuite on les mettait et on avait une cravate. Mais vous pouviez remonter vos manches de chemise, mais juste à cinq centimètres au dessus du coude.
Une de mes affectations, je veux dire, j’aimais beaucoup le régiment d’artillerie avec lequel on était et dans ce livre, j’ai l’histoire là dedans, quand je suis allée à Waybourne (Norfolk, RU) pour une formation de cadre. Et ils nous ont conduits de Northumberland ou en fait, c’était Washington dans le comté de Durham et ça s’appelait le camp Black Fell et on l’appelait le Black Hell. Et ils nous ont descendus jusqu’à la côte à Nottingham, je crois, et on était là-bas pendant que les prisonniers allemands déminaient la côte. J’ai failli marcher sur une mine. Et voilà mon histoire.
Et ça a été une expérience merveilleuse parce qu’il y avait trois batteries, il y avait la 297, la 298 et la 301 (unités de l’artillerie lourde britannique). Et nous sommes tous descendus là-bas et ils avaient l’habitude de faire voler des avions avec des cônes derrière eux pour la pratique du tir. Et l’artillerie était censée atteindre ce cône. Bon, je ne sais pas trop quel bataillon a fait ça, quelle batterie a fait ça, mais ils ont tranché la corde, le cordon sur le cône. Et ce pilote disait qu’il ne retournerait pas là-haut. Et c’est passé sous silence parce que personne ne voulait admettre que c’était eux qui l’avaient fait. Et je crois que les officiers n’avaient pas vraiment envie de savoir.
Et ensuite on est partis de là, je suis retournée à Black Fell. J’ai été affectée. Je n’aimais pas être dans le mess des officiers, je n’aimais pas trop ça. J’avais l’impression que je pourrais faire quelque chose de plus utile que servir ces gens-là. Et alors ils m’ont affecté à ce qu’ils appelaient une unité de réintégration des civils. Et cette unité, on avait des gens qui revenaient du Japon à ce moment-là et ils avaient été prisonniers de guerre. Et ce camp était le plus détendu des camps, il y avait des officiers mais, vous étiez assise à côté, alors il y avait un colonel à côté de vous et alors quoi ? Et ils avaient des serveuses qui servaient, vous savez, c’était vraiment très détendu, simple.
La maison avait été construite en 1503. C’était à Knutsford dans le Cheshire, et c’était un magnifique vieux manoir qui avait une église et il y avait même, comment appelaient-ils cela, comme quand ils, ils avaient mis des bas-reliefs de chevaliers sur les tombes. Et ils avaient même deux ou trois de ceux-là dans cette petite église, dans cet endroit. Et c’était une merveilleuse affectation et c’était juste avant mon départ alors ils ont dit, bon, oui, vous pouvez partir et vous pouvez revenir, mais seulement dans 56 jours, il faudra vous décider. Alors je suis partie et j’ai trouvé du travail chez moi et j’ai pensé, c’est trop. Alors je suis repartie là-bas. Et bien sûr, mon service a juste été interrompu en quelque sorte, mais ils vous donnaient une permission de 50 jours payés. Et si vous reveniez, vous repreniez les choses où vous les aviez laissées.
Et c’est là que je suis partie à Chester et c’est assez drôle, j’avais commencé là-bas et nous étions logés dans une maison le long des murs de Chester et c’était très joli. Et quand je suis revenue, on était logés au château dans les pavillons du château de Chester. Et c’était bien, on n’avait qu’à longer la rivière, traverser le pont suspendu et j’étais commis de compagnie, la Compagnie A. Oui. Et c’est ça les étiquettes rouges en bas.