Gordon Roy (source primaire) | l'Encyclopédie Canadienne

Project Mémoire

Gordon Roy (source primaire)

Ce témoignage fait partie de l’archive du Projet mémoire

Gordon Roy a servi dans l'Aviation royale canadienne pendant la Deuxième Guerre mondiale. 

Prenez note que les sources primaires du Projet Mémoire abordent des témoignages personnels qui reflètent les interprétations de l'orateur. Les témoignages ne reflètent pas nécessairement les opinions du Projet Mémoire ou de Historica Canada.

Gordon Roy
Gordon Roy
Certificat de service mettant en évidence le temps pendant lequel Gordon Roy a servi avec son frère et sa soeur. FSgt Gordon Roy (à gauche) s'est enrôlé dans la Force Royale de l'Air Canadienne (RCAF) en 1940, sa soeur Cpl Rita Roy (au centre) s'est enrôle dans le Corps des femmes de l'armée canadienne (CWAC) en 1942 et son frère Sgt Norman Roy (à droite) s'est enrôlé dans l'armée royale canadienne (ARC) en 1940.
Gordon Roy
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Certificat de décharge de Gordon Roy remis par la Force Royale de l'Air Canadienne (RCAF) le 13 mars 1946.
Gordon Roy
Ils m’ont choisi pour être professeur d’éducation physique. Puisque j’étais bilingue, ça m’a beaucoup aidé.

Transcription

J’ai suivi un cours d’éducation physique à [Station ARC] Trenton en Ontario avec l’aviation. Pour partir de là, on tirait d’un chapeau, un billet d’un chapeau, et moi j’ai tiré pour l’autre bord. J’ai traversé l’autre côté. Là-bas on donnait de la « drill » [des exercices] au gars. On faisait les sports, on préparait les sports pour les gars; ils avaient quelque chose à faire le soir et le jour. Les premiers trois mois ils nous faisaient faire de la « drill » et des exercices. Ils m’ont choisi pour être professeur d’éducation physique. Puisque j’étais bilingue, ça m’a beaucoup aidé. J’étais professeur pour les femmes et les hommes. Les femmes n’arrivaient pas toute suite, elles sont arrivées plus tard. On les donnait les exercices pareils comme les gars.. Les femmes et les hommes de l’aviation s’entendaient bien. On faisait du patin à roulettes le soir. Les femmes et les gars, ils ne savaient même pas se tenir sur les patins à roulettes. Des fois, on appelait un truck [camion] et on descendait les femmes à une autre place pour aller faire du patin. […] On était sur le go tout le temps. On avait des boîtes de plusieurs centaines de paires de patins à roulettes. Tandis que j’étais là, dans le nord, le Yorkshire, quasiment tout se faisait en anglais.