Project Mémoire

H. Beryl Vignale McPhee

Ce témoignage fait partie de l’archive du Projet mémoire

H. Beryl Vignale
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H. Beryl Vignale (née McPhee) de l'Aviation Royale Canafienne, Division Féminine (RCAF, WD) à l'Ecole de Bombardement et d'Artillerie (B&G), RCAF Moutain View, prêt de Belleville, Ontario, entre 1943 et 1945.
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H. Beryl Vignale (née McPhee) et son époux Ken Prentice le jour de leur mariage : le 5 octobre 1946. Le mariage a eu lieu à la base de la RCAF à Mountain View, prêt de Belleville, Ontario.
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H. Beryl Vignale (née McPhee) se trouve au centre de la photo ; elle tient le ballon. Elle et ses camarades faisaient partie de l'équipe de basketball de la Division Féminine de l'Aviation Royale Canadienne (RCAF, WD) de Mountain View en 1944.
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"The old swimming hole" : les femmes de la RCAF de View Mountain profitant d'une pause à la piscine de la base. Etrait du bulletin de nouvelles d'août 1945. De gauche à droite : Bernice Winters, Daphe McPhee (la sœur jumelle de H. Beryl), H. Beryl McPhee, Janey Downey (toutes quatre Femme-Aviateur-Chef) et Ella Muir, Caporal.
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H. Beryl Vignale (née McPhee), peu de temps aprè son enrôlement dans l'Aviation Royale Canadienne, Division Féminine en 1943.
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On ne parlait jamais. Je ne connais personne qui ait parlé de son travail.
J’ai suivi ma formation à Toronto à (l’École de formation polyvalente) KTS n°2, comme commis général et spécialisé. On devait passer un test de dactylographie et seulement l’ensemble les procédures de l’armée de l’air. Ma sœur jumelle a terminée première de sa classe. Je peux vous dire ça car elle nous a quitté, elle est décédée ça fera onze ans ce mois-ci. C’était vraiment bien. Mais ensuite on avait demandé nos affectations, je voulais partir dans l’ouest et elle voulait rester aux alentours de Toronto. Et ils nous ont envoyées toutes les deux, à la base RCAF de Mountain View en Ontario, la B&G n°6 (École de Bombardement et d’Artillerie). Quand on est arrivées à Mountain View, les aviatrices étaient seulement autorisées à faire des vols de familiarisation, et il fallait recevoir l’aval de notre section. Et alors, oh, mon vol a été merveilleux. C’était dans une Avro Anson. Après l’excitation d’être aux commandes de l’avion, vous savez, virage sur l’aile à droite, à gauche, et tout le reste, passer un moment aussi merveilleux là-haut, j’étais impatiente de pouvoir voler à nouveau. Mais pendant ce temps, des filles de (la base de) Centralia ont sauté d’un appareil de nuit alors qu’elles n’avaient pas d’autorisation. Alors ils ont arrêté tous les vols. Ça a été fini après ça. Mountain View était une base très agréable. À cause du fait qu’elle était isolée, en face de Belleville de l’autre côté de la Baie de Quinte, on était isolés. J’ai travaillé à GIS Air (Ground Instructor School), bon, en fait, Daphné et moi avons travaillé toutes les deux là-bas à un certain moment. Ça devait bien être, c’était peut-être notre premier travail, à GIS Air. Parce que j’ai travaillé partout dans la base et je m’occupais d’envoyer les gens dans tout le Canada quand ils avaient terminé leur entrainement et les envoyais suivre leurs formations. C’était plus ou moins une base de transit pour le Programme d’entrainement aérien du Commonwealth. Et beaucoup d’hommes étaient juste là, en attendant d’être transférés pour l’entrainement. Et j’ai travaillé dans l’École d’armement aérien et c’était de la dactylo de précision toute la journée, des grandes pages de papier d’écolier. On ne parlait jamais. Je ne connais personne qui ait parlé de son travail. Mes amies étaient toutes à différents endroits sur la base, la tour de contrôle et partout. Je n’ai pas la moindre idée de ce qu’elles faisaient. La seule chose que je sache, quand j’étais à l’état-major, comme dans l’école d’armement aérien, je tapais toute la journée. À l’état-major, après je me suis occupée de rassembler les renseignements pour le service ordres courants du jour. Et je les tapais et je les dupliquais dans la machine à stencils Gestetner ou la photocopieuse, l’une ou l’autre. On attendait toujours avec impatience les moments de repos. Danser était mon, c’était ce que j’adorais faire.