Project Mémoire

Harry Andy"" Anderson

Ce témoignage fait partie de l’archive du Projet mémoire

Harry Anderson
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Page issue du journal de bord de M. Anderson.
Harry Anderson
L'Institut Historica-Dominion
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Photo de M. Anderson prise lors d'un événement du Projet Mémoire en 2010.
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Harry Anderson
Harry Anderson
Page du journal de bord de M. Anderson.
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Page de couverture de <em>The Story of Queen Victoria Hospital</em>.
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L’avion a pris feu et on n’a été que trois à en sortir. On a perdu le pilote et l’opérateur radio.
La plupart des vols après c’était, pour nous, c’était plutôt bien parce qu’on n’était jamais attaqués par des chasseurs de nuit, on n’était jamais touchés et comme ça jusqu’à Stuttgart qui est le, pratiquement le dernier vol qu’on ait fait, on est allés un petit peu au delà de la cible, il a fallu que je rentre par Stuttgart et sur la route vers la côte, on a vu un paquet d’avions se faire descendre. Et on est presque tombés en panne de carburant. Mais on a réussi à atteindre la côte et on a croisé un aérodrome, je pense que ça devait être du côté hollandais où on pouvait atterrir, alors on a fait ça. Et on a décollé du terrain d’atterrissage du côté hollandais. On est allés jusqu’en Angleterre et on a repris de l’essence et finalement on est arrivé chez nous. On a rallié un nouvel escadron appelé le 427ème (Lion) escadron et on nous a envoyés en vol d’entrainement une nuit et en fait on n’a jamais décollé parce qu’on a perdu de la vitesse et on est rentré dans des arbres à l’extrémité de la piste. Et l’avion a pris feu et on n’a été que trois à en sortir. On a perdu le pilote et l’opérateur radio. Il y a eu deux tués et les trois autres sont sortis, moi, le viseur de bombe et le mitrailleur de queue on est sortis de là. Le mitrailleur de queue à l’arrière, donc on était trois. Des cinq membres d’équipage, trois sont sortis. Et j’ai passé environ cinq mois à l’hôpital avant de pouvoir voler à nouveau. (Le jour J), ça a été. Ça allait jusqu’au Jour J. À larguer des bombes avant l’arrivée de l’armée de terre. Oui, je m’en souviens bien, oui. Ce qui nous a frappé quand on se dirigeait vers la plage, c’était tous ces bateaux et autres choses qui allaient vers la plage : on aurait dit qu’il y avait des milles et des milles de bateaux. Et vous pouviez voir les navires tirer, venant des navires, des bâtiments de guerre et des choses comme ça, ils tiraient sur les plages. Et on a traversé et on a largué nos bombes et ensuite on est rentrés.